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TRENTE JOURS DE NUIT

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ADMINISTRATEUR we are the world
Alexander M. Moretti
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Alexander M. Moretti
TRENTE JOURS DE NUIT  Tumblr_m28jz1GCWn1r89388o1_500
Âge : 26 ans
Situation : Célibataire
Occupation : Membre de la mafia italienne
Mon secret : Je suis amoureux de ma soeur adoptive

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MessageSujet: TRENTE JOURS DE NUIT TRENTE JOURS DE NUIT  Icon_minitimeSam 25 Fév - 14:15


Les trente jours de nuit



L'hiver est arrivé et voilà que le soleil se couche laissant un rideau orange s'évaporer dans le ciel. Dîtes lui au revoir puisque vous ne verrez pas ses lueurs vous éclairez pour une durée de trente jours. C'est un événement qui se perdure chaque année dû au climat de l'Alaska. Pendant trente jours, la ville de Barrow doit vivre dans la nuit complète, éclairé par les seules lumières électrique. Beaucoup de personnes redoutent cette partie de l'année. Certains prennent le dernier avion en direction d'un autre continent pour y échapper, d'autres préfèrent rester dans la ville pour en profiter. Et vous, que ferez vous ?

Les aurores boréales sont un phénomène lumineux caractérisé par des sortes de voiles extrêmement colorés dans le ciel nocturne, le vert étant prédominant. La mairie a mis en place une grande soirée pour observer ces merveilleuses lumières et nous offrir un spectacle affolant. Un grand buffet et de la musique sera mise en place dans le grand parc de la ville et les seules choses pour nous éclairer sera des bougies. Une soirée qui s'annonce une fois de plus inoubliables.

Beaucoup de personnes se sont réunis pour voir ce magnifique spectacle qu'ils soient natifs de Barrow ou non, ils sont là pour cette merveille de la nature. Seulement éclairés par des bougies distribuées à l'entrée, ces personnes viennent s'extasier devant les aurores pour la première fois ou non. Quelques vigiles font la sécurité ou cas où il y aurait des émeutes et des débordements.

Ceux qui ont posté pour s'inscrire répondent à la suite. Ainsi, malgré que vous soyez venu à deux, vous pourrez vous rassembler. Pour ceux qui n'ont pas eu le temps de s'inscrire, vous pouvez toujours participer en ouvrant un nouveau sujet dans cette partie du forum. Bien entendu, même ceux qui se sont inscrits peuvent ouvrir un nouveau sujet mais vous devez quand même poster dans le sujet commun. Enjoy omg

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MEMBRE ADORÉ nothing else matters
Ezra-Flynn Z. Campbell
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Ezra-Flynn Z. Campbell
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MessageSujet: Re: TRENTE JOURS DE NUIT TRENTE JOURS DE NUIT  Icon_minitimeJeu 1 Mar - 21:54

INTRIGUE : TRENTE JOURS DE NUIT
« La Terre regorge de mystères et de merveilles. Des merveilles que l'Homme jamais ne pourra reproduire tellement son Art à lui se trouve incontestablement limité. »


Le jour J était arrivé. Dans quelques heures, ce sera le moment où le jour se couchera. Il ne se relèvera pas avant trente jours.

Ezra profitera des dernières lueurs qui brilleront dans le ciel. A mesure que le soleil se couchera à l'horizon, le ciel se colorera d'orange. Pendant trente jours, le soleil ne se lèvera pas. Si ce phénomène était assez fréquent dans le coin, il semblait être un rendez-vous attendu par nombre de gens et quelque chose que certains parlaient dans le sens « événement tant attendu ». Pour un peu, l'on pourrait penser que certains ne vivaient que pour assister à cela...

Certains habitants quittaient la ville durant cette période, d'autres restaient. Ezra faisait partie de la seconde partie. Cette ville, il y était né. Il y avait grandi. Sa vie, c'était cette ville et il ne s'imaginait pas un instant la quitter même pour ne serait-ce trente jours seulement. Non, il restait toujours... Oh, parfois, il s'était dit que ce serait même facile s'il partait d'ici, s'il allait ailleurs … Il pourrait alors tout recommencer, trouver un autre garage... Ce qui le retenait ? Les finances non suffisantes pour tout recommencer et acheter un autre garage – le premier étant en plus celui où son père avait travaillé toute sa vie – et il y avait aussi une seconde raison, mais celle-ci était un secret. Un secret qu'il avait cependant de plus en plus de mal à garder... En particulier lorsqu'il voyait celui qui avait longtemps été son meilleur ami, son frère de cœur, avec qui il avait tant partagé. « Avait été » vous avez bien entendu en effet... Car, aujourd'hui, cela faisait quelques semaines qu'il ne l'avait pas vu, et de plus, il semblait faire exprès d'avoir des choses à faire chaque fois qu'il l'appelait pour lui demander s'il pouvait venir dîner « chez eux » ou tout simplement s'il pouvait venir le voir.

« Trop de travail. » qu'il répétait. « Beaucoup de travail, ça n'arrête pas. Les affaires marchent assez bien. » Ce n'était pas entièrement un mensonge, mais pas non plus toute la vérité.

Non il ne pouvait pas partir. Et puis, ils étaient habitués. Ils savaient les précautions à prendre quand approchaient « Les trente jours », qu'ils les appelaient. La nuit perpétuelle, vivre constamment avec la lumière artificielle... Parce que bien évidemment, la nuit avait tendance à profiter aux petits vols et aux crimes - la nuit était tentatrice depuis la nuit des temps aux petits voleurs qui voulaient se faire prendre comme des grands ou comme ceux qu'ils voyaient à la télévision mais qui finissaient toujours par être attrapés -. Quoiqu'il en était, notre Ezra était en ce moment présent dehors, se dirigeant dans sa voiture en direction du grand parc de la ville où devait avoir lieu la grande soirée organisée pour cet honneur. Chaque année, Ezra ne manquait jamais cet événement. Depuis tout petit, il adorait regarder les Aurores Boréales. Il ne les trouvait jamais pareilles d'années en années. Ce spectacle était différent à chaque fois, même si assez similaire dans le fond. Chaque année, la ville organisait une grande fête avec de la musique où tout le monde pouvait se retrouver – du moins, ceux qui restaient. Ezra se demandait d'ailleurs s'il y aurait plus de monde que l'an dernier ou s'il y en aurait moins...

Ezra était donc arrivé depuis quelques minutes déjà et constatait la présence de personnes qu'il connaissait déjà. Après tout, Barrow était une petite ville et on arrivait vote à tous se connaître, au moins de vue. Sa gorge instinctivement se resserra alors qu'il continuait de jeter des coups d'oeils anxieux autour de lui... Il avait peur d'y voir quelqu'un. Et si son meilleur ami et sa femme étaient venus ? Il ne savait pas s'il avait vraiment envie de les voir... De « le » voir en tous cas, car la question « de la voir » ne se posait même pas à vrai dire. Enfin, après tout, peut-être qu'ils n'y seraient même pas.
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Birdie-Rose A. Harvey
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Birdie-Rose A. Harvey
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Âge : vingt-huit ans
Situation : mariée.
Occupation : ancienne chasseuse de primes && propriétaire d'une librairie
Mon secret : et si je vous disais que j'aime quelqu'un d'autre que mon mari. oui, je sais, ce n'est pas bien. mais l'amour ne se contrôle pas.

▪ Messages : 230 ▪ Sociabilité : 363
▪ Pseudo : fanlovedean
▪ Célébrité : sarahmichellegellar
▪ Crédits : cristalline
▪ Quote : il existe des mots dévastateurs qui rasent tout sur leur passage. comme les tornades, les ouragans. bien sûr, on voudrait rester droit, mais on ne peut pas résister. c'est impossible. ces mots peuvent faucher des montagnes. ils nous foudroient. on ne sent presque rien. mais après, ça ne vaut même plus la peine de faire semblant d'être vivant. on n'existe plus.

