... Can I believe in us or is it a really beautiful dream ? ► Ft. Birdie-Rose Harvey.

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Birdie Ҩ Ezra

« Il faut juger les sentiments par des actes plus que par des paroles. »

[Suite de ici ]

Ezra n'en revenait pas de ce qu'elle venait de dire, de ce qu'il avait entendu. Etait-elle sincère ? Ou était-ce juste sur le moment qu'elle pensait cela et allait-elle revenir sur ses paroles le lendemain ? Peut-être qu'elle lui disait tout cela simplement pour ne pas le perdre en tant qu'ami ? Peut-être qu'elle ne disait cela pour le garder alors qu'en fait, ils retourneraient au même point que l'instant d'avant où il était partit en laissant la porte claquer derrière lui. Quelque chose lui disait pourtant qu'elle était sincère. Une partie de son esprit lui soufflait de profiter autant que possible de l'aubaine mais une autre, ne le pouvait pas et désirait avant tout s'assurer que ce n'était pas un rêve mais qu'il s 'agissait bien de la réalité. Il se serait bien pincer le bras pour voir s'il allait s'éveiller ou pas. Juste pour s'assurer qu'il n'avait pas tout imaginé. Après ses mots, il était resté silencieux un bon moment, sans savoir que dire, légèrement pris au dépourvu il fallait bien le dire. Il s'était répété pendant des semaines qu'elle l'oublierait sans doute facilement – après tout personne n'était irremplaçable – mais apparemment, s'il avait pensé comme la meilleure décision pour eux deux en décidant de ne plus se revoir, et bien cela ne semblait plus être la meilleure.

« Je n’en peux plus de lui mentir. Quand je suis avec lui, c’est à toi que je pense. Et ce n’est pas très bien de lui faire. Il doit connaître la vérité. Il doit savoir ce qui se passe. »

Vraiment ? Elle en avait assez de mentir... Quand elle était avec lui, c'était à Ezra qu'elle pensait ? Ah oui, il pouvait comprendre que cela pouvait parfois quelques petits problèmes. Genre, quelqu'un vous embrasse par exemple et là, ce n'était pas à celui qui vous embrassait que vous pensiez mais à une autre personne. En effet, c'était assez problématique. Alors même qu'au même moment, l'autre se trouve à des dizaines de kilomètres, tranquillement couché chez lui à dormir, seul. Ezekiel devait connaître la vérité... ? Certes. Quelle vérité ? Et en quoi pensait-elle à Ezra ? Non parce qu'on pouvait penser à notre meilleur ami à longueur de journées. Si on en était très proches, très complices et que... Non en fait ça, c'était plutôt rare. A moins qu'une personne compte énormément pour soi, et bien on ne pensait pas forcément tout le temps à lui – ou elle.

« La dernière fois, je pensais que reculer allait permettre de ne pas lui faire du mal. Mais c’est pire. C’est pire de lui mentir chaque jour un peu plus. »

Il ne savait pas qu'en penser ; c'était si soudain. Il l'observa un moment, comme pour analyser l'ampleur de ses paroles. Il avait besoin de penser un peu à tout cela. Seul. Trop de monde tout autour, trop de joie brusquement et trop de bruits. Il n'avait plus la tête à la fête. Il se passa une main sur le visage et il se leva du banc sur lequel il était, fit quelques pas en avant avant de se retourner vers elle pour la regarder. S'il avait eu l'intention de parler, ce ne fut pour rien dire pendant quelques secondes. Il parut réfléchir. Elle n'avait pas voulu lui faire du mal et c'est pour cela qu'elle avait préféré reculer plutôt qu'avancer ? De toutes façons, on ne pouvait jamais éviter toutes les souffrances du monde. Il y aurait forcément des gens heures, des gens malheureux... Et elle non plus ne pouvait pas éviter. Il pouvait comprendre la reconnaissance qu'elle pouvait avoir envers Ezekiel ainsi que le fait qu'elle l'ait aimé mais les semaines passées, il avait eu l'impression que ses sentiments lui étaient retournés et il avait voulu avancer. On ne pouvait pas aimer deux personnes à la fois. Il fallait choisir. Il y avait forcément dans l'histoire quelqu'un qui souffrirait, qui se retrouverait seul... Ezekiel avait eu sa chance. Toutes les histoires n'étaient pas faîtes pour durer, c'était triste à le dire mais parfois on faisait un bout de chemin avec des gens et au fil du temps, les affections changeaient... Ce n'était pas pour autant que par le passé on n'avait pas été sincères.

