Ezekiel Jerald Stanley ~ Petit sauvage est né dans la jungle de béton

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Ezekiel Jerald Stanley

featuring Aaron Johnson

« Il y a les rêves qui nous font, il y a les rêves que l'on fait. Dans la jungle de béton petit sauvage est né ! Tous les jours a quelques centimètres de la rupture, toujours avec le sourire, toujours avec les brûlures. [...] Je suis la contradiction, je suis le feu de sang froid, vos parents vous ont souvent dit de ne pas jouer avec moi ... »
Mino "Man On fire"

nom ৩ Stanley. prénom(s) ৩ Ezekiel Jerald. surnom(s) ৩ Zeke âge ৩ 27 ans date et lieu de naissance ৩ 21 décembre 1984 en Alaska statut civil ৩ Célibataire études/métiers ৩ Architecte à la tête de la société de construction de son père. groupe ৩ J'avance dans l'hiver à force de printemps célébrité ৩ Aaron Johnson

→ ES-TU HEUREUX DE VIVRE A BARROW EN SACHANT QUE LE CLIMAT EST CONTRAIGNANT ?

Je voyage souvent. J’aime ça. Et pourtant, à rester trop longtemps hors de chez moi, ma ville me manque. Bien qu’il y fasse froid, Barrow est, à mes yeux, une ville chaleureuse et accueillante. Sans doute compensons-nous le manque de soleil et de lumière par une joie de vivre conséquente. Alors oui, je suis heureux ici. Je ne manque de rien. Mes amis sont ici. Ils sont ma famille. Ça vaut tous les pays du monde au climat plus clément. Alors oui, j’y suis heureux et non, je ne partirais pas.

→ DEPUIS COMBIEN DE TEMPS Y VIS-TU ?

La vraie question serait plutôt : « As-tu un jour l’intention de quitter Barrow ? ». Et, je répondrai non ! C’est ici que je suis né et que j’ai grandi. Chaque coin de la ville me rappelle un souvenir qu’il s’agisse de mon premier baiser, ma première latte ou ma première fois. Il est vrai que parfois, il m’arrive de rêver d’un ailleurs plus chaleureux, plus lumineux aussi. Un endroit où, pendant trente jours, on confondrait trop facilement le jour et la nuit. Et pourtant, pour avoir beaucoup voyagé, je peux vous assurer que dix jours suffisent à ce que ma ville natale me manque. Elle est faite pour moi. Je suis fait par elle.

→ QUAND LES TRENTE JOURS DE NUIT ARRIVENT A BARROW, PREFERES-TU RESTER OU PRENDRE L'AVION POUR UN AUTRE ETAT ?

Les trente jours de nuit ? Je ne les vois même pas passer. Entre mon boulot, mes amis et mes responsabilités, ma vie est tellement parfois tellement routinière que j’ai à peine le temps de remarquer que le jour ne se lève jamais. Il n’est pas rare que je parte au bureau alors qu’au dehors, il fait noir et que je rentre chez moi au début de la nuit, exténué et éreinté. Seuls mes jours de repos durant cette période que je regrette le peu de lumière qui nous entoure. Je me sens évidemment plus fatigué, moins motivé également. Alors, j’ai envie de dire : "Rien de tel que le solarium". En conclusion, si je peux pas m'éloigner de Barrow pendant ces longues nuits (ou ces longues journée), peu m'importe. JE me sens tellement bien chez moi...

→ QU'EST-CE QUI TE MOTIVE A RESTER DANS LA VILLE DE BARROW ?

La raison la moins importante est mon mode de vie. La société de mon père a été implantée ici, et compte tenu que j’ai hérité de cette dernière, je me vois mal quitter la vie et donc, mon train de vie (du moins pour l’instant). La seconde, c’est mes souvenirs et mes amis. Les premiers m’ont forgé, les secondes me soutiennent. Je ne me vois pas les quitter. Quant à la dernière, la plus importante sans doute, je ne me vois pas abandonner Juliette alors que j’ai brisé la vie de son frère. Valentin étant décédé, elle est seule à présent. Elle n’a plus que moi. Et, puisqu’elle compte sans doute plus qu’elle ne le devrait, je n’ose même pas imaginé la ville sans elle.

