Le grand méchant loup approche, prends garde petit agneau

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ANASTAZIA CALLYPSO MIDNIGHT

Je m'étais fait avoir une fois et ça n'allait pas se reproduire une seconde fois. Cette fille m'avait surpris en prenant un fusil chargé, mais j'étais de nouveau d'attaque pour aller une nouvelle fois lui faire peur. Jaxhen allait regretter le jour où il avait pris cette décision de déserter la mafia italienne. Sur la table de nuit de ma chambre, s'étalait les plans de la maison de celle que Jaxhen se tapait ainsi que mes deux armes favorites : mon couteau et le pistolet. Distraitement, alors que j'étudiais une nouvelle fois les plans de sa maison, je me mis à jouer avec le couteau. Il était avec moi depuis mes dix ans. C'était le même et jamais il ne m'avait fait faux-bond. C'était celui que j'avais utilisé lors de mon premier interrogatoire. Je me souviens parfaitement de l'aisance avec laquelle je l'avais passé sir le corps de ma victime dans le but de la lacérer pour ensuite y mettre de l'alcool à quatre-vingt dix degré. J'étais un parfait psychopathe, mais je ne le cachais pas, bien au contraire j'en jouais même. Sauf avec Ninah. Et je ne comprenais pas pourquoi.

Cette fille si fragile dans la neige avait su retenir mon attention si bien que je l'avais hébergé chez moi. D'habitude, je n'agissais ainsi qu'avec Valentina et encore cela dépendait, mais là, je ne savais pas pourquoi justement elle. Elle arrivait à me canaliser quand je commençais à devenir trop brutal, comme elle l'avait fait la dernière fois, alors que jusqu'à présent, seule Valentina le pouvait. J'avais changé depuis mon arrivée ici. J'étais bien loin du Alexander que tout le monde connaissait en Italie, mais je n'avais plus ma précieuse coéquipière pour m'aider. Rassemblant mes affaires, je me préparais à sortir. Mon couteau repris sa place dans ma chaussure, mon arme dans mon pantalon et mon portable dans ma poche. Lorsque ce fut fait, je prévenais Ninah de mon intention de partir à l'aide d'un mot au cas où elle se réveillerait et je pris pour la deuxième fois en très peu de temps le chemin qui menait chez Callypso Midnight. Lorsque je fus installé dans ma voiture, je mis le contact et m'engagea sur la route dans l'espoir de la trouver chez elle.

Ma première visite n'avait été qu'adrénaline. Cette peur que j'avais lu dans ses yeux mélangée à la détermination de me tuer si j'avançais encore m'avait subjugué. Je comprenais pourquoi Jaxhen s'en était entiché. C'était une femme de caractère et pour ce que j'en avais entendu, Jax aimait bien ce genre de femme. Perdu dans mes pensées, je ne m'étais pas rendu compte que j'étais arrivé près de chez elle. Je coupais le moteur et descendit calmement de la voiture. Mon pou avoisinait sûrement les zéros tellement j'étais calme et que mon coeur ne battait pas trop fort. Je m'agenouillais cinq secondes, le temps d'attraper mon couteau puis je me faufilais jusqu'à sa porte d'entrée. Je la forçais car bien entendu, elle était fermée puis j'entrais. Il faisait nuit noire, elle devait sûrement dormir. Je me dirigeais donc vers sa chambre et la trouvais profondément endormie dans son lit. Je fis alors exprès de cogner fort à la porte pour la réveiller. Rien de tel que de voir la frayeur dans ses yeux à peine réveillés.

« Toc toc toc petit agneau, le grand méchant loup est là ! »

J'aimais bien m'amuser ainsi avec mes victimes. Avant qu'elle n'ai pu faire quoique ce soit, je me retrouvais sur elle, ma main sur sa bouche et mon couteau sur sa gorge.

« Tu fais un bruit, et te tranche un doigt compris. »

J'attendis qu'elle acquiesse avant de continuer.