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MessageSujet: Re: TRENTE JOURS DE NUIT TRENTE JOURS DE NUIT  Icon_minitimeJeu 1 Mar - 22:53

Tu sais, on pourrait s’enfuir pour quelques jours. Ne pas se retrouver coincer dans la nuit et se prélasser au soleil. Et puis, ça nous permettrait d’être tous les deux. Pas de boulot. Pas de téléphone. me dit-il alors que j’étais entrain de me préparer à affronter comme toutes les années les trente jours de nuit. Une habitude que j’avais vite prise. En même temps, ce n’était pas la fin du monde. Un soleil absent durant un mois ne signifiait pas vivre dans le noir totale. Enfilant mon gilet, il posa ses mains sur mes épaules attendant surement une réponse de ma part face à ce qu’il me proposait. Fuir Barrow n’était pas vraiment dans mes projets du moins pas cette année. Il y a la librairie que je ne pouvais abandonner comme ça. Et ce n’était pas ma seule raison. Il y en avait bien une autre. Et bien qu’elle semblait folle et pas correcte à l’égard de mon mari, je ne pouvais cesser d’y penser. J’avais ce besoin de le revoir, de lui parler, de clarifier les choses par rapport à notre dernière discussion. C’est vrai que mes mots avaient été un peu violents, cependant, je ne sais pas comment réagir avec ce qui se passe à l’intérieur de moi. J’aime mon mari. Je l’aimais dès notre première rencontre, il est un homme merveilleux qui me connaît et qui me respecte. Pourtant, je ne l’aime pas autant que je l’aime lui. C’est beaucoup plus fort. Plus intense et ça malgré le fait que ce n’est que de longues discussions, de baisers, de câlins dans ses bras. Trahir l’homme que j’ai épousé n’est pas une chose que je me vois faire et on peut dire que j’ai faillit. J’ai faillit laisser cette partie de ma vie est faire de son meilleur ami, mon amant. Pourrais-je me regarder encore dans le miroir ? Je ne peux déjà pas alors imaginer le trahir encore plus. « J’aimerais beaucoup. Mais je ne peux pas laisser la librairie comme ça. Je n’ai rien organisé, rien préparé. Et puis, j’ai envie d’être là pour le spectacle de tout à l’heure. » mentis-je. Je me détestais pour ça. Ce n’était pas digne de l’ancienne chasseuse de primes que j’étais en même temps, je mentais à la perfection sans qu’on puisse se rendre compte de la vérité. Je dois finir de terminer un dossier. On se retrouve à la maison tout à l’heure. Je l’avais certainement vexé vu la façon dont il venait de réagir. Se rendre à son bureau, c’est ce qu’il aimait faire quand on se disputait ou bien qu’il voulait décompresser de quelque chose. Je ne pouvais pas le blâmer parce que j’aime être seule de temps en temps. Il m’embrasse puis quitte notre dressing en attrapant sa veste au passage. Je passe mes mains sur ma tenue puis attrape mon portable. Je cherche dans le répertoire un numéro. Son numéro. Cependant, je ne fais rien me contentant de le reposer.

Dans les livres, j’avais découvert les aurores boréales. La splendeur des couleurs et le spectacle extraordinaire que cela produit dans le ciel. Désormais, je ne peux me passer de les regarder, de les admirer et d’être toujours autant impressionner par cette beauté à l’état pur. La nature nous offrira toujours autant de spectacle merveilleux. On ne pouvait pas assez à côté de cet amas de personnes. Je me glissais à travers la foule essayant de trouver une tête connue, une personne de mon entourage. J’avais beau essayer de me dire que je cherchais n’importe qui, c’était faux. C’est au moment où je m’y attendais le moins que je le vis de dos. J’avais abandonné l’idée qui puisse venir, l’idée qu’il est envie de me revoir avec ma phrase soudaine et cruelle. ne plus se voir en cachette. pour moi, ça ne voulait pas dire de ne plus le voir du tout. C’était le fait de mentir à mon mari, de voir son meilleur ami quand il n’était pas là. « Ezra. » criais-je en essayant de surplomber le vacarme de ma voix. Je mis à pousser quelques personnes pour me faire un chemin dans la foule. Et si ce n’était pas lui mais seulement un homme lui ressemblant de dos. Si je ne me trompais de personne. C’était bien lui, j’en étais certaine. Je me stoppais dans mon espèce de course afin d’avoir une réponse, d’être sûre de la personne. Parfois, quand quelqu’un nous manque, on le voit de partout. Chaque dos, chaque voix, semble être la sienne. Alors que c’est seulement celle d’un inconnu. Non, je ne suis pas folle. Non, je ne cherche pas une stupide excuse. Par contre, oui, il me manque.
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MessageSujet: Re: TRENTE JOURS DE NUIT TRENTE JOURS DE NUIT  Icon_minitimeDim 4 Mar - 1:10


INTRIGUE : TRENTE JOURS DE NUIT
« ... Et le plus grand mystère de l'Homme, c'est l'amour. »


Contrairement à beaucoup de personnes sans doute, Ezra aimait rester ici, même durant les trente jours. Cela ne le dérangeait pas outre mesure pour travailler, pour faire exactement les mêmes choses qu'il avait habitude de faire le reste de l'année. Et puis, même le soir quand il se retrouvait seul chez lui à dîner, il allumait le feu dans sa cheminée, mettait des bougies sur la table et mangeait uniquement à la lumière des bougies. Il ne se plaignait pas de ce phénomène ; il ne se plaignait jamais. Au fil des années, on remarquait évidemment l'absence de certaines personnes durant ce mois entier. Quand on sortait dehors et qu'on traversait la ville, certains volets étaient fermés alors qu'habituellement ils étaient ouverts et des voitures manquaient à l'appel. Evidemment, il avait moins de travail également à cette période puisqu'il y avait moins de véhicules. Mais, il y avait toutefois beaucoup plus de monde qui restait qu'il n'y en avait qui partait. Il se demandait ce qu'il en était cette année d'Ezekiel et Birdie... Que feraient-ils donc ?

Cela faisait quelques temps qu'il n'avait pas été chez eux – chose qu'il faisait un peu exprès parce qu'il avait besoin de se prouver qu'il pouvait très bien s'en passer. Après, il verrait bien qui tiendrait le plus longtemps – et au bout de deux semaines, il n'avait pas pu s'empêcher de passer en voiture près de chez eux. Juste pour pouvoir regarder vers leur maison, juste pour espérer la voir à la fenêtre... Comme s'il espérait simplement l'apercevoir de loin. Il avait toutefois tenu et était parvenu à ne pas arrêter sa voiture pour aller sonner chez eux. Il était passé devant sans s'arrêter. Ils lui manquait, c'était évident au fond de lui mais il essayait de ne pas y penser. Il ne savait pas vraiment ce qui lui manquait le plus : la complicité qu'il avait autrefois avec Ezekiel, ou bien les moments qu'il avait passé avec la femme de ce dernier, alors qu'il venait la voir pendant qu'Ezekiel n'était pas là... Il ne savait pas ce qui lui manquait le plus. A moins qu'il ne 'voulait' pas se rendre compte ? Quelque chose au fond de lui peut-être ne voulait pas avoir à choisir... S'il suivait son cœur aujourd'hui, c'était le nom de Birdie qui s'imposait à son esprit. Pourtant, une partie de lui-même restait attaché à Ezekiel et mélancolique des années qu'ils avaient partagé ensembles sur les bancs de l'école... Etait-il uniquement mélancolique de leurs souvenirs ou bien de son meilleur ami ? Telle était la question...