PSEUDO/PRENOM ৩ Psyché ÂGE ৩ // PAYS ৩ Europe en tout cas. PRESENCE ৩ Le plus souvent possible COMMENT AS-TU DECOUVERT LE FORUM ? ৩ Juliette Lockwood omg

QU'EN PENSES-TU ? ৩ Je déteste ce genre de questions ! D’ailleurs, j’ai tenté de l’ignorer mais visiblement, je ne peux pas y réchapper. Mais que dire ? Si j’y suis, avec un personnage très important pour moi que je tente de faire vivre de puis un moment déjà, je pense que c’est parce qu’il m’a plu tant dans le contexte que dans le visuel. J’espère donc m’y plaire… Gros bisous. TON PERSONNAGE EST-IL UN SCENARIO OU UN INVENTE ? ৩ Inventé CODE DU REGLEMENT ৩ OK PAR CALLY UN PETIT MOT POUR LA FIN ৩ Euh !! Je ne te hais point ma Juliette

Code:: [color=#9c8a6e][b]AARON JOHNSON[/b][/color] → Ezekiel Jerald Stanley

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Ezekiel, 17 ans, a le sang chaud. C’est un impulsif en perpétuel conflit avec lui-même. La mort de sa mère l’a profondément touché. L’insulter, c’est allumer la flamme de son agressivité. C’est presser le bouton ranimant les maux de l’absence. C’est s’exposer à un Pitt Bull qui n’aboie pas seulement, un chien enragé qui mord et qui ne lâche pas. Ainsi, sans crier gare, l’adolescent bondit sur son assaillant et, malgré ses blessures, lui décoche une série de coup de poing de plus en plus violent jusqu’à l’étourdir en hurlant que sa mère n’était pas une pute. Il est enragé et l’autre devrait se tenir à carreaux, se taire et peut-être même présenter des excuses. Au contraire, il défie le jeune homme d’un sourire moqueur. C’est la goutte d’eau qui remplit sa coupe. Elle déborde et, dans un accès de folie meurtrière, il tabasse son assaillant. Il le blesse terriblement. Il vivra dans une chaise roulante désormais. Il sait qu’il ne sera plus jamais le même.

Les vêtements maculés du sang d’un autre, il tremble de tous ses membres. Il tremble et sanglote tandis qu’il observe d’un regard revanchard l’autre enfant suppliant. C’est tout ce qu’ils sont, des enfants. Des enfants façonnés par la rue qu’ils prennent pour mère. Zek a tout pourtant. Contrairement à l’autre, il a de l’argent, la popularité, une bonne scolarité, un avenir en béton. Mais papa n’est jamais là. Jamais. Cependant, il faudra l’appeler. Rassembler son courage et lui téléphoner pour réclamer de l’aide. Une aide nécessaire. Bientôt, trois hommes se masseront sur les lieux du crime. L’un effacera les preuves, l’autre amènera le blessé à l’hôpital dans un mensonge convaincant (je l’ai trouvé inconscient dans une ruelle), le dernier, avocat de la famille, trouvera et contactera la famille du jeune homme. Moyennant une coquette somme d’argent et l’assurance de payer tous les frais médicaux nécessaires, il achètera leur silence. Il y arrivera d’ailleurs. Le futur handicapé moteur a perdu ses parents très jeune. Emancipé, il vit de petits jobs pour nourrir sa sœur. Une magnifique jeune femme de sept ans sa cadette.

Il n’est pas rare, qu’aujourd’hui encore, Ezekiel rende visite à cet homme pour qui la rancœur est inconnue. Ils se parlent et se racontent leur vie sous l’œil suspect et curieux de Y. Elle ne le déteste pas. Ne l’aime pas beaucoup non plus. Du moins, il croit.

***

Ezekiel, 23 ans, vit toujours dans l’immense demeure familiale. Il s’y sent bien. Il déteste le regard de son père sur sa vie mais, il s’en contente plus ou moins. Cet après-midi, en rentrant chez lui, il appela vivement son père quand il reconnut, posée au sol, la mallette de travail de l’avocat. Aussi, il ne s’étonna pas que personne ne lui réponde. Ils devaient être occupés à travailler. Il pensa donc à s’enfermer dans sa chambre pour réviser son cours de droit commercial quand soudain, une voix familière, juste derrière lui, le somme de les rejoindre au salon. Il n’a pas discuté. Il a jeté un coup d’œil autour de lui et reconnut le notaire de son père, son unique oncle et sa nouvelle épouse – une gourgandine bien plus jeune que lui, enceinte jusqu’aux dents. « Que se passe-il ? » Vous tirez une de ces têtes. J’ai l’impression que vous allez m’annoncer que je vais mourir demain. » ironisa-t-il sans s’imaginer qu’il n’est pas loin de la vérité. Ils ne répondirent rien si ce n’est une invitation à s’installer dans la causeuse de cuir. Inquiet, il chemina jusqu’à cette dernière et s’y installa, le cœur transi d’angoisse. « Je peux savoir ce qu’il se passe ? Vous me faites flipper là. »
« Nous avons....une mauvais nouvelle à t’annoncer. » commença mon oncle dont la voix vrilla sous l’émotion.
« Quoi ? Je peux savoir ?» insista-t-il en se levant aussitôt. « Qu’est ce qui se passe putain ? »
« Ton père....ton père est... »
Il n’a jamais vraiment lequel de ses oiseaux de mauvais augure tenta de s’expliquer car, il comprit, se leva et s’enferma dans sa chambre de longues heures à pleurer tout son saoul. Sa vie ne sera plus jamais pareille après ça. Plus jamais !