« Connais-tu Jaxhen Calloway ? Et quelle relation entretiens-tu avec lui ? »

Je connaissais déjà les réponses, mais je voulais lui faire croire le contraire.

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« Nulle raison ne pourrait justifier le mensonge. »

Cela faisait quelques nuits déjà que Evelynne, ma « mère », les passait à l’hôpital pour son service. Mon foyer était désert et seuls les craquements du bois auraient pu se faire entendre. Seulement, depuis mon agression de l’autre nuit, j’étais terrifiée à l’idée de rester seule. Je me faisais des scénarios inimaginables dans ma tête comme quoi il revenait pour terminer son travail. Jäxhen l’avait bien compris et mon soulagement fut grand lorsqu’il me proposait de rester dormir chez moi.

Je lui avais installé la chambre d’ami convenablement en lui fournissant des coussins supplémentaires et une bouteille d’eau fraiche si jamais il avait besoin. Vêtue d’une nouvelle nuisette brune puisque l’ancienne fut déchirée par le verre, j’ai marché timidement vers la sortie. Arrivée au pas de la porte, je suis finalement revenue sur mes pas et me hisser sur la pointe des pieds, prenant appuie sur son épaule, pour lui déposer un tendre baiser sur la joue. Un fin sourire est apparu sur mes lèvres alors que je lui murmurais un « bonne nuit » au creux de l’oreille. Je me suis ensuite installée dans ma chambre où j’ai scruté mon plafond plusieurs minutes avant de trouver enfin le sommeil.

Je partais me cacher sous le lit. Trop évident, pensais-je. Je suis sortie en rampant de sous mon matelas, longeant le sol, et une fois sortie, je me suis installée dans mon armoire. J’ai collé mon dos contre le mur, rabattant mes vêtements pendus sur des cintres devant moi. J’ai fermé les yeux et je me suis mise à prier. Prier qui ? Je n’en sais rien, quelque chose ou quelqu’un dans le ciel couvert par le rideau de nuit étoilée. J’ai soudainement retenu ma respiration lorsque j’ai entendu le planché craquer sous le poids lourd d’un homme. J’ai mes mains contre ma bouche en espérant que mon souffle fort à cause de mon coeur qui s’affolait de peur n’allait pas me trahir. J’ai écouté. Je l’entendais entrer dans ma chambre et y faire le tour jusqu’à ma fenêtre où j’avais pris le soin de l’ouvrir pour simuler un saut. Je pensais qu’il rebroussait chemin alors j’ai retiré les mains déposées contre mes lèvres en tirant les cintres devant moi. C’est alors que la porte du placard s’est ouverte en sursaut et qu’il s’est jeté de tout son poids sur moi.

J’ai ouvert les yeux d’un coup, le trouvant en réalité sur moi. Etait-ce mon cauchemar qui continuait ou étais-je réellement réveillée ? En sentant sa lame sous ma gorge et la force de sa main me faire taire, j’ai compris qu’il était bien là. Alors qu’il me menaçait de me trancher un doigt si je me faisais un bruit, je me suis contentée de hocher simplement la tête en signe de compréhension. J’ai regardé autour de moi discrètement pour trouver un moyen d’échapper à cet homme. « Connais-tu Jaxhen Calloway ? Et quelle relation entretiens-tu avec lui ? » A-t-il ajouté. Mon regard s’est tourné vers lui sans vraiment comprendre. Je n’étais plus crispée mais plutôt surprise. Comment pouvait-il connaitre Jäxhen ? Ce n’était qu’un étudiant en droit. Prise d’une soudaine adrénaline, je lui ai mordu la main jusqu’au sang. Alors qu’il la retirait, j’en ai profité pour le pousser hors du lit avec une force qui m’est venu dont ne sait où. J’ai eu juste le temps de hurler « Jäxhen » qui résonnait à travers toute la maison et de m’extirper hors des draps pour sauter du lit. L’homme armée de son couteau m’attrapait par la cheville, me faisait tomber au sol. Alors qu’il me tirait vers lui, le parquet brulant ma peau n’étant vêtu que finement, j’ai attrapé ce qu’il me tombait sous la main. Un gros livre qui m’avait servis pour mon concours d’infirmière et que je gardais précieusement. Je lui ai balancé en pleine tête avant de me lever et de courir vers la porte de ma chambre que j’ouvris en trombe. Alors que je tentais de sortir, je me cognais au corps de Jäxhen.

