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Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love.

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MessageSujet: Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Icon_minitimeJeu 26 Jan - 17:59

jersey zeppelynne hasting
featuring shenae grimes

« I'm still loving you, I need your love. »
nom ৩ Hasting. prénom(s) ৩ Jersey Zeppelynne. surnom(s) ৩ J'ai eu beaucoup de surnoms comme pucinette, Jeje ou Zep. Mais aucun ne me plaisait. Du coup, je n'ai pas de surnoms. âge ৩ Vingt-et-un ans. date et lieu de naissance ৩ Dix neuf aout mille neuf cent quatre vingt dix à Barrow en Alaska. statut civil ৩ Je suis actuellement célibataire mais éperdument amoureuse d'un homme. études/métiers ৩ Vendeuse dans une librairie. groupe ৩ J'avance dans l'hiver à force de printemps. célébrité ৩ Shenae Grimes.
→ ES-TU HEUREUX DE VIVRE A BARROW EN SACHANT QUE LE CLIMAT EST CONTRAIGNANT ?
Je suis partie à l'âge de seize ans mais aussi loin que remonte ma mémoire, j'aimais particulièrement me rouler dans la neige qui venait de tomber. J'ai toujours adoré la neige et j'ai été gaté en habitant à Barrow. Malgré le froid qui donnait des couleurs à mes joues et rendait mes lèvres violettes, j'étais heureuse de vivre dans ce climat si différent de ceux qu'on peut trouver ailleurs. J'ai d'ailleurs été dépaysée quand j'ai atterrie en Italie.
→ DEPUIS COMBIEN DE TEMPS Y VIS-TU ?
Comme dit à la question précédente, je suis partie l'âge de mes seize ans et je viens tout juste de revenir à Barrow. Seulement, c'est ma ville natale. J'y suis née et j'y ai passé toute mon enfance ainsi que mon adolescence. Je n'avais encore jamais quitté ma petite ferme et mes voisins si surprenants.
→ QUAND LES TRENTE JOURS DE NUIT ARRIVENT A BARROW, PREFERES-TU RESTER OU PRENDRE L'AVION POUR UN AUTRE ETAT ?
Je suis toujours restée. Peut être parce que je n'avais pas les moyens de prendre un billet d'avion ? Cependant, j'ai toujours trouvé cette expérience enrichissante et très exceptionnelle. De plus, la ville fait beaucoup de choses pour nous rendre ce mois agréable. Alors pourquoi ne pas rester ?
→ QU'EST-CE QUI TE MOTIVE A RESTER DANS LA VILLE DE BARROW ?
Tout d'abord car c'est ma ville natale. J'y ai grandi, j'ai tout vécu la bas. Mais désormais, c'est plus pour l'amour que je reste. Je suis amoureuse d'un homme et lui est ici. Alors je me dis que c'est là qu'est ma place également.
PSEUDO/PRENOM ৩ Aurélie/Almost Lover. ÂGE ৩ Dix huit ans. PAYS ৩ France. PRESENCE ৩ Tous les jours ! COMMENT AS-TU DECOUVERT LE FORUM ? ৩ Je suis la fondatrice. QU'EN PENSES-TU ? ৩ MAGNIFIQUE HEHE. TON PERSONNAGE EST-IL UN SCENARIO OU UN INVENTE ? ৩ Scenario. CODE DU REGLEMENT ৩ Pas besoin, i'm the bigboss. UN PETIT MOT POUR LA FIN ৩ JE VOUS AIME ♥

Code:
[color=#c7b798][b]SHENAE GRIMES[/b][/color] Ϟ z. jersey hasting


Dernière édition par Z. Jersey Hasting le Jeu 26 Jan - 18:50, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Icon_minitimeJeu 26 Jan - 17:59


