Arizona est sa femme. Mais en réalité, c’est bien plus compliqué que ça. Il avait 23 ans quand il la rencontrer, le soir où elle fêtait ses 18 ans. Il a immédiatement était attiré par son jolie minois, et ses airs d’ange. Ce fut le coup de foudre, pour lui comme pour elle. Pourtant, Samaël n’était pas habitué à traiter les femmes comme autre chose que des objets. Dix jours exactement après leur rencontre, ils se marièren à Las Vegas. Tout aurait put finir comme ça, ils auraient put vivre heureux, mais non, les choses ne sont jamais aussi simples. Très vite, le comportement violent de Samaël refit surface. Il avait beau enfouir le sale type qu’il était, rien à faire, il lui arrivait parfois de boire trop et de se montrer violent avec sa femme. Puis vint le moment où il apprit que sa femme était enceinte. Il lui demanda alors d’avorter, ce qu’elle fit. Elle partit le même jour, sans un mot. Le lendemain, il se rendit compte qu’elle n’était plus là et regretta immédiatement son comportement. Il attendit son retour pour pouvoir lui dire qu’il avait réfléchit, qu’il voulait fonder une famille avec elle si elle le voulait. Mais elle n’est jamais rentrée à la maison. Cela fait près de cinq ans qu’il ne l’a pas revu. Il a finit par arrêter ses conneries, a laisser tomber la drogue, s’est trouvé un boulot plus respectable. Cinq ans se sont écoulés. Même s’il s’est comporté comme le pire des goujats pendant cinq ans, il n’a jamais oublié Arizona et porte même encore son alliance autour du cou. Il ne désespère pas de la retrouvée un jour, parce que quoi qu’il arrive, ils sont toujours mariés. Visiblement, le destin aussi veut les réunir. Puisque c’est par le pure des hasards qu’ils se sont retrouvés dans la même ville. Samaël a déjà croiser Arizona, mais elle ne sait toujours pas qu’il est à Barrow. Il attend le bon moment pour venir lui parler. Parce que c’est bien la chose la plus difficile qu’il ait eu à faire de sa vie. Pourtant, s’il veut avoir une chance de se faire pardonner, il n’aura pas le choix. Affaire a suivre donc …