***

Ezekiel, 25 ans, est un riche héritier désormais. S’il dirige la société de son père avec l’aide de l’avocat de la famille, il sort, il boit, il joue... Il est tout sauf irréprochable, nonobstant ses manières trop parfaites pour être honnête. Ce soir-là, las et contrarié, il frotte son visage de ses mains moites, dégageant son front et levant les yeux au ciel quand le barman dépose sa commande sur le zinc. Il le remercie, observe l’alcool de bronze au fond du verre et avale cul sec le breuvage. Puis, il en réclame un autre et encore un autre. Tout ce qu’il souhaite, c’est rentrer chez lui trop ivre pour n’avoir à terminer sa désagréable conversation avec ses associés. Ils ne sont pas d’accord avec ses pratiques. Il s’en fout. Il est le seul maître à bord. Ils devront bien l’admettre une jour. Depuis la mort de mon père, ses actionnaires lui tapent directement sur le système nerveux. Ils s’accordent le droit de diriger sa vie pour préserver la bonne réputation de l’entreprise. N’est-il pas assez parfait ? Pourquoi faut-il ses envies de jeux, de chairs et de violence ? Ils mènent son monde à la baguette en toute impunité et, même s’il regrette son geste, il estime qu’avoir quitté la réunion en retournant la table était bien mérité. Il aurait simplement espéré que cet accès de colère ne se déroule pas devant ses prochains gros clients. Il n’aurait pas à supporter la pression de son avocat pour qu’il présente des excuses. De toute façon, il est trop rancunier pour qu’elle soit sincère. Il ne pouvait plus rien faire, à part peut-être se bourrer la gueule et se chercher de la compagnie pour la nuit. Et rien de tel qu’un vieux pote à la gueule d’ange pour draguer la piste. Un pote qu’il attend avec impatience et qui, finalement le hèlera dès son arrivée.

« Zek ! Désolé du retard. Une affaire urgente hyper bien roulée.» s’exclame-t-il avec enthousiasme en matant le cul d’une poule roulant des hanches. « Regarde moi cette pure panthère qui traverse la piste. La serveuse là. C’est une vrai bombasse et ça doit faire une heure qu’elle m’allume. 100 dollars que je me la fais ce soir !»
« Beau gosse » répond le nouvel homme d’affaires en suivant son regard pour apercevoir le minois de sa proie. Il effaça instantanément son sourire. Cette fille au comportement léger, c’était Juliette, la sœur de la victime de ma folie d’adolescent. Celle-là même qui, enfant, m’apportait des biscuits quand je rendais visite à son frère meurtri de mes mains. Celle-là même qu’il s’efforce de détester parce que trop belle, trop désirable, trop ensorcelante et surtout, trop inaccessible pour lui et sa culpabilité. Il a détruit sa vie. Si bien que la voir onduler en tenue légère dans ce café malfamé réveille sa jalousie la plus féroce, sa possessivité, sa frustration de la rejeter autant qu’elle ne le repousse et tout ça par pure fierté.

« 200 dollars que c’est moi qui la ramène. » surenchérit-il donc en traversant le bar d’un pas rapide sans attendre la réponse de son compagnon de beuverie. Alors, il fonce directement vers cette beauté éclatante et, sans ménagement, la tire à l’abri des oreilles indiscrètes dans le couloir des toilettes.

« Tu es complètement fou Stanley? Tu ne vois pas que je bosse la ? » s’insurgea-t-elle en cherchant à le contourner. De ses mains sur ses épaules, il la pousse contre le mur et la retient. « Tu bosses ou tu fais la pute ? » Excédée, elle se débat et tente de le gifler pour finalement cracher à terre en l’insultant de tous les noms. Pour la calmer, il serra plus fort, plus menaçant que jamais, se servant d’elle comme d’un souffre-douleur « Ecoute-moi bien. Si tu pars avec le mec là-bas ce soir et si tu couches avec, je te jure que...»

