coleen - un jour mon titre viendra

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Lisbeth Coleen Larsson

featuring candice accola

« Le passé est un fleuve qu'on ne remonte pas. »

nom ৩ larsson prénom(s) ৩ lisbeth coleen surnom(s) ৩ lise, leen, larsson âge ৩ 25 ans date et lieu de naissance ৩ 27 janvier 1987 statut civil ৩ célibataire études/métiers ৩ pédiatre groupe ৩ j'avance dans l'hiver à force de printemps célébrité ৩ candice accola

→ ES-TU HEUREUX DE VIVRE A BARROW EN SACHANT QUE LE CLIMAT EST CONTRAIGNANT ?

Bien entendu. Vivre à Barrow pour moi ce n'est que du plaisir. J'ai quasi toujours vécut ici, je n'ai connu presque uniquement Barrow, comment penser que c'est mieux ailleurs alors que je ne sais pas réellement ce qu'il y a ailleurs si ce n'est ce que j'ai pu découvrir lors de mes voyages ou ce qu'on nous montre à la télévision ? Puis j'connais tout ce qu'il faut savoir pour vivre ici. Comment ne pas avoir froid. Comment se défendre. Comment être heureuse ici quoi. Soyons clairs je ne me vois pas vivre quelque part où il fait beau, où il fait chaud, où il n'y a pas toute cette neige. Surtout que ça nous offre le luxe de ne pas être envahis par tous ces touristes. Et j'aime ça.

→ DEPUIS COMBIEN DE TEMPS Y VIS-TU ?

Depuis toujours. J'suis née ici et je n'ai que très peu quitté Barrow. C'est ma maison, c'est ici que j'me sens bien. Si bien que j'ai pris l'essentiel de mes cours par correspondance. J'ai bien essayé de partir mais chaque fois j'suis revenue. Il n'y a qu'à Barrow que je me sens entièrement moi.

→ QUAND LES TRENTE JOURS DE NUIT ARRIVENT A BARROW, PREFERES-TU RESTER OU PRENDRE L'AVION POUR UN AUTRE ETAT ?

Tout dépend. Plus jeune j'voulais toujours partir. Ce n'est qu'à l'âge de 16 ans que je suis partie pour la première fois. Il m'est arrivée tellement de choses extrêmes cette fois-là que depuis j'évite de partir. Loin de Barrow j'ai la poisse. Hors de Barrow il m'arrive que des merdes. Alors j'y reste au maximum, même si j'avoue que ce n'est pas toujours facile de ne pas avoir de jour pendant trente jours. Mais bon ça va, je n'ai pas peur du noir.

→ QU'EST-CE QUI TE MOTIVE A RESTER DANS LA VILLE DE BARROW ?

Tout. Essentiellement le fait qu'ici il y a toute ma vie. Mais il y a aussi cette sensation de sécurité que m'offre Barrow. J'me sens en danger partout ailleurs. J'aime pas être vulnérable. A Barrow j'sais que je crains rien.

PSEUDO/PRÉNOM ৩ BLACKHEART™ (charline) ÂGE ৩ 19 ans et (presque) toutes mes dents PAYS ৩ france PRÉSENCE ৩ tous les jours pour le flood itou itou, 4/7 rp COMMENT AS-TU DÉCOUVERT LE FORUM ? ৩ recherche de staff sur PRD QU'EN PENSES-TU ? ৩ euuuuh j'dois répéter ? vous aimez qu'on vous mousse hein ? ouais bon d'accord... Ben en fait pour tout vous dire : J'suis fan quoi ! *-* TON PERSONNAGE EST-IL UN SCENARIO OU UN INVENTE ? ৩ un p'tit scénario d'une kekette CODE DU REGLEMENT ৩ j'aimais bien le code "i am the winner" (parce que c'est la vérité /pan/) mais bon d'accord... Code Bon. UN PETIT MOT POUR LA FIN ৩ I LOOOOVE YOUUUUU !

