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I need you, little sis' ღ CATERINA&MAXYNE

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ADMINISTRATRICE we are the world
Maxyne W. Potter
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Maxyne W. Potter
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Âge : Vingt-huit ans
Situation : Compliquée
Occupation : Militaire (Grade Colonel) dans l'armée de terre
Mon secret : Sort avec un homme marié et vient de perdre leur bébé

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MessageSujet: I need you, little sis' ღ CATERINA&MAXYNE I need you, little sis' ღ CATERINA&MAXYNE Icon_minitimeLun 27 Fév - 16:40

Olivia Caterina Ravenwood
&
Maxyne Willow Potter.


(c) Spirit & BeautyLaly
« Avant que tu ne parles, on doit pouvoir lire sur ton visage ce que tu vas dire. »


    Caterina Ravenwood était la personne que je considérais comme ma petite sœur. Nos parents se connaissaient, ils étaient amis alors je l’ai vue grandir. Nous avons six ans d’écart, alors je ne sais pas, je me sens protectrice envers elle. Et, en même temps, j’avais confiance en elle. Je lui trouvais une maturité que certaines personnes de son âge n’avaient pas. Alors, il m’arrivait de me confier à elle. Lorsque je lui avais raconté que je sortais avec un homme marié, il y a maintenant plus de deux ans, elle ne m’avait pas jugée. Elle m’avait épaulée au contraire. Et j’appréciais ça de sa part. J’avais Eden également. Mais, malgré le fait qu’elle soit ma meilleure amie depuis les couches-culottes, Eden était ce genre de personnes qui jugeaient. Je ne lui en voulais pas. A dire vrai, je la comprenais. Et je l’aimais telle qu’elle était. Elle était ma meilleure amie. Mais, cela faisait aujourd’hui une semaine que j’étais sortie de l’hôpital. Une semaine jour pour jour. Une semaine que je ne sortais pas de chez moi. Après tout, rien ne pouvait me faire sortir. Mon métier était d’être militaire et j’avais été contrainte de rentrer chez moi après la mort d’Alec. Cela faisait trois ans et je n’avais pas été réintégrée. Je ne savais pas quand je le serais. J’espérais l’être un jour. Mon grade de colonel ne me suffisait pas, je voulais plus. Ma place était au front et non à Barrow, bien que j’aimais cette ville, ce n’était pas ma place. J’avais choisi ce métier pour servir mon pays. Et j’avais été renvoyée chez moi. Parce que j’avais perdu mon meilleur ami. Parce que j’avais perdu l’homme qui me faisait tenir face à toutes les horreurs que l’on voyait. J’étais rentrée. J’étais tombée amoureuse d’un homme marié. Cela faisait deux ans et demi. Et, cela faisait une semaine que j’avais perdu mon bébé. Et que je restais chez moi. Je n’arrivais même pas à pleurer. Cela faisait des années que je n’avais pas versé une larme. Ça me faisait peur autant que ça me pouvait que j’étais forte. Pendant cette semaine, j’avais voulu aller voir Rosy. Elle aussi était ma meilleure amie. Mais j’étais tombée sur son colocataire, Phoenix. En voyant dans l’état dans lequel j’étais, il m’a faite rentrer et il a voulu m’aider. Mais je n’ai rien dit. Rien dit parce que je ne le connais pas. Rien dit parce que j’avais besoin de le dire à quelqu’un en qui j’avais pleinement confiance. Surtout, j’avais besoin d’être prête. Et aujourd’hui, j’avais besoin d’en parler à quelqu’un qui ne me jugerait pas. Et ce quelqu’un était assurément Caterina. Après sept jours en étant sortie qu’une ou deux fois, je m’étais levée aujourd’hui avec la ferme intention d’aller voir ma petite sœur de cœur. Même si, je l’avouais, je m’étais levée assez difficilement. Comme si rester couchée m’empêchait de penser à ce bébé perdu. Pourtant, j’avais programmé un avortement mais j’avais fini par hésiter. Et, finalement, je n’avais plus eu le choix. Et je me sentais bizarre. Je ne savais pas trop si je voulais être mère, je ne savais pas trop si j’avais les capacités pour être mère. Je n’en savais rien. Je me sentais juste vide pour le moment. Alors j’avais un peu de mal à me lever depuis une semaine. Par chance, je ne devais pas voir Jake. Il m’avait téléphonée, il m’avait envoyé des messages, et j’avais répondu à ces derniers de la manière la plus enjouée possible. Au fond, je voulais qu’il choisisse. C’est dans ces moment-là que je savais que ce bébé était une mauvaise idée. Je ne pouvais décemment pas avoir un bébé avec un homme marié. C’était absolument impossible. Un mal pour un bien, non ? Je n’en savais rien. C’était pour ça que j’avais besoin de Caterina. Je voulais qu’elle m’aide. Je savais qu’elle le ferait. Alors je m’étais finalement levée, je m’étais dirigée vers la salle de bain. Je m’étais déshabillée, et j’avais glissé dans la douche. Le jet d’eau chaude m’avait instantanément détendue. Lorsque j’étais sous la douche, je ne pensais jamais à rien. C’était toujours agréable. Seulement, comme chaque fois, lorsque je ressortais de la douche, tout recommençait. Tout revenait. Comme un robot, j’étais allée m’habiller d’un jean, d’un t-shirt tout simple. Je n’avais pas fait attention à l’heure qu’il était. Je tournais la tête vers l’horloge. Midi. Je ne me levais jamais aussi tard en temps normal. Jamais. En fait, en Afghanistan, j’avais l’habitude de ne pratiquement jamais dormir. Bien qu’ici aussi je ne dormais pas vraiment. Entre les cauchemars, les heures passées à regarder le plafond aidaient beaucoup. Quoi qu’il en soit, je pris un verre de multifruits et me fis un chocolat. Je bus tout ça rapidement, et mit des escarpins, chose que je ne faisais pas au front. D’ailleurs, il m’avait fallu du temps pour m’habituer aux talons. Quoi qu’il en soit, je pris les clés de ma voiture. Il ne me fallut que quelques minutes pour arriver à Imikpuk Lake, le quartier où habitait Caterina. En fait, en y réfléchissant bien, je ne savais même pas si elle était là. Elle était infirmière, elle travaillait sans doute aujourd’hui. En parlant de son métier, c’était également une des raisons qui me faisait penser que je devais en parler à Cat'. Bon, maintenant que j’étais là, autant aller frapper à sa porte. A ma grande surprise, à ma grande joie même, elle ouvrit la porte. J’en fus soulagée. Elle était belle, vraiment belle.