Il hérita d’un coup de genou bien placé dans l’entre-jambe et la douleur, plus fulgurante que jamais, l’obligea à la lâcher. Fière d’elle, elle se dirigea directement vers mon ami et Ezekiel, lui, quitta la boîte.

***

« Juliette. S’il te plaît.»tentais-je trop bas pour elle. Trop bas pour moi. Je ne distingue pas si elle m’ignore ou si elle ne m’entend pas. Tout ce que je perçois, c’est ce qu’il reste de son parfum dans le tissu de ma chemise s'échouant sur le parquet. C’est sa main qui me la tend pour la lâcher avant que je ne m’en saisisse. C’est la dentelle noire de son déshabillé qui la rend trop tentante. C’est la fragilité de son allure. C’est l’assurance dans ses pupilles qui me défient. C’est ma lèvre prisonnière de mes dents. C’est mon envie irrésistible de l’attirer tout contre moi. C’est mon désir de goûter à ses lèvres. C’est mon cœur battant qui résonne dans mes tempes. C’est ma respiration qui s’alourdit. C’est le feu qui m’embrase. C’est Juliette qui s’assoit sur mes jambes. C’est ses mains qui courent de mon cou à ma nuque. C’est sa peau contre la mienne et ce frisson qui me parcoure l’échine. C’est son souffle contre mes lèvres. C’est sa voix doucereuse qui me souhaite un joyeux anniversaire et moi qui l'implore distinctement d'une voix faiblarde de ne pas faire ça. C’est sa bouche contre la mienne. C'est mon regard désireux qui trahit mon envie. C’est mes doigts audacieux qui découvrent la douceur de son corps et c'est encore moi, trop gourmand, qui profite allègrement de ce brusque revirement de situation. Car je ne la repousse pas. Je devrais. Je ne le fais pas. Je lui rends son baiser avec empressement, avec passion. Je cours même de son dos à ses hanches. Je vais jusqu'à la faire prisonnière de mon désir parce que je ne veux pas qu’elle m’échappe. Je veux qu’elle arrête de penser pour ne pas qu'elle regrette ou qu'elle ait peur. Parce que moi, j'ai peur. J'ai peur de me souvenir du prénom de son frère. Que dirait-il s'il nous voyait ?

Je ne saurais dire quel diable m’a poussé à me lever pour l'emporter de la salle à manger jusqu'au couloir de ma chambre, mes lèvres verrouillées aux siennes pour l'empêcher de se dérober. Je me souviens simplement avoir poussé la porte quand je me suis soudainement rappelé que je ne pouvais pas aller plus loin, pas sans être certain que sa motivation n’est pas due à l’alcool. Je ne peux pas lui faire ça. Je ne peux pas être malhonnête avec elle. Je ne peux décemment pas profiter de cette situation quand il est clair qu’elle n’est pas tout à fait elle-même. Et pourtant, elle me plait. Elle plait plus que je n’ai bien voulu l’admettre jusqu’à présent. Elle me plait tant que je crois que finalement comprendre d’où me vient mon excessive possessivité. Elle traduisait de plus nobles sentiments que le besoin de la protéger. Il n’est pas impossible que je sois amoureux d’elle. Cela expliquerait bien des choses dans mon comportement. En fait, c’est même totalement plausible. C’est même plus que ça. Que ça me plaise ou non, il est fort probable que j'aime cette fille et ça fait mal. Mal de la deviner si docile dans mes bras et d'avoir à la fuir. Mal de me dire que je dois sans doute aller trop vite pour elle. Mal d’imaginer qu’elle ne sait pas comment m'arrêter quand un pas me suffirait à l'emmener dans ma chambre. Comment m'y prendre pour tout arrêter ? Comment faire pour laisser ma raison gagner la féroce bataille qu’elle mène contre mon cœur et mes plus basses pulsions ? Comment lui faire gentiment comprendre que ce n’est pas l’envie qui me manque mais que ce rapprochement n'est pas une bonne idée. Pour elle plus que pour moi. Je n’ai rien à perdre dans une étreinte brûlante avec Juliette. Cela fait bien longtemps que je brûle la chandelle par les deux bouts. Mais pas elle. Elle qui est trop belle pour moi, trop pure pour moi. Elle qui a beaucoup trop bu : « Juliette. Dis stop maintenant tout de suite.» la suppliais-je en interrompant chaque mot de baisers fiévreux et dangereux. Je n'arrive pas à me défaire de sa bouche. Divorcer maintenant de son corps est presque un supplice. J’essaie pourtant. Mais c'est difficile. Il faut qu'elle m'aide. Il faut qu'elle me jette, qu'elle me pousse. Il faut qu'elle me rabroue en m'insultant. En me disant que j'exagère. Qu'elle me reproche d'avoir mal interprété les desseins de son jeu de séduction. Qu'elle me gifle. Qu'elle me rappelle à l'ordre. Il faut que... « Il faut que tu mettes un terme à tout ça maintenant avant qu'il ne soit trop tard. Tu as beaucoup trop bu, tu sais plus ce que tu fais. » parce Je bataille ferme contre l’incandescente bourrasque qui s’insinue en moi et que les résultants sont peu probants. « Ecoute. On va faire comme si tout ça ne s’était jamais passé. Tu ne m’as pas embrassé. Je n’ai pas posé les mains sur toi. Je suis désolé d'avoir dérapé. Cela n'arrivera plus. » J'aurais voulu être convaincant mais je ne pouvais plus la regarder. Un regard et mes résolutions fondraient comme neige au soleil si elle insistait, si je n'avais pas mal interprété le sens caché de sa respiration.« Tu dois être crevée. Tu devrais aller te coucher. Chacun chez soi et tout se passera bien.»[ lui déclarais-je sans grande conviction. J'étais incapable de l'abandonner au milieu du couloir. J'ai beaucoup trop envie d'elle. Aussi, ce qui se révéla être une bénédiction les jours passés sonne comme une malédiction cette nuit. Sa virginité me pèse... c’est un cadeau que l'on offre que par amour... La perdre est une décision qu'on prend après l'avoir mûrement réfléchie avec un homme qu'on aura choisi en toute lucidité. Je voudrais être celui-là. C'est vrai. Mais, Je ne peux pas lui faire ça. Pas si elle est ivre. Pas si je le suis également. J’ai jeté mes explications comme une bouteille à la mer contenant un message vide et creux que j’ai voulu clair et circonspect. Juliette n’y semble rien entendre. Elle s’avance vers moi lentement, prend ma main en silence et la dirige vers la dentelle de son soutien-gorge. Alors que je lui devinais un geste savamment provocateur, je me suis mentalement répété : « Ne fais pas ça ». Mais, grande dame, elle la pose sur son cœur. Un cœur lancé au galop qui emporte le mien au passage. Ses doigts s’emmêlent dans les boucles de mes cheveux un peu trop longs et elle ne porte plus qu’un nom : Tentation.