Jersey Zepplynne Hasting a pointé le bout de son nez rose il y a vingt-et-un ans déjà dans la ville de Barrow en Alaska, le dix-neuf août à vingt trois heures cinquante neuf. Elle pouvait pas faire minuit, non. Ce qui montre déjà que la demoiselle est quelqu'un de très compliqué. Ou peut être avait-elle peur des douze coups de minuit ? Serait-elle une Cendrillon version moderne ? En tout cas, c'est de l'union de Margarett Juliet Fratanelli, de son nom de jeune fille, et de son époux Andrew Liam Hasting, tout deux fraichement mariés, que ce magnifique bébé potelé vit le jour. Ils se souviennent encore de ce moment comme si c'était hier. Ce moment qu'ils considèrent, comme pratiquement tous parents, le plus beau jours de leurs vies laissant descendre leur mariage en deuxième position. Lorsqu'ils ferment les yeux, ils peuvent revoir la scène dans les plus infimes détails. Les cris rassurant du nouveau né, ses pleurs, le premier contact des bras de sa mère qui l'entouraient le serrant bien fort contre sa poitrine, les doigts protecteurs du père qui lui caressaient délicatement la joue, les traits semblables qu'ils pouvaient déjà discernés et la joie immense qu'ils ressentirent lorsqu'ils contemplèrent leur bébé, leur enfant, le fruit de leur amour.

Les enfants grandissent vite, à une allure fort. Les parents sont souvent choqué de la vitesse et restent toujours surpris, même après plusieurs années, des réactions de leurs progénitures. Ils les revoient toujours en couche culotte mais jamais en parfait gens élégants. Pour eux, l'enfant reste toujours leur petit bébé qui marchait à quatre pattes dans le salon et qui mangeait le sable dans les bacs au parc. Pour Jersey, la demoiselle au origine italienne, c'était pratiquement la même chanson. Elle passait toute son enfance dans la ferme de ses parents. Malgré qu'elle soit loin du luxe qui pouvait l'entourer, Jersey a été élevée dans le respect d'autrui, la générosité mais également dans la responsabilité. Peut être essayait-on de la faire grandir plus vite que les autres enfants, car la petite n'avait même pas encore atteint les dix ans. Mais au fil des années, elle apprit une chose, ou plutôt une valeur, dont son père prit le plus grand soin de lui enseigner.

Un matin où le coq, entourée de ses nombreuses prétendantes, chantait à gueule ouverte dans le poulailler pour inciter les résidents de la ferme à sortir du lit pour donner leurs visages à un soleil radieux, Jersey était déjà a table entrain de déguster les succulents pancakes au sirop d'érable que sa mère avait préparé avec un grand amour sorti du plus profond de son coeur. Toujours aux fourneaux à préparer une deuxième tournée, le père lisait le journal en buvant son café, étant assit sur la chaise à côté de la jeune fille. Ses lunettes rectangulaires disposées sur le bout de son nez lui donnaient un air tellement sérieux. Jersey respectait cet homme plus que n'importe qui, il n'avait pas eu la chance de poursuivre de grandes études car personne ne pouvait lui payer de quoi s'instruire mais pourtant, il était très cultivé et il défendait certaines valeurs importantes à ces yeux que la gamine d'à peine six ans voulait absolument connaitre et transmettre à son tour pour la prochaine génération qu'elle espérait engendrer un jour, dans longtemps tout de même. Mordant à pleine dents dans le pain qu'il y avait dans son assiette, elle regardait chacun de ses gestes et surtout, à quel point il pouvait être concentré et intrigué dans sa lecture. Comme tout les matins, il se renseignait sur les évènements locaux mais aussi du monde car comme il disait : « Il faut se tenir informer de ce qu'il se passe autour de nous, ne pas être un ignorant, car nous vivons dans ce monde et les changements sont constants, il ne faut pas être pris au dépourvu et puis, tu passeras pas pour un obsolète. ». Un filet de sirop coulait dans le coin des lèvres de la fillette qui contemplait avec admiration son père. « Ah, les revenus des ménages ont encore baissé cette année ! Nous finirons par être un pays pauvre ce n'est qu'une question de temps. » Jersey n'était pas dupe, elle se rendait compte que ses parents n'étaient pas des riches gens car la petite n'avait le droit qu'à des bottes de pluie pour sortir. Les parfaites sandales roses étaient plutôt chères et en plus de ça, ses parents se réunissaient tout les soirs devant la télé pour discuter entre eux des récentes factures. Après un long moment et prenant son courage à deux mains, elle déposait son pain dans son assiette puis elle risquait une question qu'ils redoutaient affreusement : « Dis Papa, c'est quand que je pourrais aller à l'école ? » Le dit « Papa » levait ses yeux par dessus le haut de ses lunettes et la regardait un moment sans ouvrir la bouche. Ensuite, il plia son journal avant de le mettre sur la table, à côté de ses couverts. « Le savoir est quelque chose de magnifique, de précieux, mais qu'il faut mériter. Ton esprit sera digne du savoir si tu te donnes la capacité, les moyens, pour le connaitre et le maitriser », lui disait-il d'une voix sérieuse, les mains jointes. Margarett avait cessé tout mouvement pour écouter attentivement leur conversation. Jusqu'à maintenant, Jersey n'avait jamais eu la chance de fréquenter une école, faute de moyens. « Je veux avoir ces moyens ! Je pourrais t'aider à la ferme, avec les poules ou même donner à manger aux vaches, je pourrais aussi nettoyer les écuries ! » S'écriait l'enfant. Difficile à croire qu'une fille de six ans portait un tel discours. En réalité, elle avait surpris une conversation entre ses parents la veille qui portait sur leur découvert à la banque et le manque de manœuvre à la ferme. Ces temps-ci étaient rudes...



