Peyton ♪ You can't have a rainbow without a little rain

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NIRVANA PEYTON CAMPBELL-ROE

featuring Emma Stone

« You make me feel like I am home again »

nom ৩ Campbell-Roe prénom(s) ৩ Nirvana Peyton surnom(s) ৩ Nana âge ৩ 25 ans date et lieu de naissance ৩ le 5 mars 1987 à Phoenix, Arizona statut civil ৩ Divorcée et célibataire études/métiers ৩ Patineuse artistique et chanteuse groupe ৩ J'avance dans l'hiver à force de printemps célébrité ৩ Emma Stone

→ ES-TU HEUREUX DE VIVRE A BARROW EN SACHANT QUE LE CLIMAT EST CONTRAIGNANT ?

Vivre à Barrow ne m'a jamais dérangé. C'est vrai que lorsque je me suis installée ici, les débuts ont été un peu difficiles ... Je viens d'une région plutôt chaude, l'Arizona alors ça me changeait du tout au tout. Mais finalement, je m'y suis bien adaptée, vraiment. J'apprécie même cet hiver permanent. Il suffit juste d'être bien couverte, c'est tout. J'ai appris à prendre mes précautions et à aimer porter des doudounes autant que des shorts ! Mis à part le froid, Barrox est une ville très conviviale où les gens sont vraiment chaleureux. On m'a accueilli comme si je faisais partie de la famille, ça fait chaud au coeur ça et ça me suffit.

→ DEPUIS COMBIEN DE TEMPS Y VIS-TU ?

Alors, si mes souvenirs sont bons ... Il me semble que je suis arrivée ici lorsque j'avais 21 ans, ça remonte déjà à quelques années, et pourtant j'ai l'impression de vivre ici depuis toujours. Je suis venue ici pour ma carrière de patineuse et je n'en suis plus repartie même si je ne comptais pas rester plus de 1 an. Finalement, je m'y suis plus et aujourd'hui, je suis encore là. Pour combien de temps, je ne sais pas, mais je pense que quelques années de plus à Barrow ne me dérangeront pas.

→ QUAND LES TRENTE JOURS DE NUIT ARRIVENT A BARROW, PREFERES-TU RESTER OU PRENDRE L'AVION POUR UN AUTRE ETAT ?

Ca dépend des années. Ma première année à Barrow, bien entendu, je suis restée pour voir ça. Je ne savais absolument pas ce qui m'attendait et j'étais curieuse de voir de mes propres yeux les TRENTE JOUR DE NUIT dont tout le monde me parlait ici. C'est quelque chose à voir, vraiment. Au moins une fois dans sa vie. Mais, pour être honnête, l'année d'après, je me suis réfugiée chez moi, à Phoenix. Besoin de soleil j'imagine ... Depuis, ça dépend des années et de ce que j'ai à faire. Si je peux, je reste ici, j'invite même quelques amis à moi pour découvrir ce phénomène extraordinaire !

→ QU'EST-CE QUI TE MOTIVE A RESTER DANS LA VILLE DE BARROW ?

Au début, c'était uniquement pour ma carrière de patineuse. Etre une patineuse reconnue à Phoenix n'est pas chose aisée. Mon entraîneur n'était pas réellement assez bon pour m'emmener jusqu'aux JO alors il m'a conseillé de venir ici. Les entraîneurs sont bons et les autres patineurs ont mon niveau, ce qui me permet d'apprendre à gérer la concurrence et la pression, chose que je n'avais pas chez moi à Phoenix. Mais, avec le temps, je dois avouer que je me suis attachée à cette ville, et je n'ai plus envie de partir. Pas maintenant en tout cas !

PSEUDO/PRENOM ৩ Lux ÂGE ৩ 22 ans, presque 23 PAYS ৩ France PRESENCE ৩ 6/7 joursCOMMENT AS-TU DECOUVERT LE FORUM ? ৩ J'avais vu la pub sur Bazzart et me voilà après quelques temps ^^ QU'EN PENSES-TU ? ৩ J'aime beaucoup, très original *__* TON PERSONNAGE EST-IL UN SCENARIO OU UN INVENTE ? ৩ InventéCODE DU REGLEMENT ৩ OK PAR CALLY UN PETIT MOT POUR LA FIN ৩ Fin Very Happy