      « Salut petite sœur ! » J’eus un sourire que je voulus joyeux mais je savais très bien pourquoi j’étais venue la voir. Je devais parler à Caterina. J’en avais besoin, j’en avais envie. « J’veux t’parler d’un truc. Je te dérange pas j’espère ? »



Dernière édition par Maxyne W. Potter le Sam 14 Avr - 20:36, édité 2 fois
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O. Caterina Ravenwood
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Situation : C'est compliqué.
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Mon secret : Je vous confie que je suis encore vierge. Et oui, à 22 ans, je n'ai toujours rien fait avec un homme.

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MessageSujet: Re: I need you, little sis' ღ CATERINA&MAXYNE I need you, little sis' ღ CATERINA&MAXYNE Icon_minitimeSam 7 Avr - 11:32



« Un ami, rien qu'un ami, c'est aussi précieux qu'une vie. »
J’avais enfin eu une journée de repos. Et je crois que j’en avais bien besoin. Entre ma « mère » et Jäxhen, je ne savais plus quoi penser. Evelynne était de garde à l’hôpital alors elle ne rentrait pas avant le lendemain. J’avais la maison entière pour moi toute seule. Et c’est ce dont j’avais le plus besoin. Une journée entière sans penser à mes soucis, sans voir ceux qui m’ont faite souffrir. Juste un peu de tranquillité. Juste moi, « Titanic » et un peu de nutella avec une grosse cuillère à soupe. Juste une journée en ne pensant à rien d’autre. Je me suis levée à midi. J’avais encore la tête dans les vapes lorsque j’ai mis en route le dvd du « Titanic ». Je l’ai regardé, j’ai pleuré. J’étais enroulée dans une couverture sur mon canapé et je dévorais littéralement le pot de nutella sans aucun scrupule pour les kilos en trop que j’aurai lorsque j’allais monter sur la balance. Elle n’a jamais vraiment été trop gentille avec moi de toute manière. Puis j’ai mis « Le temps d’un automne ». J’ai pleuré aussi. Avant que j’ai pu finir la fin du film, j’ai attendu la sonnette retentir dans toute la maison comme un écho sourd dans mon petit coeur meutri.