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Jäxhen avait immédiatement proposé à Callypso de venir dormir chez elle, quand il avait compris qu'elle avait peur, seule, à présent. Cela la rassurait en réalité tout autant que lui, qui appréciait de garder un œil sur elle, maintenant que son passé personnel semblait l'avoir rattrapé. Il n'était encore sûr de rien, mais il était dans tous les cas quasiment persuadé que, si l'investigateur de ces recherches était Alexander, il ne tenterait rien tant que lui serait présent, étant donné qu'il connaissait toutes ses techniques de mise à mort ou de torture.

Jäxhen sourit lorsque Callypso déposa un baiser sur sa joue et répondit à son "bonne nuit" d'un ton très doux, alors qu'il mourait d'envie de la serre dans ses bras. Soit. Elle ne s'était pas avancée pour le faire, et il doutait d'être bon pour elle, surtout avec ce qu'il s'était passé quelques jours plus tôt. Malgré tout ce qu'il pouvait éprouver pour elle, il était responsable et sa sécurité lui importait plus que tout, raison pour laquelle il cachait ses sentiments et ses réelles envies, inlassablement.

Il releva soudainement la tête quand le silence fut total. Avec les quelques mois passés à Barrow, il avait arrêté de porter attention à ce genre de situation, mais les récents évènements faisaient qu'il était à présent sans cesse sur ses gardes. Le silence était bien trop total pour être paisible ; surtout que Callypso était sur le point de se coucher, et qu'elle aurait alors dû faire beaucoup de bruit, comme font sûrement avec les femmes avec tous leurs préparatifs avant de dormir. Il leva les yeux au ciel deux secondes, espérant que ce ne soit que ça, lorsqu'un bruit de bagarre, ou ce qui pourrait s'en rapprocher, parvint à lui. Cette fois, c'était plus que certain. Pourtant, il avait sincèrement cru qu'Alexander ne se montrerait pas en sa présence, qu'il ne serait pas assez idiot pour se trouver face à l'homme qui avait tout autant, même plus, d'expérience que lui. Il avait vraiment cru qu'il le blesserait à travers Callypso, jusqu'à ce que ce soit lui-même qui se montre à lui. Il s'était trompé.

Furieux, il attrapa d'un geste leste le pistolet qu'il gardait toujours avec lui, surtout maintenant. Se précipitant vers la porte en veillant néanmoins à ne pas faire de bruit pour ne pas trahir sa présence, il se dirigea vers la chambre de Callypso. Alors qu'il ouvrait la porte à la volée, Callypso se cogna contre lui. Instinctivement, il perdit sa douceur habituelle avec elle et la poussa derrière lui, lui criant même de s'écarter de l'ouverture de la porte. IL se trouvait devant lui, oui, c'était bien lui. Et, comble de chance, il n'était armé que d'un couteau. Alexander était donc devenu médiocre à ce point ? Se retrouver en face de lui, laisser fuir sa "proie", ne s'armer que d'un coup. Jäxhen oublia bien vite l'image de lui qu'il voulait donner à Callypso et retrouva ses anciennes habitudes, qui s'accrochaient encore à lui, et ne demandaient qu'à ravager à nouveau son corps de ce feu brûlant. L'arme toujours braqué vers Alexander, il lui adressa un sourire ironique, avant de lui assener un coup de genou dans le plexus, qui le rapprocha du mur, l'accolant un peu plus.