Il se souvenait encore parfaitement de ces mots. Ces mots qui avaient tout brisé. Je pense qu'on ne devrait plus se voir en cachette. Ezra n'avait pris que la première partie de la phrase, car c'était à son sens la plus importante. Elle ne voulait plus le voir seul à seul mais en présence d'autres personnes, cela ne la dérangeait pas. Ce n'était pas ce qu'il voulait ; il en avait assez de faire semblant. Il en avait assez de jouer au parfait ami et les voir ensembles et s'embrasser devant lui serait insupportable. Il ne saurait pouvoir le supporter. C'était presque du foutage de gueule en fait quand on y pensait... Il devrait supporter les voir s'embrasser sans pouvoir rien dire ou rien faire, sans rien montrer de ce qu'il ressentait, sans pouvoir dire combien il aimerait être à la place d'Ezekiel... Il en avait de moins en moins la force. Il n'avait plus ni l'envie de se cacher, ni celle de se mentir – encore moins de mentir à son meilleur ami. Alors il préférait encore mettre de la distance entre eux et ne plus aller chez eux pour les voir, pour la voir. Ne plus la voir c'était également se faire souffrir, mais au moins il ne souffrait plus de les voir ensembles... Elle ne voulait plus qu'ils se voient « en secret » et bien elle ne le verrait plus tout court. Et peut-être qu'elle finira par se rendre compte toute seule de l'erreur qu'elle avait faite...

Ezra s'était brusquement arrêté. En fait, il ne savait pas vraiment depuis combien de temps il s'était immobilisé. Plusieurs minutes sans doute. Son regard était perdu dans le vide en face de lui. Ou dans ses pensées. Soupirant légèrement il se reprit. Allez Ezra, un peu de courage. Ne te torture pas l'esprit. Ils ne seront pas là ce soir si cela peut te rassurer... Parfaitement, il devait le croire. Et puis, avec la foule, même s'ils étaient là, ils pourraient se croiser qu'ils ne se verraient pas. C'est à ce moment-là qu'il crut entendre son nom. Comme si quelqu'un l'appelait par derrière. Il ne savait pas depuis quand mais il venait juste de s'en rendre compte. Cela aurait pu faire une, deux ou même trois minutes... Et bizarrement, il ressentit une étrange intuition. Celle de reconnaître la voix mais, non... c'était certainement son esprit qui lui jouait des tours. Inconsciemment, il voulut quand même vérifier et c'est ainsi qu'il se retourna très lentement. ; Il se figea sur place quand il l'aperçue plus loin et son cœur sembla s'arrêter. Il aurait voulu bouger les pieds et se fondre dans la foule mais cela paraîtrait suspect. Elle l'avait vu... Et, d'ailleurs, elle pensait peut-être rêver. Il pouvait disparaître, se fondre dans la foule et elle croirait tout simplement qu'elle l'avait imaginé ou confondu avec un autre... Elle en tous cas c'était bien elle... Elle n'avait pas changé et il la reconnaîtrait entre mille.

Pourtant, tandis qu'elle se frayait un chemin en poussant à moitié les gens sur son passage, Ezra n'avait toujours pas bougé. Le temps qu'il réfléchisse et qu'il prenne une décision, elle aurait largement largement le temps d'arriver devant lui et là, ce serait trop tard pour s'enfuir. Avait-il d'ailleurs vraiment envie de s'enfuir ? Il avait l'impression que cela faisait une éternité qu'il ne l'avait pas vue et il réfréna cette envie de se précipiter vers elle et de la prendre dans ses bras. Sois fort Ezra. Elle ne veut plus de ça. Elle préfère te garder en ami malgré les sentiments qu'elle ressent pour toi... Je sais, vous vous dîtes que c'est vachement logique comme façon de penser, mais après tout, quand les hommes réussiront à comprendre les femmes, il se passera des milliers d'années. Alors il se contenta de la saluer avec une certaine raideur dans la nuque...  « Salut. » fit-il, un peu mal à l'aise. Il jeta un coup d'oeil autour de lui avant d'ajouter, tentant de garder un ton neutre... « Où est donc ton mari ? Il n'est pas avec toi ?  » Ton mari... ? Pas Ezekiel ? C'était sortit tout seul. Normalement il l'appelait toujours Ezekiel. Depuis toujours. Ils étaient amis depuis si longtemps... Jamais ils ne s'étaient appelés autrement que par leur prénom. Sauf depuis quelques temps.  Depuis quelques temps, il ne l'appelait plus. Pourquoi avait-il lâché sans y penser « ton mari » ? Etait-ce une façon de le mettre à distance ?

« J'espère que tu vas bien... »

C'était plus fort que lui. Il ne pouvait pas s'empêcher de prendre de ses nouvelles.

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MessageSujet: Re: TRENTE JOURS DE NUIT TRENTE JOURS DE NUIT  Icon_minitimeDim 4 Mar - 13:05

Qu’Ezekiel ne m’accompagne à la soirée était en soi une bonne chose. Une bonne chose qui me permettrait de parler à Ezra. Deux longues semaines interminables. Deux longues semaines où j’espère entendre le bruit de la sonnette. Un bruit si ordinaire pourtant quand c’était lui, il était différent. Ça venait peut-être de moi et de cette envie de le voir. Il y a bien une fois où j’ai cru qu’il était derrière la porte, qu’il était venu me voir. J’allais le prendre dans mes bras mais je m’étais stoppée nette voyant que ce n’était qu’un livreur de fleurs. Un magnifique bouquet de roses rouges comme je les aimais tant. Je savais pertinemment que ces roses ne viendraient pas de lui. Ce n’était pas à lui de s’excuser de quelque chose. Les roses venaient d’Ezekiel pour se faire pardonner d’une dispute à cause de plans d’avenir. Laissant le livreur sur le palier, j’étais partit comme une folle prenant mes clés et mon sac. J’étais monté dans ma voiture allumant le contact. Reculant dans notre petite allée, j’avais stoppé la voiture nette. Je ne voyais pas ce que je pouvais lui dire en allant le voir. Etais-je prête à tout quitter et à aller avec lui. À mettre fin à ma relation avec Ezekiel de la sorte et surtout avec son meilleur ami. Tapant sur mon volant, je m’étais mise à pleurer. A pleurer d’être une incapable de voir qu’Ezra comptait bien plus que compter Ezekiel pour moi. Que même si j’étais heureuse aujourd’hui, je le serais encore plus avec lui. Et ça se voyait parfaitement dans cette foule. Je criais son prénom alors que je savais que ce n’était qu’une illusion qu’il allait disparaître quand je me serais approché plus près. Mais je continuais tout de même à bousculer tous ses gens en sortant des « pardon » de temps en temps par pur politesse. Mon cœur fit un bon quand il se retourna. C’était lui, bien lui. Je fus encore plus rapide dans mes pas, je ne voulais pas le rater, pas le voir disparaître dans l’immense foule.

