Connus en 2005 par pur hasard durant des mois Lisbeth et Clyde ont eut une relation. Cependant le jour où Lisbeth allait lui apprendre qu'elle était enceinte, elle est tombée sur la femme de Clyde ainsi que sa fille, qui étaient partis chez les parents de sa femme durant quelques mois. Lisbeth n'a donc rien dit et après avoir accouchée et fait adopter l'enfant, elle est repartie à Barrow. Ils auraient pu en rester là, seulement le hasard a fait que Clyde a du se rendre à Barrow pour son travail. Il y a donc toutes les chances pour que Lisbeth et Clyde tombent l'un sur l'autre. Ça risque d'être... explosif ! Mais comme si ça ne suffisait pas, Clyde est venu avec sa fille et ça risque de compliquer encore plus les choses.
→ Extraits de ma fiche :
2005 :Voilà deux semaines que je suis à Vancouver. J'ai un peu de mal à m'habituer, je ne suis pas dans mon environnement "naturel" cependant j'me sens bien ici. L'année devrait être intéressante, amusante, bonne quoi. Finalement je ne suivrais peut-être pas mes cours par correspondance. Vancouver pourrait me convenir. Et alors que je marche à la recherche d'un bon resto que maman et papa me paieront grâce à la carte bleue on me fonce dedans. J'manque de tomber seulement le gars a le reflexe de me rattraper.
« Vous pourriez faire attention ! » Il me regarde choqué et moi j'm'en fou je réajuste seulement ma tenue puis mes cheveux.
« J'viens de vous sauver la vie, vous pourriez dire merci au lieu de ronchonner ! » Je lui lance un regard mauvais.
« Vous rigolez ? Non mais quel culot ! De votre faute j'ai failli mourir, il était plutôt normal que vous essayez d'éviter de causer ma mort. » Je lui lance un sourire narquois. Ces hommes j'vous jure ! Il rit puis me lance
« Alors vous ! Vous ne devez pa être du coin. J'vous offre un verre ? » Je le regarde plutôt décontenancée. Il n'y a pas d'ordre logique à cette rencontre mais je le trouve plutôt beau goss et en plus de ça il a le mérite de savoir comment étonner.
« D'accord. » dis-je d'abord à demi-mot. Puis j'ajoute avec plus d'assurance
« Mais j'ai faim donc je préférerais que vous m'emmeniez dans un bon restaurant. » Je lui lance alors un sourire quelque peu charmeur.
« Bien entendu chacun paiera sa part. Je pourrais vous faire payer pour vous faire pardonner seulement je n'aime pas devoir quelque chose à un homme. » Je lui fais un clin d'oeil avant de le suivre.
2006 : Je suis dans la douche lorsque j'entends mon téléphone sonner. Je finis et lorsque je sors enfin, j'enfile une serviette autour de moi pour finalement m'apercevoir que Clyde m'a appelé. Cela fait cinq mois que nous nous fréquentons. Tout se passe bien, c'est différent avec Clyde qu'avec Sevan. C'est plus passionnel (normal c'est tout neuf) et étrangement plus sérieux. Peut-être le fait qu'il est plus âgé. Malgré tout je continue d'appeler Sevan. Je n'arrive à faire une croix sur lui. Je l'aime lui aussi. Je ne saurais dire si c'est plus ou moins que Clyde. C'est juste différent. Une fois habillée, coiffée, maquillée j'enfile une paire de chaussures et file vers chez Clyde. Je devrais peut-être le rappeler. Mais je dois lui dire quelque chose. Quelque chose qui ne se dit pas par téléphone. Je prends le volant et une fois face à chez lui, je doute. C'est trop tôt. Ca ne devait pas se passer comme ça. Que vais-je dire à mes parents ? Vais-je seulement oser leur dire ? La seule solution semble être Clyde. Je n'ai donc pas le choix. Oui il faut que je lui dise. Il faut que je lui dise que je suis enceinte. Et ce de plus de trois mois. Je le savais depuis plus longtemps, au fond de moi. Mais je n'arrivais pas à l'accepter, à assumer. Et maintenant j'en paie le prix. Je souffle donc un bon coup, sors de la voiture et sonne à sa porte. Dans ma tête je me prépare à tous les scénarios. Il risque de ne pas vouloir de cet enfant. Seulement ai-je le choix ? Je suis obligé de lui en parler. Il est ma seule chance de pouvoir garder l'enfant.... Puis j'aspire au fond de moi à une vie heureuse, à ses côtés, avec notre enfant. Mais je ne préfère pas trop y penser, pour ne pas être déçue. Seulement, alors que je me pensais préparée justement à tous les scénarios, je tombe de haut lorsque je m'aperçois qu'en fait non. Une femme m'ouvre la porte. Ce n'est pas tant ça qui me fait retomber de mon nuage c'est surtout le
« Chérie qui est-ce ? » de Clyde. Je comprends alors plus ou moins ce qu'il se passe. Clyde m'avait sans doute appeler pour me demander de ne pas venir aujourd'hui. Alors que sa femme, ou peut-être compagne ou que sais-je était là. Je me demande où elle était passé durant ces cinq mois. Et alors que des millions de questions défilent dans ma tête j'aperçois une gamine, d'une dizaine d'années. Et en plus de ça, il a un enfant... Comme si ce n'était pas assez. Je suis muette, je ne sais que dire. Je souffle donc tout simplement un
« Désolée, j'ai du me tromper d'adresse. » Je lui lance un sourire forcé et je m'en vais. Maintes fois j'ai voulu faire demi-tour, sonner à nouveau et tout lui dire. Mais chaque fois l'image de cette enfant de dix ans me revenait. Et je m'imaginais à sa place. Aurais-je voulu que la maitresse de mon père face demi-tour ? Sans doute pas. Je ne l'ai donc pas fait. Et ça, en partie à cause du fait que je me suis toujours menti sur la vie de famille pour être heureuse. Alors j'me disais qu'au fond, cette femme et sa fille avaient elles aussi, le droit de vivre dans le mensonge pour être heureuse.
Pour plus d'informations sur la grossesse de Lisbeth c'est
ici (paragraphes 3 et 4).