« Je t'ai connu un peu plus professionnel, je l'avoue. Tu me déçois, vraiment. Comment as-tu pu me laisser le temps d'arriver jusqu'ici ? Ne réponds même pas, je me fous de ta capacité inexistante de réfléchir à autre chose qu'à l'acte de tuer. Dis-moi juste ce que tu veux. DIS-LE MOI ! »

Sa dernière phrase hurlée faisait froid dans le dos, mais Jäxhen ne songea même pas à Callypso, qui devait ne plus rien comprendre à la situation. Il était en train de la sauver, alors il ne pouvait pas vraiment tout faire. Les explications, plus tard.

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Qui aurait pu croire que le petit agneau était en fait un véritable tigre. Alors que je me retrouvais sur elle ma main sur sa bouche, je sentis ses dents se planter dans ma main. Je lâchais un hurlement sourd de douleur tandis que je relâchais ma prise sur elle. La salope !! Elle croyait vraiment qu'elle allait pouvoir s'enfuir. J'avais appris avec les années à contrôler ma douleur et même à la supporter mais là, ce n'était que de la surprise. Alors qu'elle sortait du lit, je lui attrapais la cheville afin de la faire tomber et de la tirer vers moi ne prenant pas en considération le fait que le parquet pouvait la blesser. Dans la foulée, j'entendis le prénom de mon ancien ami. Pourquoi hurlait-elle ce prénom alors qu'elle aurait du être seule ? Se trouvait-il dans la maison prêt à me tuer ? Avait-elle parlé de son agression à Jäxhen ? Si c'était le cas, je mettais mis dans un sacré pétrin.

Valentina aurait été là avec moi, elle m'aurait dit de remettre ça et de ne pas foncer tête baisser. Malgré qu'elle soit comme moi une tête brûlée, elle était beaucoup plus réfléchie que moi. Alors, en entendant ce prénom, mes yeux s'écarquillèrent par la surprise. Callypso en profita pour m'assener un coup de livre dans le visage. Sonné par ce coup inattendu, je ne vis pas Jäxhen et je pris un deuxième coup dans le plexus. Acculé contre le mur et le souffle court, je lâche mon couteau. « Je t'ai connu un peu plus professionnel, je l'avoue. Tu me déçois, vraiment. Comment as-tu pu me laisser le temps d'arriver jusqu'ici ? Ne réponds même pas, je me fous de ta capacité inexistante de réfléchir à autre chose qu'à l'acte de tuer. Dis-moi juste ce que tu veux. DIS-LE MOI ! »

Je repris mon souffle le laissant hurler à la mort tout seul. C'était qu'il n'y était pas allé de main morte pour le coup. Quand j'eus récupérer tout mon souffle, je relevais la tête, un sourire insolent aux lèvres. « Je ne pense pas que la jolie demoiselle chez qui tu habites soit au courant de tes actions passées... Tu es sûr que tu veux que j'te donne la raison de ma venue ? » Moi, me soucier de Callypso ou même de Jäxhen, jamais. Je désirais juste le provoquer. Je n'avais même pas envie de me justifier sur le fait que je m'étais fait avoir. Jäxhen connaissait la plupart de mes méthodes et je savais qu'il ne m'aurait pas laissé torturer Callypso sans faire quelque chose. « J'habite ici maintenant. J'avais envie de changer d'air. Valentina devenait trop étouffante. Et puis ils n'ont pas besoin de moi là-bas. Ils se débrouillent très bien. » Je fis une pause juste pour ricaner. « Et puis, tu me manquais Jäxhen. »

Ce n'était pas vrai, il ne me manquait absolument pas, mais je voulait jouer avec ses nerfs car tant qu'il ne serait pas pourquoi j'étais là, il ne tenterait rien contre moi, sauf me frapper. Mais j'étais presque insensible à la douleur.