La seule chose que j’aurais voulu faire, c’est me blottir dans ses bras comme je l’avais tant de fois fait sur le canapé du salon. Je laissais cette distance entre lui et moi. Même un simple contact de nos deux mains m’aurait suffit. Le contact de ma peau contre la sienne, sa chaleur. Salut.. un simple salut. Un salut trop ordinaire à mon gout. Une distance qu’il voulait mettre entre nous deux. Ce qui est parfaitement normal venant de sa part après mon grand numéro. «Salut.» J’avais l’impression d’être une adolescente devant un garçon qui me convenait parfaitement. Mes mains étaient moites. J’avais fait des choses bien pires que ça. J’avais tué des gens de sang froid. J’avais exterminé l’assassin de ma mère sans aucun remord. J’avais lutté contre une envie d’alcool et de drogues lorsque mon père avait décidé de me sevrer pour mon bien-être. Chaque fois, j’avais vaincu. J’avais vaincu mes propres fantômes, mes propres peurs, mes propres douleurs. Et là, je n’arrivais pas à avouer que je l’aimais plus que tout, que pendant deux semaines, je ne cessais de penser à lui, à son parfum, à son visage. Le fruit de mes rêves, de mes pensées. Il avait regardé autours de moi comme s’il cherchait quelqu’un. Où est donc ton mari ? Il n'est pas avec toi ? . bien sûr qu’il cherchait quelqu’un. Quelqu’un qui n’était pas là. Quelqu’un qui avait préféré retourner à son bureau au lieu de venir ici. Un Ezekiel qui n’avait pas vraiment accepté le fait que je ne veuille pas partir en vacances à l’improviste avec lui. Donc lorsqu’il était en colère ou mécontent, il partait à son bureau. Le fossé grandissait entre lui et moi. Et c’était bien moi qui était entrain de le créer. Moi qui refusais des vacances en amoureux, des projets d’agrandir notre famille ou d’agrandir notre maison. « Non, il n’est pas là. Je suis toute seule. Je crois bien que ce genre de spectacle ne lui plait plus. » Je ne savais pas besoin de lui en dire plus puisqu’il connaissait Ezekiel pour savoir ce qui passait dans sa tête. Il le connaissait bien mieux que moi. Ils avaient de longues années d’amitiés entre eux. Alors que ça ne se comptait qu’en quelques années. J'espère que tu vas bien... Non, je ne vais pas bien. Non parce que nos chemins ne se croisent plus. Non parce que tu viens plus à la maison comme chaque fois. Non parce qu’on ne passe pas des heures et des heures à parler de tout et de rien sans s’ennuyer. Non parce que je ne vois plus ton visage quand tu souris. Mille et une raisons qui ne me faisaient pas aller bien même si je le cachais à tout le monde. Et même parfois à moi. « Et si je te disais que ça ne va pas du tout. » répondis-je en voulant mettre un certain sujet sur le tapis. Je ne savais pas si on était au bon endroit et si c’était le bon moment. Cependant, c’était ma seule chance vu qu’il m’avait évité depuis des jours. Car je savais ce qu’il faisait. J’avais beau essayer de faire en sorte qu’Ezekiel invite son meilleur ami pour un diner, il avait toujours refusé.
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MessageSujet: Re: TRENTE JOURS DE NUIT TRENTE JOURS DE NUIT  Icon_minitimeMar 6 Mar - 23:43

INTRIGUE : TRENTE JOURS DE NUIT
« ... Don't know if I want to know why, but I don't like seeing you like this »



Sa question. Celle qui lui demandait si son mari n'était pas là. Etrangement, Ezra détecta quelque chose de bizarre. Il trouvait étrange, oui, de ne pas les voir ensembles un soir comme celui-ci, un soir qui comptait beaucoup pour nombre d'habitants d'ici. Beaucoup de monde d'ici aimait cette ville. Beaucoup de monde aimait les étranges phénomènes qui s'y passaient et ces personnes ne rataient pas une occasion d'y assister. Sauf celles qui voulaient changer quelque chose à leur vie, qui voulait partir du jour au lendemain. Changer d'air. Lui n'aurait jamais pu. Il ne savait pas si c'était question de faiblesse, mais pour lui, ce pays, ce territoire, représentait beaucoup pour lui. Pas seulement son enfance. Alors quand Birdie lui répondit que non, qu'il n'était pas avec elle, qu'elle était venue toute seule, ce ne fut guère étonnant qu'il trouvait cela étrange. Seraient-ils fâchés ? S'étaient engueulés ? Et si c'était le cas... C'était peut-être égoïste, mais une part de lui ne pouvait s'empêcher de s'en réjouir. Déjà, à la façon qu'il l'avait salué, cela avait semblé refroidir la jeune femme qui lui avait répondu « Salut » sur le même ton.

Comment saluait-on les gens quand on ne les avait pas vus depuis quelques temps et que la dernière fois que l'on s'étaient vus, cela ne s'était pas forcément très bien terminé... Par la suite, il y avait toujours forcément une sorte de gêne qui s'instaurait, qui perdurait. C'était la sensation qu'Ezra avait en ce moment... Elle semblait gênée et lui aussi. Gêné de se retrouver ainsi seuls tous les deux alors qu'ils avaient décidé de ne plus que se voir en public. Enfin, non, faux. Ce n'était pas lui qui avait décidé telle chose : c'était elle. Il n'avait pas eu son mot à dire dans cela. Il n'avait eu qu'à s'incliner. Pourquoi ? Parce qu'il n'était que le meilleur ami de son mari, qu'il n'avait aucun droit de se mettre entre eux deux. Il n'était rien... Il aurait dû le comprendre bien avant... Même dans les moments où il avait vraiment cru qu'elle allait quitter Ezekiel pour lui, même dans les moments où ils discutaient ensembles et où le courant semblait très bien passer... Même trop. Il aurait dû comprendre bien avant qu'elle ne le choisirait pas, qu'elle n'abandonnerait pas ainsi son mari. Après tout, il avait l'air de connaître d'elle bien plus de choses que lui n'en connaissait. Remarquez, on ne lui avait pas laisser non plus l'opportunité d'en connaître plus.

Qu'elle dise qu'elle pensait que ce spectacle ne plaisait plus à Ezekiel l'étonna encore plus et l'incita à penser que le problème demeurait bien plus profonds qu'elle ne le laissait paraître. Elle ne semblait pas savoir que dire d'autres là-dessus mais Ezra se posait un tas de questions à présent. Il tut sa curiosité même s'il se demandait comment cela se faisait-il qu'Ezekiel n'aimait plus ce genre de spectacles qu'ils avaient mis beaucoup de plaisir à y aller quand ils étaient plus jeunes et encore comme les cinq doigts de la main. Un léger haussement de sourcil se fit lorsqu'elle lui répondit ensuite, avec cet air qu'il lui connaissait déjà si bien, qu'elle n'allait pas si bien que cela. Bien qu'elle ait utilisé l'hypothèse, il était évident que le « si » aurait pu être retiré. « Ah ? » fit-il. Sans qu'il puisse s'en empêcher, sa voix était curieuse. Que se passait-il donc ? Après tout, n'était-ce pas ce qu'elle avait voulu, qu'ils soient moins proches l'un de l'autre. Il ne savait cependant pas s'il pouvait lui poser des questions et sur quoi d'ailleurs ? Etait-ce son couple qui allait mal ? Ou alors regrettait-elle d'avoir voulu qu'ils se voient moins... ? Il ne devrait pas rester, il devrait même tourner les talons. Qu'il se soit passer entre elle et Ezekiel, cela ne le regardait en rien et de plus, il n'avait pas envie de connaître « leurs histoires de couples » mais alors là, pas du tout. C'était même la dernière chose qu'il désirait connaître au monde. Il ne pouvait pas.

Il savait qu'il allait regretter ce qu'il risquait de dire si jamais l'idée d'ouvrir la bouche lui venait, mais ce serait trop tard pour ravaler ses mots. « Et qu'est-ce qui n'irait pas si donc ça n'irait pas ? » Puis, prenant conscience qu'il ne savait pas vraiment s'il se sentait capable de l'entendre se confier, il ajouta avant qu'elle puisse répondre... « Tu es vraiment sûre que tu veuilles en parler ? Je ne voudrais pas m'immiscer. » Parce que si c'était vraiment ce qu'il pensait, il n'était pas vraiment certain de vouloir l'entendre lui parler d'une dispute qu'il y aurait eu dans leur couple. Non mais vous l'imaginez en train d'essayer de la consoler et de recoller leur couple alors que la seule chose dont il rêvait était qu'ils se séparent et qu'il puisse vivre avec elle? C'était peut-être égoïste certes, mais dans un certain sens, l'amour rendait égoïste...