Je crois que je suis restée quelques secondes, bouche grande ouverte en fixant la porte en bois de l’entré. Je crois que j’ai pris le bon Dieu que ce ne soit pas Jäxhen puisque ma mère serait rentrée sans même prendre le temps de frapper. En même temps, elle est chez elle. C’est elle qui paye le loyer et même pas moi je dois dire. Je dois dire que cette venue improvisée d’une personne inconnue m’a assez perturbé dans ma dégustation de nutella. En effet, je me suis stoppée alors que j’en prenais une grosse cuillère. Il m’a fallu quelques secondes pour me sortir de mes pensées. J’ai mis la cuillère dans ma bouche avant de me lever en jetant à la volée ma couverture. Je maintenais mon ustensile de cuisine dans ma bouche alors que j’ai ouvert la porte. J’ai souris en voyant ma grande soeur Maxyme me rendre visite. Je me suis rapidement débarrasser de ce que j’avais entre les lèvres pour la prendre dans mes bras. « Ma chérie ! » Me suis-je exclamée. Seulement, à son air assez grave, j’ai compris que quelque chose n’allait pas. En même temps, on se connait depuis que l’on est toute petite avec nos parents. Comment aurais-je pu passer à côté ? Et ceci a été confirmé par la simple phrase qu’elle a prononcée : « J’veux t’parler d’un truc. Je te dérange pas j’espère ? ». Je lui ai affiché un tendre sourire. Bien évidemment, je n’allais pas lui dire de se casser de chez moi qu’elle me dérangeait en plein film romantique et dramatique qui me faisait sortir des larmes. Je me suis simplement décalée du pas de la porte. « Entre vite Maxyne » Ais-je simplement ajouté.

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MessageSujet: Re: I need you, little sis' ღ CATERINA&MAXYNE I need you, little sis' ღ CATERINA&MAXYNE Icon_minitimeJeu 12 Avr - 16:12

      « Ma chérie ! » A l'entendre m'appeler comme cela, je ne pus m'empêcher de me dire que j'avais eu raison de venir. Caterina était ma famille, et je ne pouvais pas lui mentir plus longtemps à propos du bébé. Je devais tout lui dire. Lorsque je lui dis que je voulais lui parler, elle m'avait souri d'un air tendre. Un air que je lui connaissais parce qu'elle était comme ça. « Entre vite Maxyne » J'entrais alors. Son appartement avait un côté chaleureux. Je ne saurais trop expliquer pourquoi. Peut-être simplement parce que c'était le sien. J'enlevais mon manteau, mes gants, etc... que je posais sur une chaise non loin de là. Je connaissais cet appartement, je m'y sentais comme chez moi. Et je faisais comme chez moi. Je me tournais alors vers elle. « On ferait mieux de s'asseoir... » Ce que nous fîmes de suite d'ailleurs. Je ne savais pas trop comment commencer, par où commencer. « Bon, je vais y aller simplement... Tu te rappelles de Jake, je t'en avais parlé... » à dire vrai, je lui en avais parlé assez souvent, vous l'imaginez bien, cela faisait plus de deux ans que j'entretenais une relation avec lui. « Et bien, je suis tombée enceinte de lui... je l'ai appris il y a à peu près un mois... je ne savais pas si je devais le garder, tu comprends, il est marié et j'ai parfois l'impression qu'il ne quittera jamais sa femme pour moi... » Je fermai les yeux quelques secondes. Le dire à voix haute était étrange. Comme si c'était la première fois que je comprenais que Jake ne quitterait jamais sa femme quand bien même il disait m'aimer comme il n'avait aimé personne d'autre dans sa vie. Après un soupir, je continuais. « Et puis, je me suis dit que le meilleur moyen, c'était d'avorter, je devais avorter il y a deux jours mais il y a une semaine, j'ai eu des complications. En fait, je faisais une grossesse extra-utérine... J'ai perdu le bébé, Caterina. J'ai perdu le bébé, et j'ai aussi perdu l'une de mes trompes. Je serais peut-être jamais maman. »