Code:: <pris>CANDICE ACCOLA</pris> <pseudo> → lisbeth c. larsson</pseudo>

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« Maman j'ai eu un bonhomme vert aujourd'hui. Madame Alexandra a dit que j'étais aussi intelligente que jolie. » La petite tête blonde sourit fièrement à sa maman. Contrairement à cette dernière apparemment car elle ne prête guère attention à ce que sa fille peut lui dire. En fait elle s'en fou complètement. « Oui chérie, va voire Annie. » L'enfant est peut-être jeune mais elle n'est pas dupe. Elle comprend bien ce qui se passe ici, dans cet maison. « D'accord maman. Je t'aime maman. » Puis elle s'en va voir sa nourrice. « Nana maman elle a dit que c'était très bien et qu'elle était fière de moi ! Comme toi ce que tu as dis. » Elle sourit. Bien sur qu'elle lui ment. Mais il faut bien qu'elle trouve une façon d'être heureuse dans cette famille qui est la sienne. Et la seule façon est d'imaginer, de créer les réactions, les attentions qu'elle aimerait recevoir de ses parents. « Allez viens-là ma chérie, on va prendre ton bain. » La nourrice elle non plus n'est pas dupe. Elle sait très bien ce que fait l'enfant pour compenser le manque d'attention de ses parents. Elle ment. Elle imagine. Une fois dans le bain tandis qu'elle joue avec ses jouets la petite tête blonde lance à sa nourrice qui est entrain de préparer le pyjama. « Nana je t'aime. J'aimerais que tu sois ma maman. » La nourrice sourit, elle aimerait aussi que Lisbeth soit sa fille. Elle qui est stérile et qui n'a pas la chance d'avoir d'enfant. Elle en veut quelque part à Madame Larsson de ne pas agir comme elle le devrait avec sa fille. Parce qu'elle, elle a une p'tite fille magnifique, adorable et intelligente. Annie, n'en demanderait pas autant pourtant. Elle voudrait juste un enfant à aimer. Heureusement que Lisbeth est là d'ailleurs, sinon elle serait bien malheureuse. Et heureusement qu'Annie est là, sinon Lisbeth serait une enfant livrée à elle-même, abandonnée par des parents trop occupés à gagner de l'argent mais surtout elle serait une enfant mal-aimée. « Je t'aime aussi chérie. » Elle se baisse alors au niveau de la baignoire, s'empare de la main de la petite et y dépose un baiser. « Quand j'serais grande j'aurais pleins des bébés et j'serais une maman comme toi nana. J'ferais des gâteaux, je jouerais à la Barbie et j'irais au parc. Puis je ferais pleins de bisous et de câlins. » Lisbeth a les yeux qui pétillent. Elle est heureuse grâce à Annie.