Code:: [color=#9c8a6e][b]EMMA STONE[/b][/color] → n. peyton campbell-roe

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Je croisais les jambes, et lançais un regard taquin à la journaliste assise en face de moi qui attendait avec impatience que je lui raconte ma vie pour son interview "Sportive du mois". Et oui, ce mois-ci, c'était tombée sur moi. Pourtant, je n'étais pas tellement connue. Après tout, les patineurs artistiques ne sont pas comme les basketteurs ou les footballeurs. Seuls, les vrais passionnés les connaissent en général. Mais d'après cette même journaliste assise là, j'étais pour l'Amérique un modèle : jeune, dynamique, à la carrière plus que réussie du haut de mes 25 ans. Je finis par briser le silence qui s'installait et me lançais : " Eh bien, j'imagine que vous voulez tout savoir ..." Elle hocha la tête, et me montra son bloc d'un signe de tête me montrant qu'elle était fin prête à recueillir le moindre de mes mots. Je ne donnais que rarement d'interviews et en général, elles étaient toutes centrées sur ma carrière. Là, ce qu'elle voulait, c'était une mini-autobiographie de ma courte vie. Ma foi, si c'est ce qu'elle voulait, j'allais lui donner sans problème. " Je suis née bien loin d'ici, à Phoenix en Arizona. J'ai eu la chance de naître dans une famille plutôt aisée et mes parents ont fait en sorte que je ne manque de rien. Ils avaient déjà un fils avant ma naissance, né quelques années avant moi mais je dois avouer que ma mère avait toujours rêvé d'une petite fille. Pardon frérot si tu lis ça." Je laisse échapper un petit rire, et la journaliste esquisse un sourire appréciant la pointe d'humour que je laisse paraître. Je suis à l'aise comme toujours, pas du genre timide heureusement, et elle doit, je pense, aimer mon côté naturel. Je ne suis pas une de ces filles superficielles et qui se prennent pour une star parce qu'on va les voir en première page d'un hebdo reconnu. A vrai dire, tout ça me passe un peu au dessus ... Elle fait un petit signe de la main pour m'encourager à poursuivre et je bois une gorgée d'eau avant de continuer : " Comme je vous le disais, nos parents faisaient tout pour nous, et très vite mon caprice a été de faire du patinage artistique. J'avais vu une compétition à la télé et j'avais été émerveillée par la grâce qu'il se dégageait de cette patineuse. Bien sûr, ma mère n'était pas vraiment emballée. Alors, elle m'a inscrite dans un cours de danse classique, pensant que le côté gracieux me suffirait. Mais, je dois avouer que je suis plutôt têtue et je continuais de la supplier de m'emmener à la patinoire, au moins pour m'amuser. Elle finit par céder, et un dimanche, nous y sommes tous partis. Mes parents, mon frère et moi. Une sortie familiale plutôt sympa. J'avais 6 ans et quand je glissais pour la première fois sur la glace, je sus que c'était pour moi. Que c'était moi, vous savez." Elle hocha la tête, comprenant effectivement ce que je voulais dire par là. Après tout, le journalisme était une vocation et elle avait sûrement elle-aussi ressenti un jour cette certitude qu'elle était faite pour écrire. Je poursuivis après lui avoir adressé un rapide sourire : " L'entraîneur qui me vit là a réussi alors à convaincre ma mère de me laisser patiner. Elle finit par céder, ne pouvant de toute façon pas me refuser ça. En contrepartie, je devais continuer la danse. J'acceptais sans problème. J'aimais ça aussi, et je savais que je me débrouillais plutôt bien comme danseuse. La vie a ainsi continué comme ça. Malgré mes nombreux entraînements, je réussissais toujours à être une des meilleures élèves et mes parents étaient fiers de moi. Avec mon frère, on était inscrits dans la meilleure école privée de Phoenix. On s'y sentait plutôt bien et on avait chacun notre petite bande. Moi, très vite, je m'étais liée d'amitié avec un petit garçon de mon âge, Yannis et nous sommes vite devenus inséparables ..." Je m'interrompis alors, ne voulant pas m'attarder sur cette amitié qui avait plutôt mal tournée. Le petit garçon que j'aimais tant était en effet devenu au fil du temps un adolescent renfermé, boudeur puis un jeune homme tourmenté, instable et qui passait son temps à sortir de ma vie pour revenir quelques temps plus tard. Jusqu'au jour où il n'est plus revenu. Une amitié un peu ambiguë qui m'a laissé le coeur en miettes. Je décidais donc d'écarter ce sujet et de poursuivre, retrouvant mon sourire : " J'avais aussi de très bonnes copines, et c'est ainsi que s'est déroulé mon enfance. A vrai dire, il n'y a pas eu d'événements marquants ou traumatisants. J'ai vraiment eu une enfance dorée et