« Et bien, je... Je ne sais pas quoi dire... » C'était une chose tellement inespérée qu'il ne s'attendait pas à cela. « Tu es sûre... De ce que tu viens de dire ? Demain sera un autre jour... » Peut-être même qu'elle regrette déjà ses mots... Dès qu'elle rentrera chez elle et qu'elle reverra son mari, peut-être qu'elle s'en voudra et et peut-être qy'Ezra se sera fait de faux espoirs pour rien. D'ailleurs, pourquoi lui disait-elle tout cela maintenant ?! Pourquoi avoir attendu autant ?! Non, il ne devait pas retomber trop vite dans le panneau... Il fallait s'empêcher de souffrir inutilement. Il ne savait pas que dire parce qu'aucun mot ne lui venait pour le moment à l'esprit. Il était envahi de multiples, et tant différents, sentiments.

Une partie de lui ne désirait que la serrer dans ses bras, l'autre restait cependant encore un peu dépité par ce qui venait de se passer, enfin par ce qu'elle venait de lui dire... Avait-il bien entendu ? S'il s'agissait d'un rêve, il se serait déjà réveillé, non ? Serait-il en train d'halluciner ?

Enfin, elle avait raison sur une chose au moins c'était certain : il fallait cesser à un moment de se mentir et de faire semblant. Au fond, cela l'embêtait profondément de devoir cacher des choses à celui qui avait été comme un frère pour lui pendant des années.

Il n'arrivait pourtant pas à s'en vouloir. Après tout, il n'était pas responsable de ce qu'il ressentait... Personne ne l'était.

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birdie-rose & ezra

La sincérité émanait de ma bouche comme si tout était plus simple, tout était écrit quelque part. Pourtant, je n’avais rien préparé à l’avance, je n’avais rien manigancé. Mes paroles étaient ce que je ressentais au plus profond de mon âme, de mon être. Ce n’était pas un mensonge mais bien la réalité sur mes sentiments. Des sentiments que j’avais bien trop longtemps laisser au fond de mon cœur sans avoir le courage de les écouter haut et fort. Mais arrive un jour où il faut regarder la vérité en face et savoir ce qu’on veut. Je veux être avec lui. Je veux être celle qui regarde en premier quand il se réveille, celle qui occupe son esprit, celle qu’il veut immédiatement voir en rentrant du travail. Je veux être celle qui rend sa vie meilleure, heureuse. Et même si j’ai l’impression d’être totalement nulle en avouant tout ça à cet instant précis, je sais que c’est qu’il faut. Le mensonge ne doit être plus de la partie surtout en lui et moi. Je veux pouvoir le voir en face et lui dire tout ce que je ressens, tout ce que je pense. Je ne veux plus revivre cette journée où j’ai dû jouer à la dure, reprendre l’aspect de celle que j’étais avant : la chasseuse de primes. Du moins, par sa dureté et le fait que je n’avais que faire de ce que je voulais. Je m’étais arrêter de parler et il me regardait. Je n’arrivais pas à déceler ce qu’il pouvait penser. Je le regardais passer sa main sur son visage et se levait. Peut-être qu’il ne s’attendait pas à ça, peut-être qu’il ne voulait plus de moi. Si c’était le cas, je le comprendrais mais en même temps, je le haïrais parce que j’avais fait une des choses les plus difficiles qu’il soit. J’avais enfin avoué que je l’aimais alors que j’étais mariée à un autre. Chose impensable pour moi. J’avais toujours vu le mariage comme l’amour ultime, l’amour qui dure pour toujours. Je n’avais jamais pensé tomber sur quelqu’un d’autre qui ferait battre mon cœur encore plus fort, encore plus vite.