« Seulement un an... » Je le regarde anxieuse. Je sais déjà ce qu'il va me dire mais j'espère qu'il ne me le dira pas. « Lise, si tu pars, c'est fini. » Au moins ça a le mérite d'être clair. « Mais... » J'sais même pas quoi lui dire. « Le prend pas comme ça. J'aimerais juste connaître autre chose. Barrow, toi, les amis, vous êtes toute ma vie. J'veux être sûre qu'il n'y a rien d'autre pour moi ailleurs. Mais je sais que je t'aime. » C'est pas totalement faux ce que je lui dis. Je l'aime, bien entendu. Mais la question est surtout : "Est-ce que je l'aime assez pour renoncer à ce départ ?" A moins que ce soit : "M'aime-t'-il assez pour me laisser partir et m'attendre ?" J'en sais rien mais j'culpabilise au fond. J'ai dix-huit ans, j'suis partie de Barrow une fois dans ma vie. Lors des 30 jours. J'ai aimé. Mais c'était trop court pour réellement apprécier et surtout découvrir ce qu'est la vie ailleurs. Alors je sais que j'reviendrais parce qu'ici c'est ma vie. J'veux ne pas être comme la plupart des habitants de cette ville... J'veux pas croire que c'est nous contre tous. J'veux croire qu'on peut aimer Barrow mais aussi aimer le reste du monde. « Ne veux-tu pas plutôt savoir s'il y a quelqu'un d'autre pour toi ailleurs ? » Prend ça Lisbeth. J'ai du mal à encaisser mais je ne montre rien. Je ne veux pas de sa pitié. Et je sais que si j'commence à pleurer Sevan changera d'optique, sera moins franc et donc moins dur. Alors oui ça pourrait être tentant, après tout je n'ai pas envie de rompre. Je l'aime. Seulement je veux que les choses soient claires entre nous d'ici mon départ. « J'peux pas t'empêcher de partir. Je ne suis que ton petit ami. Seulement je suis sérieux si tu pars c'est fini Lisbeth. » Je sens mon estomac se nouer. J'y avais pensé lorsque j'ai commencé à vouloir partir durant une année. J'le connais mon p'tit Sev. Seulement maintenant qu'il le dit à voix haute, que j'vois son regard plein de convictions se poser sur moi, cette rupture parait tant réelle que j'ai mal. Que dire ? Que faire ? Je ne sais pas... Mais il faut que je dise ou fasse quelque chose. Je m'approche donc de Sevan, m'empare de ses mains, dépose un baiser plein de tendresse sur ses lèvres puis lui lance la gorge nouée. « D'accord. » Je fais une pause. J'hésite. Tout va se jouer ici... « Je suis désolée. Mais j'pense que je vais partir. Je t'aime mais j'pensais que tu m'aimais assez pour me laisser partir. Que tu comprendrais. » Je vois dans son regard de la déception et ça me brise le coeur. « J'espère que tu seras heureuse Lisbeth. » Il me sourit malgré tout, puis s'en va.

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Voilà deux semaines que je suis à Vancouver. J'ai un peu de mal à m'habituer, je ne suis pas dans mon environnement "naturel" cependant j'me sens bien ici. L'année devrait être intéressante, amusante, bonne quoi. Finalement je ne suivrais peut-être pas mes cours par correspondance. Vancouver pourrait me convenir. Et alors que je marche à la recherche d'un bon resto que maman et papa me paieront grâce à la carte bleue on me fonce dedans. J'manque de tomber seulement le gars a le reflexe de me rattraper. « Vous pourriez faire attention ! » Il me regarde choqué et moi j'm'en fou je réajuste seulement ma tenue puis mes cheveux. « J'viens de vous sauver la vie, vous pourriez dire merci au lieu de ronchonner ! » Je lui lance un regard mauvais. « Vous rigolez ? Non mais quel culot ! De votre faute j'ai failli mourir, il était plutôt normal que vous essayez d'éviter de causer ma mort. » Je lui lance un sourire narquois. Ces hommes j'vous jure ! Il rit puis me lance « Alors vous ! Vous ne devez pa être du coin. J'vous offre un verre ? » Je le regarde plutôt décontenancée. Il n'y a pas d'ordre logique à cette rencontre mais je le trouve plutôt beau goss et en plus de ça il a le mérite de savoir comment étonner. « D'accord. » dis-je d'abord à demi-mot. Puis j'ajoute avec plus d'assurance « Mais j'ai faim donc je préférerais que vous m'emmeniez dans un bon restaurant. » Je lui lance alors un sourire quelque peu charmeur. « Bien entendu chacun paiera sa part. Je pourrais vous faire payer pour vous faire pardonner seulement je n'aime pas devoir quelque chose à un homme. » Je lui fais un clin d'oeil avant de le suivre.