choyée. Je n'en garde que de bons souvenirs." La journaliste notait frénétiquement ce que je lui racontais et elle releva ensuite le visage vers moi, me demandant : " Et vos années lycées ? Comment ça s'est passé ? Des petites anecdotes croustillantes ?" J'avais bien compris ce qu'elle sous-entendait par anecdotes croustillantes ... Elle voulait savoir si j'avais eu beaucoup de copains au lycée, s'ils m'avaient marqué et tous ces petits ragots que la presse adore balancer à votre sujet. Je soupirais et secouais la tête avant de répondre : " Je vais sans doute vous décevoir mais mes années lycée ont été plutôt ... plates ... Un petit copain pendant deux ans, ce n'était pas l'amour fou mais ça nous suffisait à l'époque. Une rupture pour cause de manque de communication ou plutôt pas assez de projet ensemble. J'ai eu mon diplôme haut la main sans difficulté. Non, ce qui m'a vraiment marquée, c'est le début de ma carrière de patineuse. Jusque là, je faisais quelques championnats régionaux et je les gagnais assez facilement d'ailleurs, mais c'est lors de ma dernière année de lycée que j'ai commencé le national. Un grand moment. Je me déplaçais souvent du coup mais j'adorais ça. J'ai visité pas mal de grande villes : NY, SF, L.A, Seattle, Chicago et je dois avouer que j'aimais ça ! J'ai rencontré pas mal de patineurs et patineuses sympas et je me suis fait un vrai cercle d'amis parmi eux." Je souris en repensant à tous ces moments, à l'émotion qui me serrait le coeur lors de mon premier championnat national. Les larmes de joie qui coulaient lors de ma première médaille d'or. Tous ces souvenirs n'ont pas de prix. Mais, la journaliste sembla passer rapidement là-dessus et me jeta un regard curieux : " D'après certains magazines, vous seriez actuellement divorcée ... Qu'en est-il de ces rumeurs ?" Je soupirais bien que j'étais quasiment sûre qu'elle n'allait pas laisser ça de côté. Les journalistes étaient bien tous les mêmes, des rapaces ... Cependant, j'avais décidé d'être franche et d'assumer cette "petite" erreur ... " Disons que ... Et bien oui, je suis divorcée. J'ai fait l'erreur d'aller passer le jour de mes 21 ans à Las Vegas et de boire un peu plus que de raison. Le lendemain, j'étais mariée. A un inconnu." Je laissais échapper un petit rire gêné, pas franchement fière de cette petite histoire. Elle voulait du croustillant, elle en avait enfin ... Je repris : " Mais heureusement, mon père est avocat et a fait annuler le mariage le lendemain. Alors, je suis bien une femme divorcée. J'ai voulu la jouer à la Britney Spears." Comme souvent, je tentais de m'en sortir par l'humour mais elle ne semblait pas sensible à la petite blague que je venais de faire. " Et aujourd'hui, où en êtes vous dans votre vie amoureuse ?" A croire qu'il n'y avait que ça qui l'intéressait ... Je bus un peu d'eau et répondit assez sèchement : " Ma vie amoureuse est un véritable désert en ce moment, et je le vis très bien. Je me consacre à ma carrière, et je me suis mis à la chanson aussi. Il m'arrive de chanter dans un bar dans le centre-ville. Chanter est une autre de mes passions, et j'avais très envie de tenter le coup. Chose faite." Je lui souris, et elle hocha la tête, écrivant cette information encore inédite avec intérêt. " Pourriez vous abandonner le patinage pour la musique ?" Ouhlala calmos la jolie ! Je secouais la tête, et laissais échapper malgré moi un rire sarcastique : " Non, non. Je ne suis que novice dans la musique, et pour l'instant, je fais ça pour m'amuser. Je ne pense pas être assez douée pour devenir une chanteuse à plein temps." Elle hocha la tête et sourit avant de me demander autre chose : " Et êtes vous venue ici à Barrow uniquement pour votre carrière ou fuyiez vous quelque chose chez vous à Phoenix ?" Un petit silence flotta quelques instants dans les airs, et je finis par le briser : " Non, je suis là car j'ai suivi les conseils de mon entraîneur à Phoenix. Il savait que je pourrais plus facilement évoluer ici que là-bas et il a eu totalement raison. Je le remercie d'ailleurs pour ça ..." Je savais que certaines rumeurs disaient que mon départ dans ce pays froid et glacial n'était pas uniquement du à ma carrière et peut-être y avait il une part de vrai là-dedans ... Mais on a tous nos petits secrets et je ne vais ps tout dévoiler à la presse. Je fis un geste de la main montrant que c'était tout et lui fis un sourire presque forcé. Elle rassembla ses affaires, se leva et me serra la main rapidement : " Merci de votre temps, Mlle Campbell" Je hochais la tête, et la suivis du regard jusqu'à ce que la porte se referme derrière elle ...