Maintenant, je comprenais les divorces, les séparations… dans la vie rien n’est éternel, rien n’est pour toujours. Parfois, on frappe à notre porte et ça devient plus important, plus grand, plus sublime et on ne peut rien y faire. Parce qu’on ne choisit jamais de tomber amoureux. Les choses se passent et ça arrivent. Je vais peut-être faire du mal à l’homme qui m’a dit oui devant un autel mais peut-être qu’ainsi, je vais le pousser vers un autre chemin qui le fera rencontrer la personne qui lui faut, la personne qui manque à sa vie parfaite. Parce quand on regarde la vérité des choses, on peut en rire. Une ancienne chasseuse de primes mariait à un agent du FBI. C’est vrai les contraires s’attirent. Seulement, ce n’est pas toujours le cas. Et bien, je... Je ne sais pas quoi dire.... je baissais la tête. Je ne m’attendais pas vraiment à cette phrase. Je m’attendais à trop. Tu es sûre... De ce que tu viens de dire ? Demain sera un autre jour... une phrase qui n’aurait pas pû être différente. Une question. je compris qu’il doutait, qu’il doutait de ce que je venais de dire, d’avouer. Il doutait sur le fait que j’allais peut-être faire marche arrière et vouloir revenir sur mes mots demain et dans une semaine. Je l’avais fait. Et ça n’avait rien donné de bon alors pourquoi refaire une chose qui ne servait à rien à part à me faire de la peine. Je ne veux plus revivre d’absence, de vide de la sorte. Parce que ça crée ce vide. Ce vide si important, si gigantesque que la nuit, je ne cesse d’essayer de trouver son visage dans mes rêves. Que dans la rue, j’ai l’impression de le voir alors que c’est un autre habitant. Je pourrais fermer les yeux sur ça mais non. Ce sont des indices qui prouvent que j’ai besoin de lui et qu’il est celui qui me fait sentir bien.

Alors je me lève. Je le regarde et je m’approche de lui doucement et tranquillement. Je ne le perds pas des yeux. Mes yeux ont toujours cette brillance à cause des larmes que j’ai versées. Parce que oui, j’ai encore envie de pleurer, j’ai encore envie de lui prouver que c’est vraiment ce que je veux. Que je veux d’une vie à ses côtés et avec personne d’autres. que je suis prête à avouer à Ezekiel que j’aime quelqu’un d’autre et que ce n’est pas un inconnu mais son meilleur ami. Je suis prête à voir mon mari me détestait, me haïr. Je suis prête à devenir celle qui trompe son mari mais qui part avec son amant. Je ne serais pas celle qui fait tout pour garder les deux en inventant des mensonges. Je commence à poser ma main sur sa joue de manière timide. Il pourrait me rejeter, ne pas vouloir c’est pour ça que j’y vais de cette manière. « Si je ne serais pas sûre, je n’aurais pas fait toutes ses belles paroles. Demain saura un autre jour, un autre jour où je suis prête à être là où je devrais être depuis des jours et non plus là, où je fais semblant d’être. » dis-je en caressant sa joue si délicate. Je me sens plus vraiment à ma place chez Ezekiel, chez moi. Je sais que j’ai la maison que j’ai toujours rêvé mais je veux plus être là, du moins plus avec lui. Et c’est ce que doit comprendre Ezra. « Je sais que j’ai été la personne la plus cruelle en te disant qu’on devait arrêter de se voir. Et je m’en veux encore. Seulement, je veux que tu saches que tout ça est vrai. Je comprends que tu doute.» Je retirais ma main. Je ne sais pas ce qui m’a vraiment pris mais j’ai tourné les talons. Je sais que certaines personnes ont besoin de temps et de réfléchir. C’est peut-être ce que veux Ezra, je n’ai rien contre ça. Alors je suis prête à partir là tout de suite. Je fais un pas puis deux, peut-être que je vais l’entendre me parler, venir vers moi. ce que j’espère…

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Birdie Ҩ Ezra

« Partir ? Non, je ne veux pas. Reste un peu, maintenant que nous sommes aux explications. »