Je suis dans la douche lorsque je reçois un sms. Je finis et lorsque je sors enfin, j'enfile une serviette autour de moi pour finalement m'apercevoir que Clyde m'a appelé. Cela fait cinq mois que nous nous fréquentons. Tout se passe bien, c'est différent avec Clyde qu'avec Sevan. C'est plus passionnel (normal c'est tout neuf) et étrangement plus sérieux. Peut-être le fait qu'il est plus âgé. Malgré tout je continue d'appeler Sevan. Je n'arrive à faire une croix sur lui. Je l'aime lui aussi. Je ne saurais dire si c'est plus ou moins que Clyde. C'est juste différent. Une fois habillée, coiffée, maquillée j'enfile une paire de chaussures et file vers chez Clyde. Je devrais peut-être le rappeler. Mais je dois lui dire quelque chose. Quelque chose qui ne se dit pas par téléphone. Je prends le volant et une fois face à chez lui, je doute. C'est trop tôt. Ca ne devait pas se passer comme ça. Que vais-je dire à mes parents ? Vais-je seulement oser leur dire ? La seule solution semble être Clyde. Je n'ai donc pas le choix. Oui il faut que je lui dise. Il faut que je lui dise que je suis enceinte. Et ce de plus de trois mois. Je le savais depuis plus longtemps, au fond de moi. Mais je n'arrivais pas à l'accepter, à assumer. Et maintenant j'en paie le prix. Je souffle donc un bon coup, sors de la voiture et sonne à sa porte. Dans ma tête je me prépare à tous les scénarios. Il risque de ne pas vouloir de cet enfant. Seulement ai-je le choix ? Je suis obligé de lui en parler. Il est ma seule chance de pouvoir garder l'enfant.... Puis j'aspire au fond de moi à une vie heureuse, à ses côtés, avec notre enfant. Mais je ne préfère pas trop y penser, pour ne pas être déçue. Seulement, alors que je me pensais préparée justement à tous les scénarios, je tombe de haut lorsque je m'aperçois qu'en fait non. Une femme m'ouvre la porte. Ce n'est pas tant ça qui me fait retomber de mon nuage c'est surtout le « Chérie qui est-ce ? » de Clyde. Je comprends alors plus ou moins ce qu'il se passe. Clyde m'avait sans doute appeler pour me demander de ne pas venir aujourd'hui. Alors que sa femme, ou peut-être compagne ou que sais-je était là. Je me demande où elle était passé durant ces cinq mois. Et alors que des millions de questions défilent dans ma tête j'aperçois une gamine, d'une dizaine d'années. Et en plus de ça, il a un enfant... Comme si ce n'était pas assez. Je suis muette, je ne sais que dire. Je souffle donc tout simplement un « Désolée, j'ai du me tromper d'adresse. » Je lui lance un sourire forcé et je m'en vais. Maintes fois j'ai voulu faire demi-tour, sonner à nouveau et tout lui dire. Mais chaque fois l'image de cette enfant de dix ans me revenait. Et je m'imaginais à sa place. Aurais-je voulu que la maitresse de mon père face demi-tour ? Sans doute pas. Je ne l'ai donc pas fait. Et ça, en partie à cause du fait que je me suis toujours menti sur la vie de famille pour être heureuse. Alors j'me disais qu'au fond, cette femme et sa fille avaient elles aussi, le droit de vivre dans le mensonge pour être heureuse.

« Êtes-vous certaine de faire le bon choix Mademoiselle Larsson ? » Quelle conne celle-là ! Elle m'a bien vu ? J'crois pas non. Sinon elle me poserait pas cette question à la con. J'suis énervée. Et au fond j'aimerais pouvoir avoir le droit de douter, de ne pas être certaine que c'est la chose à faire. Mais c'est pas le cas, je n'ai pas le droit à ça. « Oui certaine Madame. » J'ai la gorge serrée. J'ai envie de pleurer. Je sais que je le regretterais toute ma vie. Mais je n'ai pas d'autres choix . Malheureusement. Seulement j'peux pas être égoïste, j'suis plus toute seule. Oui aujourd'hui, maintenant, il y a aussi le bébé. Et j'dois penser à c'goss. Ce bout d'chou qui est mien. Suis-je prête à être mère ? Bien entendu. Mais le père lui, est loin de l'être. Il n'est déjà pas prêt à être en couple... Je soupire pour essayer de me calmer. J'peux pas craquer, pas devant le doc'. Elle en profiterait. Elle essaierait de me faire changer d'avis. Alors j'essaie de me calmer et je lance. « J'veux faire des études. Pour devenir pédiatre. J'suis pas prête. J'ai pas de père pour cet enfant et je sais qu'il mérite mieux que ça. J'veux pouvoir lui offrir une famille. Alors comme cette famille l'enfant ne l'aura pas avec moi, je veux le faire adopter. » Le médecin me sourit. Elle comprend. « Je vais vous mettre en contact avec une assistante sociale Lisbeth. Elle vous conseillera sans doute mieux que moi. » Je lui souris. Reconnaissante quelque part. « D'accord. »