    Ça y est, je l'avais dit à haute voix. Ça y est, c'était bien réel, j'avais peut-être perdu le seul bébé que j'aurais pu avoir dans ma vie. Je ne m'étais pas rendue compte jusqu'à maintenant de à quel point je voulais devenir maman, à quel point je voulais dire à mon enfant que je serais toujours là pour lui et ce, sans lui mentir en l'abandonnant ensuite. Je me rendais compte que j'avais dit ça avec un calme plutôt étrange dans une telle situation, surtout en sachant le désordre émotionnel dans lequel je me trouvais. Mais c'était comme ça, je n'avais pas pleuré depuis des années et je ne comptais pas pleurer. J'avais simplement besoin de ma petite sœur. De plus, je savais que cette dernière pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert, tout comme Eden le faisait. Je n'avais pas besoin de me jeter dans ses bras pour qu'elle comprenne que j'étais mal. Je n'avais pas besoin de pleurer toutes les larmes de mon corps pour qu'elle comprenne que j'avais le cœur brisé. Elle essayait souvent de me faire admettre que j'étais folle amoureuse de Jake. Je ne savais pas mentir avec elle. C'était comme ça. On ne pouvait pas mentir avec sa famille. Je savais très bien que je lui avais caché cette grossesse, et la fausse couche également. Mais je ne savais pas quoi en penser moi-même, j'avais l'impression que ce n'était pas la réalité. J'étais tombée enceinte par accident, je prenais la pilule, je n'avais jamais arrêté de la prendre. Mais mon médecin m'avait dit que c'était des choses qui arrivaient. Oui, peut-être, mais tomber enceinte d'un homme marié ne devraient jamais se produire. Eden serait dans tous ses états quand je lui dirais toute la vérité. Mais pour l'heure, j'attendais la réaction de Caterina. J'espérais qu'elle ne m'en voudrait pas de ne lui dire que maintenant. J'avais besoin d'elle, même si je ne le lui disais pas aussi souvent qu'il le fallait.
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MessageSujet: Re: I need you, little sis' ღ CATERINA&MAXYNE I need you, little sis' ღ CATERINA&MAXYNE Icon_minitimeSam 14 Avr - 8:22