Au final, Jersey aidait ses parents à la gestion de la ferme. Elle ramassait les œufs frais dans le poulailler repoussant le coq qui l'attaquait tout le temps à l'aide d'un parapluie, nettoyait le crottins dans les écuries, le terrain pour les chevaux et les vaches et elle faisait rentrer à cheval les animaux qui étaient dans les champs lorsqu'elle su monter. Vu l'immense travail et l'aide qu'elle procurait aux fermiers qui leurs faisaient économiser pas mal d'argent, ils lui payèrent en contre partie ses études. Seulement, l'école primaire et le collège n'étaient pas comme elle l'espérait. Beaucoup trop "mature" pour les gens de son âge, beaucoup se moquait d'elle et de sa pauvreté. Sans cesse, elle ramassait des remarques dans le couloir sur ses chaussures, d'autres lui disaient de retourner balayer la merde et encore sur la situation financière de ses parents. Les croches pieds dans les couloirs, les boules de gomme qui atterrissent comme par hasard dans ses cheveux mais bien sur, personne n'a jamais rien lancé. De même pour les flans qui s'écrasaient violemment mais "accidentellement" dans ses cheveux lors des repas à la cantine. Les enfants sont parfois des créatures infectes. Jersey aurait pu refuser d'aller à nouveau à l'école, pleurer pendant des heures le soir au bord de sa fenêtre ou encore se confier à ses parents pour essayer qu'ils arrangent ça en adultes. Mais rien de cela. Certes, parfois la demoiselle s'adossait contre le rebord de la fenêtre pour admirer les étoiles afin de laisser couler une ou deux larmes le long de ses joues, d'autre fois elle jouait du piano ou de la guitare après avec grimper sur le toit de sa maison mais rien de plus. Elle estimait que personne n'avait le droit de lui gâcher son plaisir d'apprendre et sa chance de se retrouver à l'école car c'était quelque chose que ses parents auraient adoré aussi mais qui n'ont pas pu. Elle voulait les rendre fières alors rien ne pouvait sous estimer sa force.

Jersey fut persécuté pendant un long moment par ses camarades de classe mais ça ne l'empêchait pas d'avoir de bonnes notes et de passer chaque année en classe supérieur. Pourrons-nous la considérer comme une intello ? A vous de voir mais sachez qu'elle n'a jamais aimé les préjugés et les étiquettes collées d'office. Seul son meilleur ami avec qui elle a grandit, Steven, était là pour l'aider à surmonter ses épreuves. Avec ceci, la jeune fillette n'a pas eu l'enfance facile et donc, elle n'a jamais connu le vrai sens du mot amour. Elle croit savoir ce que s'est mais tout ce qu'elle a appris, c'était dans les livres. Un sentiment stimulé par une partie du cerveau. La demoiselle a toujours été attirée par la psychologie, l'étude du cerveau. Pendant un long moment, elle se voyait psychologue mais elle finit par s'orienter vers la médecine pour ensuite prendre la spécialité de neurochirurgie ou de cardiologie. Elle n'a pas tout à fait sur encore dans son orientation pour l'avenir mais elle y pense chaque soir.