C'était bizarre. Après des semaines qu'ils ne s'étaient pas vus, des semaines qu'ils ne s'étaient pas promener l'un à côté de l'autre comme si rien ne s'était jamais passé en fait, c'était drôle que ce soir-là ils soient justement tombés l'un sur l'autre ; c'était également drôle qu'Ezekiel n'ait pas voulu l'accompagner ce soir, comme si... Comme si le Destin avait réuni de favorables circonstances pour qu'ils se retrouvent aujourd'hui et qu'ils s'expliquent. Ezra croirait cela si seulement il croyait au Destin... mais le Destin il ne savait pas. Existait-il un chemin tout tracé et les Hommes se bornaient-ils toujours à poursuivre la route qu'on leur montrait ? Ou alors pouvait-il parfois dévier de cette route et faire son chemin selon ses propres désirs ? En quelques sortes, Ezra avait suivi lui aussi ce fameux Destin. Il avait repris le garage de son père. Mais tout compte fait, c'était ce qu'il avait souhaité faire lui aussi... Enfin, du moins c'était ce qu'il pensait. Mais aujourd'hui, il se posait la question d'une puissance supérieure...

Il avait envie d'y croire. Il avait envie de croire à ce qu'il l'avait entendu dire. Il désirait croire en ses mots. Du plus profond de lui-même. Il l'avait espéré déjà il y a quelques secondes, il se l'était imaginé mais depuis quelques secondes il avait abandonné cette illusion, convaincu que jamais elle ne laisserait son mari, Elle les aimait peut-être tous deux d'ailleurs et ne pouvait choisir ? Il avait émis cette hypothèse. Il avait cherché des bonnes raisons... Il avait tout essayé. Fût une époque, il n'aurait jamais pensé pouvoir s'attacher à une femme. S'attacher dans le sens à commencer à imaginer vivre avec elle. Mais progressivement, alors qu'il la voyait avec Ezekiel et à mesure qu'ils s'étaient rapprochés, il avait commencé à voir en elle comme une femme qu'il pourrait aimer. Et en même temps il s'en voulait parce qu'il se disait qu'il ne pouvait faire cela à son meilleur ami. Il avait essayé d'oublier mais rien n'y avait fait....

Au fur et à mesure qu'il essayait d'oublier, il avait l'impression d'être de tomber de plus en plus amoureux et venir la voir – enfin, venir les voir – n'aidait en rien le fait d'oublier. Le voulait-il vraiment au fond ? Peut-être pas... Quoiqu'il en soit, il avait cessé de culpabiliser. Il s'était dit que c'était normal de ressentir de telles choses et il avait même cru comprendre que ses sentiments étaient réciproques... Il avait décidé de lui avouer enfin qu'il voulait vivre avec elle et ne plus mentir à Ezekiel et c'est là que tout avait dérapé et qu'elle lui avait dit qu'ils ne devraient plus se voir seuls. Parfait... Mais ils ne pourraient alors plus du tout se voir. C'était devenu beaucoup trop dur pour lui. Il ne pouvait plus. Il ne plus se contenter que de simplement la voir, lui parler, échanger quelques regards emplis de tendresses. Dans sa première jeunesse, il avait bien souvent profité davantage qu'il ne s'était attaché à quelqu'un mais cette fois il n'avait plus envie de jouer. Non... Ils étaient deux adultes responsables. A un moment, malgré le fait qu'il ait été longtemps pris les choses de façon plus légères, il fallait à un moment devenir plus raisonnable. A un moment on avait envie de se poser.

Elle s'était levée. Et Ezra ne bougea pas. Il la laissa se rapprocher, sentit son pouls s'accélérer lorsqu'elle posa la main sur sa joue. Il l'écouta parler en silence, n'osant détourner les yeux de son regard ou n'en ayant aucune envie. Il eut envie d'y croire ; et au moins elle reconnaissait ne pas avoir pris la bonne décision lorsqu'elle lui avait dit qu'ils ne devaient plus se voir sauf en public. Parce que oui, elle avait pris toute seule cette décision... Ezra avait eu cette impression à l'époque que ce n'était pas à lui de prendre la décision et qu'il devait s'y plier quand même. Alors la seule solution était qu'il s'en aille, qu'il claque la porte parce que lui, ne désirait pas arrêtent de se voir. Autant cesser là la torture. Aujourd'hui cependant, elle semblait sincère et vraiment vouloir ce qu'elle disait. Le temps lui dirait s'il pouvait reprendre confiance. En tous les cas, les yeux de la jeune femme étaient encore brillants par les larmes qui les avaient envahis. Elle finit par laisser retomber sa main et par s'éloigner. Elle n'allait pas déjà partir,... Si ? Ezra croyait rêver. Ou plutôt faire un autre cauchemar... Après lui avoir dit tout cela, elle partait ? Il tendit le bras en avant, attrapa son poignet pour empêcher qu'elle s'en aille et l'obligea un peu à se retourner vers lui. Il n'avait pas envie de parler à son dos et qui plus est il adorait ses yeux.