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MessageSujet: Re: TRENTE JOURS DE NUIT TRENTE JOURS DE NUIT  Icon_minitimeMer 7 Mar - 12:08

Quand on sort une excuse idiote, c’est tout le temps pour cacher quelque chose de plus fort derrière. J’aurais parfaitement pû parlé de dispute ou de désaccord, cependant, je n’en avais pas le droit. Surtout devant Ezra. Parler de mon mari et de la façon dont on se disputait, serait égoïste de ma part et mal venu. C’est comme si j’attendrais d’Ezra qui me console pour ça. De out façon, je n’avais pas envie d’être consoler et encore moins d’en parler. Moins j’en parlais, mieux je me sentais. Il est vrai que des disputes arrivent souvent au sein d’un couple. Seulement, on se réconcilie au lieu de partir chacun d’un côté sans en parler plus. Au départ, il aurait dû m’accompagner et admirer le spectacle à mes côtés. On l’avait prévu depuis un bon bout de temps qu’il avait décidé de finir le boulot avant pour qu’on soit tous les deux. L’imprévu existe. Face à mon « et si je te disais que ça ne va pas du tout », il n put s’empêcher de sortir un « ah ». On pourrait penser que je vis dans le bonheur, dans ma jolie petite maison avec un mari qui m’aime et ma propre librairie. Et bien non, quelque chose d’essentiel manque à tout ça. Quelque chose qui se trouve juste en face de moi et qui pense le contraire. J’ai toujours eu cette facilité à cacher mes émotions, à garder au fond de moi ce que je ressens. Et si tout ça se terminer ce soir. Qu’on ouvrait les rideaux et que Bam ! Le spectacle prenait de l’ampleur et ne parlait que de vérités. Et qu'est-ce qui n'irait pas si donc ça n'irait pas ? J’aurais pû parfaitement retirer le « si » parce que je n’allais pas bien du tout. Un si qui n’avait pas sa place. Mais comment lui dire que c’était son absence qui me causait tant de douleurs, que je m’en voulais d’avoir prononcer certains mots, que je voulais qu’il revienne dans ma vie comme avant. Tu es vraiment sûre que tu veuilles en parler ? Je ne voudrais pas m'immiscer. . apparemment, il pensait à autre chose. Il pensait que je voulais lui parler de mon mariage, de mon couple. Pas du tout. Il ne voulait pas s’immiscer mais sans le savoir, il l’avait fait. Je n’étais pas de sa faute mais de la mienne. Au moment même où j’avais laissé mon cœur s’ouvrir pour Ezra et où j’avais croisé son regard le jour de mon mariage, j’avais transformé mon couple. J’avais mis en périple mon mariage. Les coups de foudre n’existent pas, il parait. Et bien, moi, je peux dire que j’en avais eu un. En l’espace de quelques secondes, j’avais sentit mon cœur battre la chamade, mes mains devenir moites et cette légère folie. Mon bonheur ne serait jamais total sans lui.

Je laissais glisser mes mains dans les poches de ma veste. Pour essayer de réchauffer un temps soit peu mes mains qui étaient constamment froides. Le silence s’installa entre nous, ce que je ne voulais pas. Mais j’essayais de trouver mes mots afin de pouvoir lui faire comprendre. Mon regard croisa le sien m’approchant un peu de lui. J’aurais tant voulu attraper sa main pour la serrer et entrelacer mes doigts avec les siens. Savoir qu’il était là, et qu’il serait toujours là même dans la pire des situations. Je voudrais savoir s’il était prêt à me prendre comme je suis, à accepter mon passé. Un passé étrange et différent de maintenant. S’il était prêt à entendre que je suis une ancienne chasseuse de primes. Parce que même si on a souvent parlé, je n’ai jamais mis sur le tapis cette partie de moi. Une partie difficile que certains verraient d’un mauvais œil s’ils savaient d’où je venais. Il y avait aussi mon addiction à l’alcool, à la drogue. Une période de ma vie que je regrettais, une période où j’avais été lamentable. Une petite peste qui avait perdu sa mère et qui en voulait à son père pour le drame. « Ce n’est pas de lui, ni de mon mariage, dont je veux parler ou bien qui ne va pas bien. Bien que ça commence à être le cas. » dis-je avec sincérité, lui montrant ainsi que je le respectais trop pour qu’il soit l’aide d’une relation qu’il voudrait voir se terminer. Ce qui était normal en somme. Si les rôles étaient inversés, je ne serais pas heureuse de le voir dans les bras d’une autre femme, dormir avec elle ou qu’elle puisse le voir plus que moi. Je suis jalouse et je l’assume. S’il en venait à m’oublier et a entamé une relation avec une fille de Barrow, je ne crois pas que je le supporterais. « J’ai fait une erreur l’autre jour. Et c’est pour ça que je ne viens pas bien. Je m’en veux et je veux pouvoir réparer les morceaux. Je sais que tu m’en veux et tu as parfaitement raison. Je ne veux pas que ça se passe comme ça » Je me mordais la lèvre inférieur. Une migraine me prit à la tête. Je n’ai jamais vraiment supporté la foule et pour moi, c’est trop bondée. Je lutte tout de même car je veux avoir cette discussion. Je veux pouvoir entendre sa voix un peu. même si ça ne dure que quelques minutes.
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MessageSujet: Re: TRENTE JOURS DE NUIT TRENTE JOURS DE NUIT  Icon_minitimeLun 12 Mar - 23:14

INTRIGUE : TRENTE JOURS DE NUIT
« I wish to tell you so many things, but I can't, I don't know if I'm right to tell you again what I really feel. You have to make a choice, and alone... »



Ezra attendait, avec une certaine appréhension, qu'elle lui réponde. Il ne savait pas vraiment s'il était impatient de savoir ce qui se passait avec elle. Il avait la gorge sèche, comme s'il n'avait pas bu durant de longues heures. En attendant qu'elle lui réponde quelque chose, n'importe quoi mais tout sauf ce qu'il ne voulait pas, il analysait chacun de ses gestes, de ses mouvements. C'est ainsi qu'il la vit glisser les mains dans ses poches, signe de son malaise ou qu'elle ne savait pas vraiment comment dire ce qu'elle voulait dire, ou alors peut-être même qu'elle se demandait si elle pouvait le dire. A moins qu'Ezra réfléchissait beaucoup trop et qu'elle rangeait ses mains dans ses poches uniquement parce qu'elle avait froid ? Le silence qui s'étendait lui était inconfortable. Il n'y était pas habitué. Auparavant, il n'y en avait pas... Avant ils avaient une certaine complicité. Depuis le fameux jour, quelque chose semblait s'être mis entre eux deux. Comme un blocage... Ezra n'aimait pas cela. Il aurait aimé pouvoir recommence beaucoup de choses. Une chose qu'il ne regrettait pas en tous cas c'était de l'avoir rencontrée un jour...