« Un ami, rien qu'un ami, c'est aussi précieux qu'une vie. »
A son entrée, je lui débarrassais de ses affaires pour les ranger sur le porte manteau. Je suis allée ranger le pot de Nutella et mettre la cuillère dans le lave-vaisselle. Pliant la couverture, elle me signalait alors de m’asseoir. Je savais que ce moment allait arriver mais j’espérai que je pouvais l’éviter. Elle me racontait qu’elle était enceinte d’un homme marié et qu’elle avait perdu le bébé en même temps que l’une de ses trompes. Ca, je le savais déjà. Alors qu’on m’appelait dans le bloc opératoire de la maternité car j’ai toujours rêvé d’être dans le service pédiatrique pour fournir une assistance au chirurgien, j’ai trouvé une des personnes les plus importantes de ma vie allongé sur la table : Maxyne. Je me souviens comme si c’était hier et ça me hante parfois la nuit. La voir allongée avec une perfusion dans le bras, un masque à oxygène sur la bouche et le nez en plus de son bas ventre ouvert, m’a retourné les tripes que j’ai cru les vomir. J’ai essayé de faire preuve de professionnalisme mais quelques larmes s’étaient échappées. Après tout, c’était celle que je considérai comme ma grande soeur qui était allongée devant moi à se faire tripoter les organes. « …Je ne serai peut être jamais maman. » Finissait-elle sa phrase. Sans attendre, j’ai posé ma main sur la sienne. Je l’ai regardé dans les yeux et les siens légèrement humides me faisaient culpabiliser au plus au point. Avais-je le droit de lui mentir sur une chose aussi importante à ses yeux ? Je me suis assise comme il faut sur le canapé avant de poser mes mains sur mes genoux. Ma lèvre mordue entre mes dents, je fixais le sol à la recherche d’une phrase appropriée pour le lui dire. « Je sais Maxyne… Je sais ce que tu as eu. » Ai-je ajouté tout bas dans un ton qui voulait limite être un murmure. Je ne savais pas si elle allait m’en vouloir de lui avoir rien dit. Peut être va-t-elle croire que je l’ai laissé souffrir parce que je n’en avais rien à faire. « J’étais présente dans le bloc opératoire lorsque le chirurgien a essayé de sauver ton bébé… Une interne n’a pas pu supporter le service pédiatrique et il avait besoin d’une assistance, j’étais là. » Terminais-je. J’avais les larmes aux yeux. C’était le premier mensonge que j’avais pour Maxyne. J’essayais de me convaincre que ce n’était pas un mensonge puisqu’on en avait pas parlé mais ça revenait au même. L’effet restait le même. Maxyne souffrait et je n’ai pas été là, je n’ai pas fait ce qu’il fallait et je n’ai pas trouvé les mots. Je me suis tournée vers elle, le regard humide à mon tour. « Je suis désolée de ne rien t’avoir dis mais… Tu ne m’en as pas parlé et j’ai cru qu’il serait préférable d’attendre que tu sois prête pour en parler… » M’excusais-je. Mais aucune excuse ne pouvait rattraper ce que j’avais fais. J’ai laissé ma plus grande amie, ma famille, souffrir en fermant les yeux. Je n’aurai pas du et ce qui est fait ne peut plus changer. Si elle savait à quel point je m’en veux…

« Mais tu peux tout à fait être maman encore Maxyne.. » Ai-je essayé de la rassurer. « Nous avons deux trompes. Il t’en reste encore une. Faudra peut être que tu essayes plusieurs fois mais c’est encore tout à fait possible. » Lui expliquais-je. Il est vrai qu’elle avait encore toutes ses chances d’être maman. Je ne suis pas médecin, je ne suis pas chirurgien, je ne suis qu’une simple infirmière. Mais Maxyne a une envie tellement présente d’être maman un jour. Elle est comme moi, elle rêve d’être maman. Nous avons un côté très maternelle toutes les deux. Et quand j’étais encore enfant, elle s’occupait de moi comme si j’étais sa fille. Elle me protégeait. Peut être est-ce parce qu’elle a perdu sa mère. Elle voulait surement avoir la chance d’être meilleure avec ces enfants qu’elle. « Je serai toujours là pour toi Maxyne tu le sais. Tu surmonteras ça, aucun espoir n’est perdu. Tu as encore des chances, tu seras maman. » Lui dis-je en prenant sa main. Ces paroles, j’en étais certain. Maxyne sera maman un jour, d’un bébé qui sortira de son ventre. C’était un fait et non un rêve.

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MessageSujet: Re: I need you, little sis' ღ CATERINA&MAXYNE I need you, little sis' ღ CATERINA&MAXYNE Icon_minitimeLun 16 Avr - 20:51

      « Je sais Maxyne… Je sais ce que tu as eu. » Caterina avait dit cela presque dans un murmure. Je n'étais pas certaine d'avoir bien entendu à dire vrai. Je ne disais rien, attendant qu'elle confirme ou pas ce que j'avais cru entendre. « J’étais présente dans le bloc opératoire lorsque le chirurgien a essayé de sauver ton bébé… Une interne n’a pas pu supporter le service pédiatrique et il avait besoin d’une assistance, j’étais là. » Oui, j'avais bien compris la première fois. « Tu savais ? Mais, je... J'étais pas au courant que tu étais présente... » J'hésitais entre lui en vouloir de ne pas me l'avoir dit, et m'en vouloir de ne pas lui en avoir parlé plus tôt, au lieu d'être restée cloîtrer dans mon appartement une semaine entière. Lorsqu'elle releva la tête vers moi, je vis qu'elle avait les larmes aux yeux et je m'en voulu d'avoir eu ne serait-ce que penser une seconde lui en vouloir. On se connaissait depuis toute petite et si elle ne me l'avait pas dit, ce n'était pas pour me blesser. « Je suis désolée de ne rien t’avoir dit mais… Tu ne m’en as pas parlé et j’ai cru qu’il serait préférable d’attendre que tu sois prête pour en parler… » Je ne comprenais pas pourquoi elle s'en voulait, elle avait de bonnes raisons de ne pas m'en parler, je comprenais parfaitement pourquoi elle ne l'avait pas fait. Alors, instinctivement, je la pris quelques instants dans mes bras. Puis je me reculais d'elle, et prit ses mains dans les miennes. « Je ne t'en veux pas, Cat'. J'aurais du venir te voir plus tôt au lieu de rester cloîtrer chez moi. » Je lui souris, comme pour la rassurer. « T'es la première à qui j'en parle. J'ai encore rien dit à Eden. J'avais vraiment besoin d'en parler à ma petite sœur. Ça fait une semaine que je sors pas de chez moi, comme si je voulais que ça ne se soit jamais passé... »