« Ne me dit pas que tu vas partir maintenant après m'avoir dit tout ça ? » Et avant qu'il ait pu dire quoique ce soit de ce qu'il en pensait. Croyait-elle d'ailleurs qu'il allait la laisser partir ?

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birdie-rose & ezra

Je croyais connaître le mot amour et savoir ce qu’il représente. Je croyais avoir connu le grand amour, celui qu’on dit avec un grand A. je croyais pouvoir n’embrasser qu’une personne et que ça serait la bonne. Je croyais que l’on ne sait quand on rentre la bonne personne, celle qu’on attend depuis toujours. J’ai toujours cru en tout ces trucs parce que je pensais que je l’avais découvert. Je pensais que ce grand blond, agent du FBI. Oh que oui, je croyais dur comme fer, avoir vécu la plus grande partie de ma vie et la plus belle. Je pensais avoir eu comme les princesses des contes de fées, leurs princes charmants débarquant sur un cheval blanc. Je pensais à tout ça comme une pauvre fille naïve. Je pensais que pouvait changer, que pouvait être encore meilleur et encore plus beau. Je ne pensais pas qu’une chasseuse de primes pouvait avoir le droit à bien plus. Je pensais déjà qu’Ezekiel était tombé du ciel, rien que pour moi. Pour me remettre dans le droit de chemin, chose que j’aurais dû faire en arrêtant de tuer des gens. La vie peut être bien plus clémente, bien plus. J’avais aimé Ezekiel mais j’aimais Ezra bien plus, bien plus que n’importe qui. Je l’aimais d’un amour qui était indescriptible. D’un amour qui était au-dessus de tout. Pour que ma journée soit parfaite, il me suffisait de le voir. De pouvoir plonger mes yeux dans les siens. De voir son sourire. De frôler sa peau. Et encore ce n’était rien. Je n’imaginais même ce que ça pourrait me procurer de l’embrasser chaque jour, de lier nos deux corps ou encore de m’endormir dans ses bras. Je ne pouvais bien entendu pas le savoir parce qu’il ne s’était rien passé de ce côté entre nous. J’aimais un autre homme mais je n’étais jamais aller plus loin. Si je m’étais écouter, je l’aurais fait et pas qu’une fois. Seulement, j’avais toujours cette peur de faire du mal à Ezekiel, de le blesser. Cette peur s’était atténuer parce que je voyais que ça me faisait plus de mal qu’autre et pas seulement à moi, à Ezra. Mais aussi à Ezekiel, c’était moche de lui mentir. Surtout de la sorte. Cette annonce sera une bombe de lui. C’est la pire des choses qui puisse arriver entre sa femme et son meilleur ami. Cependant, j’aurais beau m’excuser, je ne serais pas si désoler que ça puisque j’aime Ezra et que ça ne se contrôle pas. Les choses passent ainsi et on ne peut rien y faire.