Il faillit avoir un mouvement de recul lorsqu'elle se rapprocher de lui mais ne parvint à faire obéir à ses pieds. Mal à l'aise ? Evidemment que cela le mettait mal l'aise. Et surtout qu'il s'était promis depuis « le jour » qu'il ferait son possible pour garder ses distances afin de ne pas succomber à la tentation de la prendre dans ses bras. Il ne fallait pas. Il devait être fort. Il était un adulte responsable, plus un adolescent soumis à ses hormones. Pourtant il avait envie la prendre dans ses bras, de l'avoir près de lui, de la garder... Il s'en fichait qu'elle soit déjà mariée, qui plus est en couple avec son meilleur ami. Il ne savait rien non plus de sa vie passée... Mais c'était elle au présent qu'il aimait. Il voulait juste qu'ils puissent rester en contact, qu'ils puissent continuer à se voir... En amis ? Il ne savait pas s'il se sentait assez fort pour le supporter mais il essaierait. D'ailleurs, si leur couple lui-même commençait à ne plus aller aussi bien, alors il restait peut-être un espoir ? Non, il ne devrait pas se réjouir... De toutes façons, elle venait de lui répondre que ce n'était pas de cela qu'elle voulait parler et Ezra se sentit à moitié rassuré. A moitié seulement parce que cela venait sans doute que le problème ne venait pas de leur couple... ? Chose qu'il aurait préféré. Néanmoins, ses derniers mots retinrent son attention. « Bien que ça commence à être le cas ». Ils ne s'entendaient plus aussi bien qu'auparavant... ? Que se passait-il ?

Une erreur ? Ezra fronça un sourcil. Elle avait fait une erreur et c'était pour cela qu'elle n'allait pas bien. Parlait-elle du jour où ils s'étaient brouillés, où elle lui avait dit qu'elle ne voulait plus qu'il se voit sauf en public ? Parlait-elle du jour où il était partit en claquant la porte, incapable de rester plus longtemps et l'entendre ainsi lui dire que sous prétexte qu'elle ne voulait pas décevoir son mari, alors elle préférait cacher les sentiments qu'elle ressentait pour lui, pour Ezra ? Quelque chose lui dit que c'était bien à ce jour qu'elle faisait allusion. S'il lui en voulait ? En fait, ce n'était pas vraiment la question qu'il lui en voulait... Il ne pouvait pas dire réellement... Non, en fait, il lui en avait voulu sur le moment, mais après il s'était calmé et aujourd'hui il ne lui en voulait plus vraiment... Lui en avait-il vraiment voulu ? Telle était la question.

Elle avait terminé par lui dire qu'elle n'avait pas voulu que cela se termine ainsi. La question à se poser était... Comment avait-elle alors voulu que cela se termine ? Qu'ils restent bons amis, qu'il devienne même le parrain de leurs enfants, qu'ils viennent dîner chez eux parfois et qu'il voit ses enfants grandir en se disant quelque chose comme « Cela aurait pu être les miens » ? Parce que ce genre de choses, il en était incapable. Mais tandis qu'il l'observait, il se souvint d'une chose à son propre. A savoir qu'elle n'avait jamais aimé les foules, que cela lui donnait même la migraine, alors sans même réfléchir, il se rapprocha d'un pas avant de lui attraper le bras et de la conduire plus à l'écart. Il ne s'était même pas rendu sur le moment de ce qu'il venait de faire et en en prenant soudain conscience, il relâcha immédiatement son bras après l'avoir fait asseoir sur un banc de bois posé là où il s'était arrêté. « D'après mes souvenirs, la foule te donne des migraines... » expliqua t-il simplement en haussant les épaules, comme si c'était tout naturel qu'il avait fait cela et qu'il l'aurait fait à tout le monde. Comme s'il voulait juste s'excuser de lui avoir pris le bras sans lui demander son avis.

« ... Qu'as-tu voulu dire par... Tu ne veux pas que ça se passe comme ça ? Comment veux-tu que ça se passe alors ? » demanda t-il ensuite en revenant sur ses paroles. Il y avait une nette appréhension dans sa voix et il n'était pas certain de vouloir connaître la réponse à vrai dire. Que voulait-elle ? Que pensait-elle ? Cette fois, ce ne serait pas lui qui se confierait en tous cas en premier sur ses sentiments. Oh non, il avait commis l'erreur une première fois, alors qu'elle parle en première cette fois, qu'elle dise vraiment, sincèrement, ce qu'elle voulait. Il ne tomberait plus dans le piège... En bref, qu'elle fasse un choix une bonne fois pour toutes.

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MessageSujet: Re: TRENTE JOURS DE NUIT TRENTE JOURS DE NUIT  Icon_minitimeMar 13 Mar - 15:22

Les immenses plaines vertes de mon Irlande natale. Le calme doux et agréable quand on s’allonge dans l’herbe. La tranquillité d’un lieu quand on décide de sortir de Dublin. La foule n’a jamais été ma partie de plaisir. Les jours de marché, les files d’attente dans les parcs d’attraction, les magasins pendant les soldes… tant de lieux que j’évitais au maximum pour ne pas avoir le droit à ce marteau fracassant mon crâne. Certains médecins m’avaient évoqué le fait que c’était une sorte de phobie. Le problème, ce n’est pas que je détestais les gens. Je n’ai jamais aimé être collé. Sentir les corps de personnes inconnues près de moi. De ne pas pouvoir respirer un air pur. Je n’ai jamais pris le métro et encore moins le train. La seule fois où j’ai pris l’avion, c’était pour faire Dublin New-York. Ce fut le pire jour de ma vie. Des heures de calvaire dont je ne voyais même plus le bout. Je me déplace seulement en voiture ou à pieds. Et maintenant, ça me causait la même douleur. J’aurais aimé ne pas avoir à supporter la douleur surtout face à lui. Et s’il n’était pas là, j’aurais surement rebroussé chemin pour rentrer à la maison et me laissait tomber sur le canapé avec un bon livre et un verre de vin. Le voyant s’approcher de moi, mon cœur s’accéléra. J’avais tant besoin qu’il me prenne dans ses bras et de pouvoir sentir les battements de son cœur. Il m’attrapa le bras non pas pour qu’on se rapproche mais pour m’emmener à l’écart. Il me lâcha après m’avoir installé sur un petit banc en bois. On n’entendait plus que les bruits de quelques conversations sans en comprendre le moindre mot. Il me faudrait quelques minutes pour que la migraine décide de faire son chemin et partir vers le lointain.

D'après mes souvenirs, la foule te donne des migraines... il se souciait encore de moi et de mes problèmes. Mon entourage très proche connaissait cette faiblesse bien que j’ai toujours appris à vivre avec. Je ne lui en voulais pas d’avoir agit de la sorte. Il m’avait en quelque sorte délivré de mon propre enfer et je ne pouvais que le remercier. « Merci.» murmurais-je tout bas en restant sur le banc. C’était le seul mot pour l’instant qui sortait de ma bouche. En même temps, j’attendais d’entendre sa réaction par rapport à mes paroles avant qu’on ne change de lieux. J’étais sûre qu’il me déteste et qu’il allait me lancer en plein visage en me faisant comprendre qu’il avait tiré un trait sur nous. Au vue de ces réactions depuis que je l’avais découvert ici, il m’avait paru froid et distant. Pas de complicité comme on avait l’habitude de faire avant. Qu'as-tu voulu dire par... Tu ne veux pas que ça se passe comme ça ? Comment veux-tu que ça se passe alors ?. Non, je ne voulais pas qu’on arrête de se parler, qu’on ne fasse comme rien ne s’était passé. Parce qu’au fond, il s’était passé beaucoup plus de choses que je ne voulais le penser. Des choses dont Ezekiel ne se doutait même pas une seconde. Je ne parlais jamais des visites d’Ezra ou de longues discussions. On avait été très complice avec Ezekiel, on s’aimait à la folie montrant notre amour comme deux adolescents. Un amour qui s’était envolé au fil de nos années de mariage. Je ne pouvais pas mettre la faute sur Ezra parce qu’il n’était pas celui qui avait changé les choses. bien sûr qu’il avait fait battre mon cœur bien plus fort, bien sûr qu’il me redonnait des envies de futur, des envies de famille, des envies de rendez-vous amoureux, de mots doux, de vies vécues au jour le jour dans les bras de l’un et de l’autre… il faisait quelque peu renaitre en moi la Birdie qu’Ezekiel avait connu. La Birdie insouciante et pleine de vie, celle qui profite et ne regarde jamais en arrière. Celle qui veut toujours plus. Celle qui veut voir le bonheur et non pas le malheur. Celle qui n’avait peur de rien, ni de personne.