J'ouvre les yeux, je suis très fatiguée mais surtout déstabilisée. Je le sens. Oui je sens qu'il me manque une partie de moi. Mon bébé. Ma moitié... J'ai envie de pleurer mais je dois rester forte. J'ai fais un choix. Enfin, ce choix s'est imposé à moi. J'ai donc fais ce qu'il fallait faire. Je regarde autour de moi. Discrètement je la cherche du regard. Je sais j'avais dit ne pas vouloir la voir. Je savais que ça serait trop difficile de lui dire au revoir dans ce cas. Malgré tout cette partie qui veut absolument la voir fait que j'enfile une robe de chambre et même si je sais que ce n'est pas raisonnable de me lever, je sors de ma chambre pour la chercher. Je veux la trouver de moi-même pour la simple et bonne raison que je ne saurais dire à voix haute que j'aimerais voir mon bébé. Celle que je vais abandonner. Lorsque j'arrive face à cette chambre à bébés dans laquelle elle se trouve je n'ai pas besoin de la chercher longtemps. Naturellement mon regard se pose sur elle, comme si j'aurais pu la reconnaître entre mille. Je souris niaisement. Elle est magnifique. C'est ma fille. Et c'est ne me disant que je ne peux plus me contrôler. En fait, ce n'est pas la mienne. Je sens mon coeur se resserrer et je manque alors d'air. Elle sera la fille de quelqu'un d'autre. D'une autre femme qui pourra contrairement à moi, lui offrir ce qu'elle mérite. Je suffoque tandis que les larmes coulent toutes seules. Je sais déjà qu'elle va me manquer. Toute ma vie... Mais je sais qu'il n'y aura pas de retour possible. Si je la donne à une famille je ne pourrais pas la lui reprendre. Je ne peux pas prêter mon bébé pendant un temps. Alors oui, il me faut l'abandonner. Ma mère me tuerait si elle savait ça. Elle me renierait. Elle me jetterait de chez elle et je ne pourrais offrir qu'une vie pitoyable à mon enfant. Ce n'est pas ce que je veux, elle mérite tellement mieux. Je pose ma main sur la vitre, l'effet d'optique fait que j'ai l'impression visuelle de la toucher. Soudainement une main se pose sur mon épaule. Le doc. Mon doc. Elle m'a beaucoup aidé et soutenu. Je lui serais toujours reconnaissante pour ce qu'elle a fait pour moi mais surtout pour ma fille. Elle lui a donné la chance d'avoir une vie meilleure. « Vous êtes sure qu'elle sera heureuse, qu'elle sera aimée autant que je pourrais le faire ? » Malgré tout j'ai besoin d'être sûre que ce sera le cas. Que les gens qui l'adopteront feront mieux que moi. Elle me prend alors dans ses bras et me souffle. « J'en suis certaine Lisbeth. Je connais l'assistante sociale, je veillerais personnellement à son bien-être. Je vous le promets. » Me voilà rassurée. Sans doute uniquement pour un temps. Mais c'est assez pour me décider à ne plus l'épier à travers cette vitre. « Merci. » Je lui souris puis je souffle un "je t'aime" muet à mon bébé, lui envoie un baiser et le cœur malgré tout lourd je pars faire ma valide. Il me faut partir et vite. Sinon je sais que je vais changer d'avis. Et je suis trop jeune pour ça mais surtout je n'ai pas la possibilité de pouvoir la garder avec moi...