Je n’avais pas pû m’empêcher de me diriger vers lui. Je n’avais pas pû posé ma main sur sa joue pour sentir la chaleur de son corps. J’en avais eu besoin. C’est avec regret que j’avais enlevé cette main. Sentir sa peau contre la mienne était la plus belle sensation qui puisse avoir. Partir, ce n’était pas vraiment ce que je voulais. Cependant, je sais, c’est la solution la plus correcte que j’avais trouvé face à lui. Peut-être parce qu’il n’avait rien. Non, c’était pour laisser prendre conscience de ce que je vais de lui dire. Je suis sentit sa main se poser sur mon poignet. Passant ma main sur mes yeux, j’essuyais l’eau qui avait coulé de mes yeux. Il émit une pression pour que je me retourne face à lui. il voulait m’avoir en face et il ne voulait pas que je parte. J’aurais pû sourire, contente qu’il veuille encore de moi. Mais je savais pertinemment que je n’avais rien gagné. Que je devais encore me battre pour lui montrer que je tenais à lui. Ne me dit pas que tu vas partir maintenant après m'avoir dit tout ça ? Il ne dit rien d’autres. J’aurais voulu qu’il continue, qu’il dise quelque chose par rapport à ce que je venais de dire. Parce que oui, j’avais mis mon cœur à nue. J’avais tout balancé sur le tapis pour lui montrer comme je tenais à lui, et que ce n’était pas qu’une stupide envie. Je ne suis pas le genre de femmes riche qui aime jouer avec le cœur des hommes. Non. Je n’aurais accepté qu’on joue avec le mien. Alors je ne fais pas la même chose, du moins j’essaye même si ce n’est pas tous les jours vrais. « Je pensais que tu avais besoin de rester seul. » dis-je en exprimant le fond de ma pensée. Je n’avais aucune envie de rester seule pour ma part. Si je serais rentré, je sais très bien que j’aurais dormi seule dans mon lit parce qu’Eze aurait passé la nuit à son bureau. Et puis, de toute façon, je n’avais pas envie de m’endormir dans mon lit, et encore moins dans ses bras. Celui avec qui je voulais être était en face de moi. Je me mordis la lèvre inférieure en le regardant. « Alors dis quelque chose. N’importe quoi. Tu peux même me dire que tu me détestes. Que tu ne me pardonnes pas. Que tu ne veux plus rien avoir avec moi. Vas-y, je suis prête à tout entendre. » lâchais-je en reprenant ma respirant et en retenant les larmes. Je le disais mais oh que non, je n’étais pas prête à tout entendre. Non, je n’étais pas prête à entendre qu’il ne veuille plus me voir. Parce que je sais que si c’est le cas, je partirais. Je partirais loin et rentrait chez moi. En Irlande. Je dirais adieu à Barrow. Je ne pourrais être dans la même ville que lui en sachant que rien ne se passera. « dis quelque chose. » murmurais-je au bord des larmes en servant mon manteau contre moi, restant ce courant d’air si froid de Barrow.

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Birdie Ҩ Ezra

« T'en vouloir ? Je ne t'en veux plus ; pardonner ? Je t'ai pardonnée... Et mes sentiments sont intacts. »

Une chose qui était certaine, c'est que si elle partait maintenant après lui avoir dit cela, il ne la croirait plus ! Si jamais elle partait alors qu'elle lui avait dit qu'elle regrettait ce qu'elle avait pu lui dire quelques semaines auparavant et qu'elle voulait de lui dans sa vie... Si elle partait, cela voulait dire qu'elle fuyait encore. Si elle fuyait ce soir encore, il était probable qu'elle fuit de nouveau la prochaine fois et encore la prochaine. Il ne pourrait évidemment pas lui en vouloir pour cela, mais kil saurait qu'il devrait faire une croix définitive sur elle... Enfin, sur eux. Même s'il n'y avait encore rien eu vraiment. Il ne pourrait pas lui en vouloir car de toutes façons il était dans la nature de l'Homme d'avoir peur et donc de vouloir fuir. Mais alors il ne comprendrait pas pourquoi elle lui avait dit tout cela si c'était pour partir juste après...

Ezra devrait s'en vouloir d'aimer la femme de son meilleur ami mais ces derniers temps, ils s'étaient éloignés. Il ne l'expliquait pas, c'était ainsi. Il ne savait pas pourquoi. Il n'arrivait en tous les cas pas à s'en vouloir. Comment pouvait-on s'en vouloir d'aimer trop ? Car c'était ce qu'il ressentait au fond de lui. Si elle ne voulait pas qu'ils aillent plus loin, il pouvait alors disparaître, ne plus revenir l'embêter et lui permettre de l'oublier mais toute la distance qu'il mettrait entre eux ne serait pas suffisante. Il pourrait aller à l'autre bout du continent, qu'il ne l'oublierait jamais vraiment. Il pourrait rencontrer d'autres filles, les embrasser pour essayer d'oublier celle qu'il aimait vraiment, cela ne lui ferait jamais oublier où son cœur se trouvait réellement et à qui il appartenait. Il ne 'lavait pas choisi. C'était tout seul que cela s'était fait. Ce n'était pas le genre de choses que l'on choisissait.