Je n’ose pas. Je n’ose pas avouer cette vérité qui brule les yeux, cette vérité qui mérite d’être mise en avant. J’ai tant de choses qui brulent d’envie de sortir. Si j’avais du papier et un stylo, je suis sûre que ça prendrait des pages et des pages. Fonce. Fonce comme si c’était ton dernier jour à vivre, comme si tu étais malade. Il fallait que je me bouscule que j’ose même si je savais ce que voulait dire, tout lui avouer. Ça ne sera que le début du changement, un changement bien rempli et lourd en conséquence. Je ne serais pas seule. « Non, je ne peux supporter que ça se finisse ainsi….» je laissais une petite pause. Je me levais et attrapais sa main. Je n’avais que faire s’il me repoussait, j’en avais besoin. Ce que je m’apprêtais à faire, était difficile pour moi. J’allais rendre quelqu’un heureux mais en même temps, rompre un amour qui m’avait fait renaitre. J’allais devenir une femme qu’on déteste. En même temps qu’importe le choix que je ferais. Au final, il y a toujours quelqu’un qui souffrira. Mais en faisant celui-ci, je permettais à deux d’avoir un bonheur exceptionnel. « Je me mens à moi-même depuis un bon moment maintenant. Je n’en peux plus. Je ne veux pas te voir partir, te voir te retourner pour ne plus jamais revenir. Je veux que ça soit toi qui m’attendes lorsque je rentre de la librairie. Je veux pouvoir me mettre dans tes bras sans penser aux conséquences. » Des larmes coulaient sur mes joues en même temps que mes paroles. J’étais entrain de tout lui dire, d’avouer ce qui se passait au fond de mon cœur. J’avais peur de sa réaction à lui. Peur qu’il me laisse tomber. Finalement que je ne sois pas celle qui pensait.
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MessageSujet: Re: TRENTE JOURS DE NUIT TRENTE JOURS DE NUIT  Icon_minitimeVen 16 Mar - 23:45

INTRIGUE : TRENTE JOURS DE NUIT
« Is that a dream? Because if it is the case, it is a so beautiful one. But... Have I well-understood ? »



« Merci. » Ezra haussa les épaules à sa réponse. C'était tout à fait normal. Il l'aurait fait pour n'importe qui. Ce n'était pas comme s'il se préoccupait uniquement de son bien-être à elle, n'est-ce pas ? Il n'aimait pas voir les gens se sentir mal... Ou plutôt si, peut-être qu'il se préoccupait de son bien-être mais cela n'avait aucune importance. Quoiqu'il en soit, il avait juste agi spontanément, sans réfléchir. Elle n'avait pas à le remercier de quelque chose qui était naturel... Et puis s'il ne l'avait pas amenée ailleurs, un peu plus loin de la foule, peut-être qu'elle aurait préféré tourner les talons et retourner chez elle et maintenant qu'ils étaient tombés l'un en face de l'autre, il ne voulait pas qu'elle parte déjà. Ils pouvaient bien parler un peu non ? C'était rien et en plus il y avait du monde... N'était-ce pas ce qu'elle avait voulu de lui ? Qu'ils se voient en public et non plus en privé. Mais il ne serait plus aussi proche qu'avant ça c'était certain. Il prenait ses précautions. Il ne voulait pas souffrir. Il préférait paraître plus distant et ne pas avoir à regretter un geste par la suite. Le seul geste emprunt d'affection qu'il avait eu, c'était quelques minutes plus tôt lorsqu'il lui avait pris le bras et il n'avait pas tenu à laisser le contact trop durer. Là encore comme une façon de se protéger avant tout. Après tout c'était à elle qu'elle devait s'en prendre.

Il n'empêche qu'il ne pouvait s'empêcher d'être curieux de ce qu'elle voulait dire par le fait qu'elle « ne voulait pas que cela se passe ainsi. » Sa question était donc légitime... De quoi parlait-elle et que voulait-elle donc ? Il n'allait pas parler en premier, il allait la laisser parler. Il avait déjà trop parler la dernière fois. Non pas qu'il n'avait jamais pensé ce qu'il avait dit. Il pensait encore les mots qu'il avait dit, mais comme on disait « un chat échaudé craint l'eau froide. » Il voulait qu'elle soit heureuse au fond et si son bonheur devait passer par Ezekiel alors il en serait ainsi, mais Ezra... Ezra... Il ne voulait pas être témoin de tout cela. Au début il avait cru. Au début c'était plus facile... Sauf qu'au fil des semaines, au fil des mois, il était peu à peu tombé amoureux de la femme de son meilleur ami... C'était mal n'est-ce pas ? Il devrait s'en vouloir d'avoir ainsi des vues sur la femme de celui qui avait été comme un frère pour lui... Parfois il voulait s'en vouloir mais il n'y arrivait pas. En tous cas, il était devenu beaucoup trop dur aujourd'hui de continuer comme au début, de continuer comme si de rien n'était, de continuer à jouer de cette façon. Il lui était devenu impossible de rester là, sans rien faire, à imaginer juste son ex meilleur ami serrer Birdie dans ses bras, l'embrasser... Il ne pouvait plus vivre ainsi. Aujourd'hui il était jaloux de lui ; il l'enviait. C'était horrible d'en arriver là... ? En tous cas c'était humain. L'Homme avait ses forces lais ses faiblesses, ses limites.

Au fond il voulait juste qu'elle lui avoue ce qu'il voulait entendre. Il ne savait pas quelles étaient ses intentions mais lui, il ne reviendrait pas en arrière. C'était impossible de rebrousser chemin et il n'en avait de toutes façons aucune envies parce qu'il ne voulait pas faire une croix sur ce qu'elle ressentait pour elle. Il ne savait pas si c'était provisoire, juste temporaire mais il aurait eu de vivre cette histoire, d'essayer du moins, voir si cela pouvait marcher... Il n'avait pas envie de la balayer ainsi de sa vie. La preuve déjà, s'il l'avait vraiment voulu il aurait pu partir de la ville. Il était resté. Il sentait que sa vie, c'était ici qu'elle était. Auprès d'elle. Ce n'était cependant pas à lui d'en décider...

Il l'écouta tandis qu'elle prenait enfin la parole. Il se contenta de l'écouter. Il conserva son visage de marbre. Il ne devait rien trahir. Allait-elle craquer ? Allait-elle finir par lui avouer ce qu'il voulait lui entendre dire ? Ce qu'il avait attendu quelques semaines auparavant et qui n'était jamais venu. En tous les cas, il ne la forcerait pas. C'était elle qui en décidait. Par réflexe, il amorça un geste de recul lorsqu'il la vit approcher et attraper mais finalement il ne bougea pas. Il ressentit une légère décharge électrique tandis qu'il sentait ses doigts sur sa main mais il ne chercha pas à s'en défaire. Cela faisait plusieurs semaines qu'il ne la toucher ; c'était étrange. Bien qu'il sentit quelque chose chanceler au fond de lui, il fit son possible pour conserver son sang-froid et un visage qui ne trahissait rien. Il sentit une douce chaleur s'infiltrer dans ses veines jusqu'à son cœur en l'entendant poursuivre...