« Quoi ? » Je suis sur le choc. Je ne sais pas si j'dois exploser de rire car c'est une mauvaise blague, ou pleurer parce que c'est la vérité et que j'viens de perdre l'un des seuls gars que j'ai réussi à aimer. « Ce n'est pas drôle Sev'. Tu peux pas te marier. Pas avec elle en plus. » Il ne ment pas. J'le vois dans ses yeux, sur ses traits. Il est sérieux. Il va se marier. Avec une autre fille que moi. J'suis dévastée oui, mais surtout déçue. Moi qui pensais qu'il m'aimait... « Tu voulais que je fasse quoi Lise ? T'es partie alors que tu savais ce que ça signifiait pour moi si tu partais. C'est toi qui a mis fin à notre histoire. » Non... Oui. Enfin peut-être qu'il y a une once de vérité dans ce qu'il dit. Mais de là à ce qu'il demande en mariage cette pouffe... Non. J'savais pas que ça signifiait ça pour lui. La fréquenter à la rigueur. Mais lier son futur, son destin aux siens. J'peux pas le concevoir. J'peux pas l'accepter. « Sinon tu vas bien ? Vancouver c'était comment ? Tu es resté plus d'un an... » C'est donc ça ? C'est pour ça qu'il l'a demandé en mariage ? M'a t-'il seulement attendu un an étant donné que je lui avais promis que ça ne durerait qu'un an ? « J'ai dû rester plus longtemps. Puis ne fais pas comme si ça t'intéressait. Je t'ai appelé. De nombreuses fois. Tu n'as jamais répondu et encore moins rappelé. » Je vois dans son regard que mes mots lui font mal. Mais moi aussi j'ai mal. J'avais peur de revenir, de devoir lui mentir sur ma grossesse. J'avais même des remords pour avoir eu une aventure à Vancouver. Mais lui il a fait pire, il m'a remplacé. « Bref. J'dois y aller. » Je lui lance l'invitation à son mariage qu'il m'a envoyé. Contre toute attente il m'attrape par le bras et plaque ses lèvres sur les miennes. Je voudrais pouvoir lui rendre son baiser. J'en ai envie. Mais je ne peux pas. « T'as plus le droit de faire ça. Lâche-moi ! » Une fois défaite de son étreinte je m'en vais. Oui cette fois c'est moi qui part et c'est lui qui m'abandonne. J'ressens alors ce qu'il a du ressentir lorsqu'il a fuit lors de mon départ. « LISBETH ! » J'voudrais me retourner. Lui dire de ne pas se marier. Lui demander pardon et puis nous aimer jusqu'à la fin de nos jours. Seulement je n'y arrive pas. Clyde, le bébé, son mariage, tout ça c'est trop pour moi et au final j'me dis que c'est peut-être un signe. Nous n'étions sans doute pas faits l'un pour l'autre... Et ça c'est dur de l'accepter.