C'était le jour de son quatorzième anniversaire. La jeune brunette était dans sa chambre à écrire dans son journal intime ses dernières impressions sur cette journée plus éprouvante qu'hier mais toujours moins que demain. Le jour de son anniversaire était, comme chaque année, semblable à tous les autres jours. Après tout, mis à part ses parents et son meilleur ami, personne n'était au courant. Elle trouvait que c'était mieux ainsi puisqu'elle pensait que ses autres camarades de classe en profiteraient pour lui donner la pire journée de sa vie. A l'étage du dessous, sa mère Margarett se donnait tant de mal pour lui préparer une soirée digne de sa petite princesse. Stressée mais aussi active, la jeune femme souhaitait que tout soit parfait pour cette soirée qu'elle espérait être le plus beau jour de la vie de la fillette. Qui aurait cru que ça serait le pire ? Sa maman était très empathique de sa fille. La peine qu'elle ressentait lui en procurait deux fois plus. Quelle est le pire pour une mère de ne savoir rendre heureuse sa fille unique ? « Jersey ? Descend dans le salon s’il te plait ! » lui hurlait son père pour qu’elle l’entend de l’étage. La jeune adolescente terminait la dernière phrase dans son journal puis elle allait le reposer derrière un tableau de sa chambre en guise de coffre secret. Se regardant une dernière fois dans le miroir de son armoire, elle replaçait une mèche de ses cheveux derrière son oreille en contemplant son reflet. Pas très mince mais pas très grosse non plus, elle ne se trouvait pas forcément jolie du visage. A dire vrai, personne ne s’était entiché d’elle. Jersey soupirait discrètement avant de descendre les marches d’escalier et d’être plongée dans le noir qui occupait la salle à manger. « Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire Jersey… » commençait de chanter sa mère qui fut bientôt accompagnée par son père et son meilleur ami qui était invité pour cette occasion particulière. Les quatorze bougies disposées sur le gâteau au chocolat avec nappage de pate d’amande offraient un peu de lumière sur les visages souriants et sur les yeux illuminés de l’adolescente. Margarett s’avançait lentement vers la table en bois. Seulement, c’est à cet instant précis que toutes les voix se tuent. Seul le bruit du gâteau s’écrasant au sol se mit à raisonner dans la pièce. Le gâteau fut rapidement suivi par le corps frêle de la mère. Comme endormie, ses yeux étaient clos et le visage serein. Le meilleur ami de l’adolescente se précipitait pour allumer la lumière alors que le père se jetait à genoux vers sa femme. Les hurlements de l’adolescente, l’appelant, fut rapidement ensevelis sous des sanglots en venant rejoindre son père. Celui-ci se mit à vérifier son pouls qui était désormais inexistant alors qu’elle appelait les secours. « Ma mère est tombée, elle ne bouge plus et ne respire plus ! » s’empressait-elle d’annoncer à la personne à l’autre bout de la ligne en contenant ses larmes afin de paraitre clair. Son meilleur ami, impuissant face à cette situation, vint la prendre dans ses bras pour lui montrer son soutien. Monsieur Hemingway déboutonnait le chemisier de son épouse et déposait la paume de sa main dans le milieu de sa poitrine afin de pratiquer le massage cardiaque alterné avec le bouche à bouche. Il lui murmurait de se réveiller, de ne pas le laisser, mais il n’y avait plus rien à faire. Quinze minutes plus tard, les secours arrivèrent et prirent la relève en utilisant un défibrillateur. Les battements de son cœur ne repartaient pas. « Femme d’environs la trentaine, morte suite à un infarctus, il y a dix minutes. » anonnçait un des ambulanciers avant de présenter toutes les condoléances à la famille. Son père hurlait de ne pas lui enlever l’amour de sa vie alors qu’ils embarquaient le corps inerte dans l’ambulance. Il se tournait vers sa fille et elle pouvait lire dans ses yeux toute la haine qu’il lui portait désormais. C’est à ce moment-ci, lorsqu’elle comprit la fureur qui emplissait ses yeux, que sa vie descendait tout droit vers l’enfer…