Son meilleur ami ne pouvait pas lui en vouloir, n'est-ce pas ? Il ne pouvait pas lui en vouloir pour quelque chose dont il n'était pas responsable. Encore, s'ils avaient couché dans son dos et sans le lui dire, alors qu'elle était mariée, alors ça, ils auraient pu l'éviter et Ezekiel aurait été tout à fait en droit de lui en vouloir. Ezra lui aussi s'en serait probablement voulu. Mais là, il ne s'en voulait pas non de ressentir ce qu'il ressentait pour elle... Il devrait sans doute lui en parler, surtout si ce que Birdie avait dit était ce qu'elle voulait vraiment mais pas tout de suite. Cela devenait pourtant de plus en plus imminent. Il y avait assez de mensonges. Quoiqu'en fait, il n'y avait jamais eu vraiment de mensonges. Plutôt un secret. Parce qu'un mensonge impliquait des paroles et le fait qu'on disait l'inverse de ce qu'on pensait... Or ils ne lui avaient jamais rien dit. Alors ils ne pouvaient pas lui avoir menti, n'est-ce pas ?

C'est quand on la regarde dans les yeux que l'on y lit la sincérité des mots qu'elle a prononcé plus tôt. Il avait besoin de la voir de face, de lire qu'elle croyait en ce qu'elle disait et qu'elle n'allait pas partir tout de suite. Il avait besoin de se rendre compte qu'il n'était pas en train d'imaginer tout et qu'en ouvrant les yeux demain matin tout ne resterait pas comme un merveilleux rêve qui pourtant ne pouvait pas se réaliser. Il la vit se retourner vers lui et il en fut rassuré. Il la regarda ; il posa son regard dans le sien. Sans avoir relâché son poignet, il entendit lui répondre qu'elle pensait qu'il avait besoin d'être seul. Ce qui n'était pas faux, mais qui n'était pas non plus vrai. Enfin, il n'avait pas envie qu'elle parte tout de suite en tous cas. Connaître tout de son passé n'était pas important, savoir qu'il avait une chance d'être dans son futur c'était ce qui était important. Pourquoi s'occuper du passé ? Quand on tombe amoureux de quelqu'un, on tombe amoureux de ce qu'il est aujourd'hui et non de ce qu'il était hier.

C'est pour cela que contrairement à ce qu'elle lui dit ensuite il était loin de la détester et s'il lui en avait voulu un jour de ne pas assumer ce qu'elle ressentait vraiment, il ne lui en voulait plus. Au fond ce n'était pas facile pour elle : elle était mariée et elle avait peur de blesser Ezekiel. Dire n'importe quoi ? Dire qu'il l'aimait sera t-il alors suffisant ? Ce qu'il s'était efforcé d'oublier. « Très bien... » fit-il d'une voix grave pour commencer. Il la voyait sur le point de craquer et la voir ainsi le touchait vraiment comme un poignard en plein cœur. « Je vais être sincère... Un tu ne souhaites pas que te dise que je déteste et je ne le ferai pas car je suis loin de le penser. Deux, je t'ai pardonnée depuis longtemps... & pour tout dire, mon cœur n'a eu de cesse de battre pour toi depuis que j'ai claqué la porte de chez vous... Mais je comprends que tu ne veuilles faire du mal à Ezekiel... Je l'ai bien compris... » Quelques semaines sans la voir n'avait pas été assez en tous cas pour espérer en guérir. Sans doute aurait-il fallu plus de temps...

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» Birdie-Rose ♣. La liberté, c'est de pouvoir choisir celui dont on sera l'esclave.
» Birdie ☞ la vie peut s'arrêter n'importe, alors vivons.
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» KATNISS ♀ A broken dream
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