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Je sors de la douche, m'essuie, replace plus ou moins bien mes cheveux et je sors de la salle de bain, en serviettes. « ALEEEX! » Il arrive, en feintant de ne pas être ni gêné, ni déstabilisé de me trouver quasi-nue. Ça m'amuse. Surtout depuis que lui et moi avons gouté au plaisir charnel. Je lui souris et lui lance « Dis-moi, aujourd'hui j'ai un rendez-vous. Tu penses que je devrais mettre ma robe noire ou la bleue que j'ai acheté la semaine dernière ? » Je lui lance alors un regard charmeur. « Tu devrais déjà enfiler des sous vêtements Leen. » Je souris de plus belle. « Roh allez fais pas le timide, tu m'as déjà vue en tenue d'Eve, j'ai une serviette là. Alors oui en dessous je suis nue... Mais bon ce n'est pas ça qui pourrait te faire succomber n'est-ce pas... » Je joue, un peu, beaucoup avec lui. Et j'adore ça. Je m'approche d'Alex et alors que mon regard se pose dans le sien je reprends « Il en faut plus pour que le grand Alexander craque... » Une certaine chaleur s'empare alors de moi. Chaque fois c'est la même chose. Je joue, mais j'suis prise à mon propre jeu. Maintenant j'ai envie de lui. J'me répète donc " contrôle-toi Lise, contrôle-toi " mais au fond je n'en ai pas envie. J'ai envie de sentir ses mains sur mon corps. De sentir la douceur de ses lèvres sur les miennes. Puis au bout d'un moment, de le sentir en moi. Oui j'aime cet instant où Alex m'appartient tout autant que je lui appartiens. Car dans une étreinte, durant un instant nous prenons possession l'un de l'autre. Jamais ça ne dure, il n'y a que ça entre nous. Le sexe et une étrange affection. De l'affection loin d'être amoureuse certes. Mais une affection certaine. En fait nous devenons contre notre gré sans aucun doute des amis. Des amis qui couchent ensemble. Si bien d'ailleurs, qu'après avoir cessé de lutter et avoir pris mon pied avec mon ami tandis que je repars me préparer il me lance « Met la noire, elle te met bien plus en valeur. » avant d'ajouter « C'est qui ce mec sinon ? T'es sur qu'il est fréquentable ? » Je souris. Je sais que ce n'est pas de la jalousie. C'est tout autre chose. Quelque chose qu'il n'avouera jamais. De l'inquiétude. Oui c'est rare pour mon beau blond de s'inquiéter pour quelqu'un d'autre que lui. « T'en fais pas va. J'suis une fille prévoyante et sérieuse. » On s'esclaffe en cœur. La blague... Oui... Une fois notre sérieux retrouvé il me lance alors que j'suis toujours entran de me préparer dans ma chambre. « Ouais mais fais attention à toi Leen j'ai pas envie de devoir casser la gueule d'un con. » J'suis étonnée qu'il me dise ça comme ça. C'est vachement ambigu pour quelqu'un qui ne veut guerre montrer qu'il ne pense pas qu'à lui. « T'inquiètes pas pour moi j'te dis. » Je souris malgré tout, j'aime l'idée qu'il tienne assez à moi pour casser la tronche d'une de mes conquêtes qui ne m'estime pas à ma juste valeur. « T'fais pas de films comme ça, c'est juste que j'veux pas payer le loyer seul. » Je ris. Ouais ouais c'est ça il m'la fait pas à moi. J'commence à le connaître le Moretti. Une fois prête j'sors de ma chambre et lui lance « Alors comment tu m'trouves chéri ? » J'sais qu'il a horreur que j'l'appelle comme ça. Et moi j'adore. C'est balo. On dirait un p'tit couple, nous sommes trop gnons... Ou pas.

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Ma Coleen

Bienvenue officiellement kekette

Bon courage pour ta fiche et surtout si tu as le moindre problème, tu me MP et même si tu n'as pas de problème XD omg

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T'inquiètes pas ma kekette dès que j'ai un prétexte pour t'harceler j'te mpotte ! I love you

merci pour la bienvenuuuue omg

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J'en doute pas *-*

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welcome (a) candice mamamia

bonne chance pour ta fichounette.

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RACHEL !

merci beaucoup beauté. omg

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Bienvenue et bonne chance pour ta fiche ^^

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Merci beau goss ! I love you

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De rien jolie mademoiselle ^^

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Depuis le temps que Alex l'attend son scénario ! Tu n'aurais pas pu choisir mieux en avatar, Candice est parfaite

(Je la prends tout le temps en plus XD)
En tout cas RESERVE MOI UN BIG MEGA TROP BON LIEN mamamia

BIENVENUE PARMI NOUS ET BON COURAGE POUR TA FICHE !
Du coup, j'pense que c'est Alex qui s'occupera de te valider et tout ça ^^
En tout cas si tu as besoin, nous sommes là et j'arrete de parler pour ne rien dire..

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C'est clair depuis le temps que je l'attends ^^. Tu es la quatrième qui s'inscrit... Deux ont commencé leur fiche (une est encore dans les fiches en danger), la troisième n'a jamais posté et puis il y a toi.

J'espère que tu seras la bonne omg