Quelques mois ont passé et les secondes devenaient de plus en plus insupportables. La maison était remplie d'un vide lourd et un silence pesant régnait dans toutes les pièces. Son père ne lui adressait plus la parole ou du moins, uniquement lorsque c'était réellement nécessaire. Cela faisait quelques années déjà que Jersey et son père vivant sans sa mère. La jeune adolescente était devenue une jeune femme, âgée de seize ans qui s'occupait de toute les corvées ménagères de la maison ainsi que de récupérer son père dans les bars miteux dans lesquels il allait. Il s'est mit à boire du matin jusqu'au soir en restant assis sur son fauteuil en cuir puis la nuit dans des bars. Lorsqu'il buvait, il était tout le temps en colère. Au moindre son qui sortait de la bouche de la demoiselle, ça partait. Alors que Jersey pensait que sa vie n'allait que descendre un peu plus et qu'elle s'enfoncerait dans les profondeurs de la terre, il y eu cette soirée qui en un sens, à changer sa vie.

Une heure du matin, Jersey était assise dans son lit au grenier à écrire dans son fameux journal intime qu'elle ne quittait jamais. Elle en avait besoin plus que jamais désormais. Son meilleur ami n'étant plus, son seul refuge était les lignes qu'elle écrivait pour se vider la tête, afin de s'éloigner du rester du monde seulement l'espace de quelques instants. Et qu'est-ce que c'était reposant pour la jeune fille de ne plus se préoccuper de ce qui pouvait l'entourer. Mais la réalité revint assez rapidement lorsque son regard heurta malencontreusement son réveil qui indiquait qu'il était déjà plus de minuit. Son père n'était toujours pas rentrée et il était de son devoir de le ramener à la maison, une fois de plus. S'extirpant de son lit, elle prit son sac ainsi qu'une veste puis se plaçait en face du miroir. La demoiselle avançait quelques mèches sur son visage pour cacher l'énorme bleu sous son oeil qui virait au violet. Elle savait pertinemment que ce soir, elle y aurait encore le droit.
Quelques minutes plus tard, elle était devant l'enceinte du bar où se rendait habituellement son père. En poussant la porte, elle le cherchait du regard. Comme à son habitude, il était assis sur un tabouret du comptoir, un whisky en main, peinant à articuler. C'est d'un geste tendre et délicat, qu'elle déposait sa main sur son épaule. « Il faut rentrer maintenant… » murmurait-elle pour tenter d’apaiser la colère qui ne tardait à sortir. Aucune réponse ne sortait et désormais, la salle était plongée dans le silence. Tous les soirs, elle venait le ramener à la maison et tous les soirs, il lui faisait une scène. Qui aurait-cru que ce soir là aurait été plus violent que les autres ? Alors qu’elle insistait avec une délicatesse à en couper le souffle, dans un excès de rage, il se levait à en faire tomber son siège. « Je n’ai aucun ordre à recevoir de toi, enfant ingrate. C’est à cause de toi si Margarett est morte. C’est entièrement de ta faute ! » lui crachait-il en plein visage. C’était semblable à un coup de poignard qu’elle venait de recevoir en plein cœur. Les lèvres entrouvertes, la jeune demoiselle désorientée ne savait quoi ajouter. En guise de réponse, elle partit se réfugier à l’extérieur, s’installant sur le trottoir alors que son père recommandait un autre verre. Jersey, qui n’avait pas pleuré depuis longtemps, se surprit à sentir des larmes perlées sur ses joues. Elle vint cacher son visage entre ses mains en essayant de se maitriser. C’est alors qu’une personne s’installait à côté d’elle en lui déposant une verse sur les épaules. Perturbée, elle risquait un regard vers elle. C’était le jeune homme qui trainait souvent dans ce bar, elle l’observait discrètement parfois tout en évitant de se bercer d’illusions. Qui aurait cru qu’ils vivraient ensemble une histoire des plus merveilleuses ?

