Like the sun ϟ Thaïs

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Thaïs Eléa Middleton

featuring phoebe tonkin

« here comes the sun »

nom ৩ middleton. prénom(s) ৩ thaïs eléa. surnom(s) ৩ thay. âge ৩ 23 ans. date et lieu de naissance ৩ 12 avril 1989 à Barrow, Alaska. statut civil ৩ célibataire. études/métiers ৩ infirmière. groupe ৩ j'avance dans l'hiver à force de printemps. célébrité ৩ phoebe tonkin.

→ ES-TU HEUREUX DE VIVRE A BARROW EN SACHANT QUE LE CLIMAT EST CONTRAIGNANT ?

Je suis née à Barrow, je n'ai quasiment connu que ce climat et j'y suis habituée. Ça ne me dérange pas de porter trois couches de vêtements, de manquer de soleil quelques fois, je suis heureuse à Barrow et je ne me verrais pas vivre ailleurs. Bien sûr je râle quand j'attrape un rhume ou une grippe, mais ça peut arriver n'importe où. Et puis, je ne pourrais tout simplement pas me passer du paysage, de la nature et des habitants de cette ville. Tout m'est familier, je suis à l'aise dans cette ville, donc le climat n'est pas si important en fin de compte.

→ DEPUIS COMBIEN DE TEMPS Y VIS-TU ?

Comme dit plus haut, je suis née à Barrow et j'y est toujours vécu jusqu'à présent, sauf entre mes deux et cinq ans où mes parents, mes deux frères et moi avons déménagé pour une ville au sud de l'Alaska. Mes parents ne supportaient plus le climat, enfin surtout ma mère qui tombait tout le temps malade. Mais finalement, nous sommes revenus parce que la ville nous manquait à tous et que finalement, nous n'arrivions pas à nous sentir chez nous ailleurs.

→ QUAND LES TRENTE JOURS DE NUIT ARRIVENT A BARROW, PREFERES-TU RESTER OU PRENDRE L'AVION POUR UN AUTRE ETAT ?

Je reste sans hésitation ! Le soleil est important, je le sais, mais je vis à Barrow pendant les trente jours de nuit depuis vingt ans maintenant, je sais à quoi m'attendre et comment m'y préparer. Alors non, ça ne me fait pas peur, ça ne m'embête pas et en fait, j'apprécie ces jours particuliers. Parce que, justement, ils changent notre quotidien et nous apprennent à quel point le soleil peut être important.

→ QU'EST-CE QUI TE MOTIVE A RESTER DANS LA VILLE DE BARROW ?

Ma famille pour commencer. Mes parents et mon frère y vivent aussi et je me vois mal vivre loin d'eux, surtout après la mort récente de mon autre frère... Et puis j'y ai tous mes souvenirs, mes amis. J'y travaille aussi, je ne vois pas une seule raison qui me pousserait à partir d'ici. Je compte y vivre encore de nombreuses années, si ce n'est toute ma vie. Quand on ne connait que ça, on ne peut pas se plaindre du climat et des contraintes, et franchement dit, je préfère le froid à la chaleur des tropiques personnellement.

PSEUDO/PRENOM ৩ kiss. ÂGE ৩ 20 ans. PAYS ৩ france. PRESENCE ৩ 5/7. COMMENT AS-TU DECOUVERT LE FORUM ? ৩ PRD, via le sujet du forum. QU'EN PENSES-TU ? ৩ original avec un très beau design. TON PERSONNAGE EST-IL UN SCENARIO OU UN INVENTE ? ৩ scenario. CODE DU REGLEMENT ৩ Code Bon. UN PETIT MOT POUR LA FIN ৩ je suis contente de vous rejoindre <3.

Code:: [color=#9c8a6e][b]PHOEBE TONKIN[/b][/color] → thaïs e. middleton

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Mon nom, mon âge, mes études, ma personnalité, mon adresse et mon numéro de téléphone sont disponibles sur mon CV, je ne vois donc pas l’utilité de vous refaire un speech ici. Ce qui me semble important par contre, c’est de vous relater ma première et dernière séance chez le psy. Ça s’est passé la semaine dernière…

Mademoiselle Middleton, que représentait votre frère pour vous ?