    C'était idiot, je m'en rendais bien compte mais, pourtant, c'était bel et bien la vérité. Rester chez moi me permettait, en quelque sorte, de ne garder ça que pour moi, et de le rendre moins réel. Même si évidemment, c'était faux puisque mes médecins le savaient, ce n'était pas une illusion le médecin qui était entré dans ma chambre avec sa tête de dix pieds de long pour m'annoncer qu'il était désolé mais que mon bébé et ma trompe étaient morts. Pour m'annoncer que j'aurais quelques douleurs pendant quelques jours mais que je n'aurais plus de nausées, plus de vertiges, plus rien se rapportant de près ou de loin à une grossesse. Comme si j'en avais quelque chose à faire des nausées. Comme si l'absence de nausée pouvait me rendre moins triste d'avoir perdu mon bébé. Ce n'était même pas encore un bébé, c'était un fœtus tout au plus. Un fœtus dont je ne voulais même pas puisque j'avais pris rendez-vous pour avorter... Le perdre m'avait fait me rendre compte à quel point je le voulais. Je pensais même que j'aurais été capable de l'élever toute seule si jamais Jake n'en avait pas voulu. Mais aujourd'hui, c'était fini... Il n'y avait plus de bébé...

      « Mais tu peux tout à fait être maman encore Maxyne.. » J'appréciais qu'elle essaie de me rassurer mais j'avais quand même cette boule dans le ventre et cette petite voix qui me disait que je ne le pourrais jamais. Cette petite voix qui me disait que la maîtresse d'un homme marié ne pouvait pas avoir d'enfant de lui. « Nous avons deux trompes. Il t’en reste encore une. Faudra peut être que tu essayes plusieurs fois mais c’est encore tout à fait possible. » Caterina avait raison, j'en avais conscience. Les médecins m'avaient dit que je pourrais être enceinte, qu'il faudrait simplement que j'essaie plusieurs fois, que je sois patiente... La patience n'avait jamais vraiment été mon fort. « Tu sais, j'avais pas vraiment conscience de vouloir être mère avant de perdre ce bébé. Mais, je pouvais pas élever le bébé d'un homme marié... Jake ne... Je crois qu'il ne quittera jamais sa femme. » Je soupirais. « Je sais qu'il m'aime, et qu'il ne l'aime plus mais je crois qu'il a trop de mal à se dire que son mariage a été un désastre... Il pensait vraiment qu'elle était la femme de sa vie... » A dire vrai, j'en savais trop rien. « Je serai toujours là pour toi Maxyne tu le sais. Tu surmonteras ça, aucun espoir n’est perdu. Tu as encore des chances, tu seras maman. » Je souris. Je savais que j'avais fait le bon choix en venant la voir. Je le savais déjà en frappant à sa porte, mais maintenant, j'en étais plus que convaincue. Caterina avait pris ma main, je la serrais un peu plus. « Qu'est-ce que je ferais sans ma petite sœur, hein ? » Elle et moi avions un lien indestructible. Après le départ de ma mère, je m'étais légèrement prise pour la maman avec Cat'. J'avais l'envie de la protéger quoi qu'il se passe dans sa vie. Et j'espérais avoir réussi.
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