Ne te laisse pas avoir Ezra... Ne te laisse pas avoir... Mais c'était trop tard de toutes façons. Il s'était déjà fait avoir et cela ne datait pas d'aujourd'hui. Il s'était retrouvé pris au piège dès l'instant où il avait croisé son regard. Mais lorsqu'il se rendit compte que même sur ses joues s'étaient mises à couler, Ezra sentit son cœur se fendre en deux. Il était incapable de ne pas rester sans rien faire en la voyant dans cet état. Il faudrait être insensible ; ce qu'il n'était pas. Il baissa les yeux sur sa main qu'elle tenait toujours et réfléchit. C'était trop beau pour être vrai. Dans cinq minutes elle allait changer d'avis en pensant soudain à Ezekiel et alors de nouveau Ezra serait déçu ; il n'aurait plus qu'à retourner chez lui, seul et avec l'impression pour la seconde fois qu'il l'avait perdue. Non. Il ne devait pas se laisser avoir. C'est pour cette raison qu'il attendit peut-être une minute voire deux, presque certain qu'elle allait changer d'avis. Pourtant, elle n'avait toujours rien dit... Voulait-elle faire le suspens ? Il était un peu méfiant maintenant oui. Sur ses gardes... Mais les larmes sur ses joues semblaient vraies et sans doute que cela le perdra mais il n'aimait pas la voir pleurer. La seule solution qu'il ait trouvé pour qu'elle cesse, fut de sa rapprocher et de la prendre dans ses bras tout en posant une main à l'arrière de sa tête. Il ne savait pas quoi dire ou faire de toutes façons pour le moment... Il voulait juste qu'elle arrête de pleurer ; la consoler. Cela lui fit bizarre ; cela faisait plusieurs semaines qu'il ne l'avait pas serrée dans ses bras...

Avec une légère appréhension dans la voix, il souffla ; « Et Ezekiel alors ? » Oui parce que la dernière fois c'était justement à cause de lui qu'elle n'avait pas voulu qu'ils aillent plus loin. Alors il tenait à se rassurer pour connaître le sentiment exact à son propos. Il ne désirait pas aller de l'avant sans cela. Il préférait prévoir toutes éventualités. Est-ce qu'elle lui disait juste cela pour le garder à tous prix en tant qu'ami près d'elle ou alors serait-elle prête vraiment à laisser Ezekiel derrière  et à vivre une histoire avec lui? Tant que toutes ses incertitudes ne seraient pas comblées, il ne se découvrirait pas sur les divers sentiments qui l'animait... Une fois lui avait amplement suffit.

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MessageSujet: Re: TRENTE JOURS DE NUIT TRENTE JOURS DE NUIT  Icon_minitimeSam 17 Mar - 10:41

Mentir n’a jamais été la meilleure chose à faire dans n’importe quelle situation. Ce n’est qu’une illusion qu’on porte à notre esprit pour nous sentir plus serein, moins coupable. Seulement quand on se regarde dans un miroir et qu’on voit notre reflet, tout n’est plus pareil. On voit le mensonge sans avoir besoin de le dire à voix haute. Je déteste ce que je vois dans ma salle de bain, je déteste devoir refouler ce qui a au fond de moi, je déteste lui faire croire à un amour éternel, je déteste être celle qui ment, celle qui trompe son mari seulement par la pensée et quelques gestes. Je me déteste tout court. Parfois, j’ai l’impression de ne plus me reconnaître. Ne plus reconnaître la femme forte qui ne se laissait pas emporter par l’amour. Qui osait dire la vérité sans avoir peur des conséquences. Impossible que je sois devenue différente, que je sois devenue une autre fille, une autre fille que la chasseuse de primes. Je sais qu’elle est toujours à l’intérieur de moi et qu’elle n’attend que le moment pour sortir. le moment pour renaitre de ces cendres tel le phoenix.

Mes paroles n’étaient pas très fluides mais j’avouais tout. J’avouais des sentiments que je gardais depuis trop longtemps au fond, que je refoulais d’une certaine façon. Surtout cette journée où je lui avais dit que je ne voulais plus qu’on se voit en tête à tête. Le jour où j’avais le plus mentit dans toute mon existence. J’avais été l’horrible fille qui croit que tout peut s’arranger avec quelques mensonges et quelques gestes. C’est trop facile mais ça ne marche. Déballer mon sac était l’une des choses des plus difficiles que j’ai à faire parce qu’au moment où je prononçais les mots, je me sentais vulnérable. Je me sentais comme une adolescente qui avoue pour la première fois ce qu’elle ressent à un garçon. Les larmes avaient pris le dessus. Il avait parfaitement le droit d’être méfiant, de croire que j’étais le genre de fille qui pleure juste pour reconquérir un cœur. Non. Ce n’était pas moi ça. Les larmes avaient coulé naturellement sans pouvoir les retenir. Il était le tout de mon bonheur. Je voudrais être là quand il dort, de lui donner tout ce que je reçois. Je veux pouvoir le connaître du bout des lèvres. Parce qu’il est mon évidence, mon plein soleil, mon jour de chance. J’ai toujours confiance quand il est près de moi. Et lorsqu’il me prit dans ses bras, les larmes coulèrent de plus belle. Comment j’avais fait pour l’éloigner de moi ? Il est tout. Je veux être là quand il rit. Je veux que ça soit lui qui me conforte quand je pleure, je veux que ça soit lui qui me donne la main dans la rue. En fin de compte, ce n’était pas Ezekiel que j’attendais depuis toutes ces années, c’était lui.

Je me calais tout contre lui pour sentir son parfum. Je passais ma main sous mes yeux afin de retirer les gouttes salées. Je n’avais rien à craindre. Il était là. Et Ezekiel alors ? La question n’était pas anodine. En même temps, il avait été la barrière qui avait fait que je ne voulais pas sauter le pas. Je ne voulais pas le faire souffrir, voir sa vie s’écroulait à cause de moi. Je me sentais coupable de le laisser tomber alors que j’avais dit « oui » dans cette église, que je lui avais promis de l’aimer et de le chérir jusqu’à la mort. La mort était encore bien loin et je ne serais pas avec lui jusqu’à ce moment. Tourner autours du pot ne faisait que retarder l’inévitable. Il fallait être franc et le dire. Nous n’étions plus comme avant. On ne se disputait jamais avant. On passait nos soirées ensemble, nos week-end ensemble. On n’arrivait même pas à se quitter le matin. On était dans notre petit monde tout rose. Rien ne semblait vouloir le bousculer. Même si j’avais été la première à m’éloigner, il n’avait fait aucun effort de son côté. Une dispute et il partait directement au bureau ou dans un bar. C’était comme s’il ne voulait pas arranger les choses, comme s’il voulait rester sur une dispute. De son côté, il m’aime peut-être plus comme avant. Du moins, c’est ce que je vois. Si c’est l’inverse alors il n’est pas vraiment clair. Je n’ai plus envie de me poser de questions, plus envie de me demander ce que je ressens. Quand je vois Ezra, je n’ai pas de doutes, pas de questions. Je sais ce que je ressens exactement, je sais ce que je veux vivre avec lui. Redressant la tête, je le regardais dans les yeux me perdant dans le vert clair. « Je n’en peux plus de lui mentir. Quand je suis avec lui, c’est à toi que je pense. Et ce n’est pas très bien de lui faire. Il doit connaître la vérité. Il doit savoir ce qui se passe. » Je faisais une pause en touchant sa joue du bout des doigts. « La dernière fois, je pensais que reculer allait permettre de ne pas lui faire du mal. Mais c’est pire. C’est pire de lui mentir chaque jour un peu plus. »
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