« C’est quoi cette question ? Mon frère était tout pour moi. Nous avons grandi ensemble, nous passions tout notre temps ensemble, il me protégeait, il m’emmenait partout avec lui, il prenait ma défense quand je me faisais gronder par nos parents, il était là à ma remise de diplôme d’infirmière, il semblait si fier de moi ! Il était là aussi quand j’ai passé mon premier entretien d’embauche, quand j’ai pleuré pendant mes études parce qu’elles étaient difficiles. Il m’a conseillée quand j’ai cherché un appartement, quand j’ai acheté ma voiture, quand j’ai choisi ma banque et mon assurance. Il était toujours partant pour faire les magasins avec moi, parce qu’il savait que son avis comptait pour moi et que je lui offrais toujours sa pâtisserie préférée à la fin de la journée. Ça fait deux mois qu’il est mort, mais j’ai l’impression que c’était hier qu’il m’invitait à manger avec lui pour le déjeuner, qu’il se moquait de moi parce que je venais de sortir de nuit et que j’avais une tête de zombie. Tout ça c’est terminé. Il ne reviendra jamais et vous savez ce qui est le pire ? Je n’ai même pas pu lui dire au revoir. »

La mort fait partie de la vie. Il est normal de souffrir à la perte d’un être cher. Mais n’oubliez pas que vous avez encore un autre frère et vos parents.

« Je ne l’oublie pas. Mais ils ne pourront pas combler le vide que Jake a laissé. Il était unique, tout comme Ian l’est. Nous étions un trio de choc depuis l’enfance, tout le monde le disait. Maintenant… tout est différent. Rien ne sera plus comme avant, je ne pourrais pas faire comme avant, c’est impossible. »

Vous l’avez dit vous-même, ça fait deux mois maintenant. C’est encore récent, mais il ne faut pas oublier que vous avez une vie et un travail. Vous devez faire le deuil et aller de l’avant.

« Vous croyez que je ne le sais pas tout ça ? Je suis infirmière je vous rappelle, je sais ce que je risque à continuer à me morfondre. Je n’ai pas envie de finir sous antidépresseur à 23 ans, croyez-moi ! Mais c’est trop dur. Jake est mort brutalement, à cause d’un autre, parce qu’il s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. C’est injuste ! »

Parlez-moi de l’autre conducteur. Je crois savoir que vous le connaissiez avant l’accident ?

« Je vis dans une petite ville, tout le monde se connait. Mais oui, je connaissais Pâris avant l’accident. Enfin, nous étions amis quand nous étions enfants. Depuis chacun a tracé sa route. Il faisait partie de la ‘mauvaise graine’ comme disait mon père. Il se droguait, fumait, buvait, se bagarrait. Enfin bref il n’était pas quelqu’un que je souhaitais fréquenter. »

Et cela a-t-il changé depuis ?

« L’accident ne l’a pas tué, mais l’a rendu amnésique. Quel est le pire je ne sais pas. Mais en tout cas il est différent. Quand je suis entrée dans sa chambre d’hôpital la première fois, j’étais en colère contre lui, je voulais l’insulter, le frapper pour ce qu’il avait fait à mon frère. Mais en le voyant couché, les yeux vagues et perdus, j’ai cru un instant revoir le petit garçon qu’il était, qui ne connaissait pas le coin et qui cherchait juste quelqu’un pour le guider. Je n’ai pas pu m’en prendre à lui. Bien sûr je le considère toujours comme responsable, mais sa situation assez particulière m’a fait changer mon attitude envers lui. »

Pensez-vous pouvoir un jour lui pardonner la mort de votre frère ?

« Le jour où j’aurais fait le deuil de mon frère, je me moquerais bien du reste. Ca ne le fera pas revenir de m’en prendre à quelqu’un. Je le sais très bien et c’est bien ça le pire ! Mais pour le moment, il me faut un coupable, et c’est Pâris, même si c’est plus compliqué que ça. »

Ah oui ? Et pourquoi ?

« Je ne veux pas en parler. Tout se bouscule en ce moment dans ma tête, j’ai du mal à faire le tri et à penser correctement. Je suis en arrêt maladie depuis deux mois, j’ai des angoisses terribles à l’idée de reprendre le travail mais je sais que le jour où j’aurais surpassé cela, ça ne pourra aller que mieux. »

Très bien. Et bien, je vous propose qu’on se revoit la semaine prochaine pour poursuivre notre entretien.

« Merci Docteur mais ça ira. Je vous ai dit tout ce que j’avais à dire. Le reste du travail, c’est à moi de le faire. »