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« Nulle raison ne pourrait justifier le mensonge. »

Mon agresseur ne s’attendait pas à ce que je me défende comme je venais de le faire, il avait même l’air quelque peu surpris. Peut être s’attendait-il à ce que je sois l’une de ces femmes fragiles qui fait la demoiselle en détresse dans l’attente d’être sauvé par son doux et valeureux prince charmant. Pourtant, j’ai eu cette montée d’adrénaline mais également de peur et c’est ce qui m’a donné cette pulsion de m’échapper. Même si ce que j’allais faire pouvait être fou, ma vie en dépendait. Jäxhen n’allait peut être pas arrivé à temps et son couteau aurait très bien pu atteindre mon coeur en l’espace d’un instant. C’est dans ces moments où on se rapproche de la mort qu’on s’en rend finalement compte que la vie vaut peut être la peine d’être vécue.

Ouvrant la porte à la volé dans le but de m’échapper de mon agresseur, Jäxhen se trouvait derrière et c’est en abaissant mon regard sur sa main que j’ai pu voir le revolver qu’il tenait fermement. J’ai eu à peine le temps d’ouvrir les lèvres qu’il m’a poussé vers l’arrière où je me suis heurtée violement l’épaule au mur. Il m’a hurlé de me pousser et c’est comme si l’homme que je connaissais, et même que j’aimais, s’était estompé. J’ai assisté à la scène, terrifiée. Son arme pointée sur mon agresseur, ils ont commencé à se parler assez sadiquement. « Je t'ai connu un peu plus professionnel, je l'avoue. Tu me déçois, vraiment. Comment as-tu pu me laisser le temps d'arriver jusqu'ici ? Ne réponds même pas, je me fous de ta capacité inexistante de réfléchir à autre chose qu'à l'acte de tuer. Dis-moi juste ce que tu veux. DIS-LE MOI ! » Ajoutait Jäxhen. Connu ? Avais-je bien entendu ? C’est avec une main déposée sur mon épaule que j’ai avancé, méfiante, de quelques pas pour entrer dans ma chambre. Je n’y comprenais plus rien.

Leur conversation devenait insensée et même la situation était insensée. Nous n’aurions pas pu fuir, Jäxhen et moi ? Pourquoi l’homme qui dormait chez moi se baladait avec une arme ? Pourquoi se parlaient-ils ? Jäxhen n’aurait pas pu tout simplement lui envoyer une droite et s’enfuir avec moi jusqu’à la police ? Non. L’agresseur plaqué contre le mur et l’arme de Jäxhen sur sa tempe, ils discutaient. « Je ne pense pas que la jolie demoiselle chez qui tu habites soit au courant de tes actions passées... Tu es sûr que tu veux que j'te donne la raison de ma venue ? » A ajouté l’inconnu avec un sourire malicieux sur les lèvres. Quels actions passées ? Je me suis alors approchée de plus près pour discerner chacun de ses mots, de ses intonations et de ses sous entendus. « J'habite ici maintenant. J'avais envie de changer d'air. Valentina devenait trop étouffante. Et puis ils n'ont pas besoin de moi là-bas. Ils se débrouillent très bien. » Le rire qu’il ajoutait à sa phrase me fit frissonner jusqu’à la nuque où j’ai haussé les épaules en me mordant la lèvre.

« Et puis, tu me manquais Jäxhen. » Finit-il par ajouter. C’est à ce moment là que j’ai ouvert grand les yeux. Mes mains sont retombées lourdement le long de mon corps. J’ai regardé l’inconnu vêtu entièrement en noir puis j’ai détourné mes yeux vers l’homme que je croyais connaitre. « De quoi il parle Jäxhen.. ? » L’ais-je alors questionné, totalement abasourdie avant de poursuivre. « Vous… Vous vous connaissez ? » Je ne comprenais plus rien à la situation. Je ne savais pas quoi faire. J’ai simplement reculé d’un pas ou deux.

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