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I MISS YOU MY LOVE

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MessageSujet: I MISS YOU MY LOVE I MISS YOU MY LOVE Icon_minitimeLun 12 Mar - 23:07

Je fais un pas en avant, pénétrant dans l'enceinte de la demeure, une maison à la fois chaleureuse et cordiale qui me laisse sans voix. Elle contient tellement de souvenirs qu'il est délicat de tous les énumérer. J'ai pratiquement vécu un mois ici, abandonnant l'endroit depuis deux semaines pour un appartement miteux sans chauffage. Je regrettais la couleur des tapisseries, la luminosité du carrelage, la qualité des meubles, le confort du canapé, la vue du balcon, l'odeur de la cuisine, le miroir de la salle de bain, la propreté des toilettes, la poussière des étagères de la bibliothèque, l'absurdité des gadgets, le grincement des escaliers, la douceur des draps, la clarté des fenêtres, le ronronnement de l'ordinateur, et toutes ces choses qui rendaient ce lieu si spécial et authentique. J'avais souvent pensé à revenir, ne serait-ce que pour récupérer mon portable. Un prétexte pour revoir Ezekiel. Je ne m'attendais certainement pas le retrouver ce soir, encore moins dans d'aussi affreuses circonstances.

J'avais accepté d'accompagner une amie à l'hôpital, dans le but de rendre visite à sa mère, gravement atteinte d'un cancer. Je n'étais pas restée longtemps dans la chambre, préférant laisser les deux femmes seules pour discuter et partager encore de précieux moments ensembles. Je n'avais pas non plus décidé de partir, sillonnant les couloirs tel un souffle de vent, errant dans le hall tel un fantôme. Je me sentais mieux ici que dans mon glacial et nouvel appartement, généreusement prêté par un ami, le temps de trouver mieux. Je dormais peu la nuit, incapable de trouver le sommeil lorsque mes os manquaient de se briser, gelés par des températures inadmissibles lors d'un hiver sans cheminée. Je ne pouvais pas me permettre de squatter chez quelqu'un d'autre ni de revenir chez lui ... mon tendre et violent amour. Je préférais trouver le repos sur l'un de ses sièges, dans l'une de ses salles chaudes, et profiter de cet instant de quiétude pour trouver le sommeil ne serait-ce que quelques minutes pourquoi pas quelques heures. Ce fut mon amie qui vint me réveiller, aux alentours de 22 heures. Je décidais de la raccompagner avant de rentrer chez moi, pour ainsi dire mon humble taudis qui m'attendait désespérément. Je n'étais plus qu'à un kilomètre de l'immeuble lorsque soudain, un cri perça mes oreilles. Je ne pus me résoudre à continuer ma route en ignorant ce bruit criard, quelqu'un avait de toute évidence besoin d'aide. J'entrepris de trouver cette personne le plus vite possible afin de lui porter secours. La scène se déroulait dans une ruelle sombre, à l'abri des regards indiscrets; un homme frappait une femme avec toute la rage et la haine dont il était capable. Je pris l'initiative de m'interposer, permettant à l'innocente victime de s'enfuir avant de recevoir un coup douloureux au niveau de l'abdomen. Je fis un effort considérable pour me relever et courir à toute allure, espérant échapper à ce dangereux personnage avant qu'il ne me rattrape. Je ne pensais pas tomber sur Ezekiel, encore moins quand la fatigue finir par m'empêcher de courir, encore moins quand ma peur fut tangible, encore moins quand la gifle de cet aigri boucher me fit valser à terre. Il me sauva des griffes de ce monstre, qu'il asséna de coups se laissant porter par toute la colère de son être. Je ne voulais pas qu'il le tue, pour ne pas avoir à supporter la mort d'un homme sur sa conscience. Il ne le méritait pas. Je puisai en moi les dernières ressources de force pour l'empêcher de commettre le pire, et son regard à cet instant fut mon dernier souvenir. J'oubliais ses mots, ses doutes, ses questions et ses craintes. J'oubliais l'appel passé à Sam pour amener l'agresseur à l'hôpital. J'oubliais le temps écoulé dans la voiture qui nous déposait devant la maison. J'oubliais tout avant de remettre un pied dans la demeure.

Elle n'a pas changé. C'est bien. Je ne craignais qu'elle soit différente. J'entreprends de poser mon sac, et de retirer ma veste sur l'un des fauteuils du salon sans prononcer le moindre mot. Je suis à la fois émue, épuisée, dévastée et soulagée. Je retiens mon souffle, n'arrivant pas encore à retrouver une respiration dite normale. Être en présence d'Ezekiel n'arrange rien a la situation, mon corps est un volcan prêt à exploser d'une seconde à l'autre. Je suis déstabilisée par les événements de la soirée mais d'avantage par cette envie malsaine et incontrôlable de l'embrasser, de l'étreindre, de le toucher, de ... Je dois arrêter immédiatement de penser de cette façon, ce n'est pas bien pour nous deux. "Tu devrais aller te coucher. Je vais chercher de quoi te soigner". Je prends soin de ne pas le regarder et m'empresse de trouver refuge dans la salle de bain, à la recherche d'un chiffon à mouiller d'eau froide et d'une pommade pour panser la douleur de ses bleus; le savoir mal est une vraie souffrance. Je culpabilise tellement s'il savait. Tout est de ma faute. Je soupire avant de prendre le chemin de sa chambre, légèrement angoissée à l'idée de ce qui pourrait se passer une fois dedans. Je n'ai pas peur de lui mais de moi, et c'est horrible. J'entre non pas sans hésitation et lui demande nerveusement de retirer son tee-shirt. Je pince discrètement ma lèvre inférieure quand il s'exécute, et inspire profondément pour garder mon calme. Je lui passe le chiffon pour sa lèvre tout en prenant place, sur le lit, à ses côtés. Cette situation est vraiment étrange mais pas aussi désagréable que dans mes songes. Je nous revois, échangés de langoureux baisers, puis la réalité me rattrape, Valentin. "Je suis désolée pour ce qui est arrivé". Je ne tiens pas à préciser si cela concerne uniquement ce soir ou notre dernière dispute, il est assez intelligent pour comprendre. "J'espère que ça va aller mieux ... tu m'as manquée". Je décide de passer aux aveux en un sourire suffisamment timide pour être sincère. 
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