Quelques années plus tard, ne supportant pas de voir sa fille dans les bras d'un homme, son père ne mit pas longtemps pour embarquer toutes leurs affaires dans les camions déménagements en direction de l'Italie. Jersey fût prise au dépourvu, elle était devant le fait accompli. Elle ne pouvait pas rester, ni même dire au revoir à son amour. De force, elle a été embarquée dans la voiture. Le coeur meurtri, elle se mit à penser que son père souhaitait lui rendre la vie malheureuse comme elle lui avait rendu la sienne. Comme à son habitude, chaque soir son père la battait chaque fois un peu plus fort que la précédente. Coupée du monde extérieur, c'est dans sa ferme loin de Morgan, que Jersey prit trois kilos et commençait à avoir des nausées. Se rappelant du moment où elle et son amour ne s'était pas protégée, elle prit un test à la pharmacie qu'elle s'empressait d'utiliser une fois arrivée chez elle. Patientant assise sur le rebord de la baignoire, elle prit le test avec vivacité une fois que le minuteur avait sonné la fin. Positif, Jersey attendait un enfant, un bébé de lui, le fruit de leur amour.




Si seulement toutes les fins étaient comme les Walt Disney : « Ils eurent des enfants et vécurent heureux jusqu’à la fin des temps ». Si seulement c'était possible, Jersey était bien décidé à garder cet enfant et de rejoindre son bien aimé en Alaska par ses propres moyens. Son père n'était pas du même avis en découvrant le test de grossesse positif dans la poubelle de la salle de bain. Il ne lui a pas fallu longtemps pour attraper sa fille par les cheveux alors qu'elle montait les escaliers et pour la tirer afin de lui faire dévaler les escaliers. Jersey eut un bras cassé et une fausse couche. En plus de tout les bleus sur le visage et sur le corps du à la chute et des coups antérieurs qu'elle reçu. Mais elle sortit de l'hôpital au moins avec une volonté en normes pour se défaire de l'emprise de son père. Alors qu'il faisait une fois de plus la tourner des bars, Jersey remplissait des valises avec toutes ses affaires puis pris un taxi en direction de l'aéroport.

La voici de nouveau à Barrow avant de retrouver son amour perdu, bien décidé à lui raconter toutes les péripéties de sa vie ainsi que le fait qu'il aurait pu avoir un enfant ensemble. Seulement, elle n'a plus seize ans mais vingt-et-un ans désormais. Les choses changent et les surprises sont au rendez vous.



Dernière édition par Z. Jersey Hasting le Jeu 26 Jan - 18:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Icon_minitimeJeu 26 Jan - 18:02

bienvenue mademoiselle !
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MessageSujet: Re: Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Icon_minitimeJeu 26 Jan - 18:02

please mamamia please mamamia please mamamia please mamamia MA JEZZY please mamamia please mamamia please mamamia please mamamia
friends Trop content que le scénario t'es plus, merci encore de l'avoir pris heart fear
love Je vais de se pas te construire un temple en allumettes... carton

Bienvenue quand même, enfin re bienvenue pom pom bonne chance pour ta fichounette calin
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MessageSujet: Re: Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Icon_minitimeJeu 26 Jan - 18:23

Re-bienvenue ♥️
Bon courage pour ta fiche fesses
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MessageSujet: Re: Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Icon_minitimeJeu 26 Jan - 18:28

HIHI MERCIIIIIIIIIIIIIIIIII <3
Je pense que j'ai terminé l'histoire. Je me mets au reste !
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MessageSujet: Re: Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Icon_minitimeJeu 26 Jan - 18:57

Tout me semble parfait je te valide avec plaisir ♥️

(Tu es ma première validation omg Grand moment émotion imotion )
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MessageSujet: Re: Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Icon_minitimeJeu 26 Jan - 18:58

Attends, faut l'avis de Kristopher ! xD
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MessageSujet: Re: Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Icon_minitimeJeu 26 Jan - 18:58

Ah merde --' ... Et le boulet du jour est MOI !!
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MessageSujet: Re: Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Icon_minitimeJeu 26 Jan - 18:58

MDR Mais non t'inquiètes !
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MessageSujet: Re: Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Icon_minitimeJeu 26 Jan - 19:08

Bienvenue parmi nous friends
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MessageSujet: Re: Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Icon_minitimeJeu 26 Jan - 19:12

Mais j'aime t'as fiche tu le sais XD tes fiche sont toujours plus que parfaite ♥♥♥♥ Donc tu peux la validé ma Katy ♥
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MessageSujet: Re: Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Icon_minitimeJeu 26 Jan - 19:14

Donc je peux maintenant te valider ♥
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MessageSujet: Re: Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Jersey ☂ I'm still loving you, I need your love. Icon_minitime

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