Malgré la pénombre du couloir, je distingue parfaitement le pourpre de ses joues et sa poitrine que soulève une respiration saccadée. C’est une véritable torture pour moi. Je ne suis qu’un homme. Un homme faible devant des sentiments nouveaux et inconnus. Et, si je penche un peu la tête, je refuse d’ouvrir les yeux. Je les empêche de la contempler si forte et si fragile à la fois parce que Juliette est belle. Juliette est attirante. Juliette est tout ce dont j’ai rêvé sans jamais me l’avouer. Et si je cède. Si je cède à mes plus bas instincts, je la blesserai. C’est comme ça. C’est écrit depuis le jour où son frère et moi avons préféré lui cacher la vérité. « Pour son bien » m’avait-il expliqué quand je protestai. Je le revois, assis dans son fauteuil roulant, me faire promettre que je ne poserai autre regard sur sa sœur que celui d’un frère. Un frère adoptif qui passe régulièrement s’enquérir des nouvelles de sa petite famille. Malheureusement, je l’ai touchée. Je l’ai laissée m’embrasser et j’ai baladé mes mains avec avidité sur sa magnétique silhouette. Ces gestes sont à eux seuls un affront à la mémoire de Valentin. Et pourtant, Dieu seul sait à quel point j’ai envie de répondre à toutes ses attentes aussi longtemps qu’elle le voudra. Dieu seul sait les efforts que je déploie pour ne pas combler le vide de son absence dans mes bras, pour ne pas franchir la distance qui me tient éloigné d’elle. Je ne veux pas être l’homme le plus abject de la planète. Je ne veux pas faire de Juliette la victime de mes mensonges mais je viens de commettre ma première erreur. La première d’une longue série. J’aurais dû clore le débat sans lui accorder droit au chapitre, mais je suis resté là, figé, assourdi par le tamtam entêtant de mon palpitant et j’ai entendu. J’ai entendu sa confession plus poignante qu’un « je t’aime » et plus noble qu’un « J’ai envie de toi ». Elle a dit : « Je te veux mien ». C’est lourd de sens et, à mes oreilles, sa voix résonne comme une sérénade mitigée. Le visage lové au creux de son épaule, je l’aurais volontiers serrée très fort dans mes bras si elle ne m’attirait pas vers ma chambre pour y perdre ce qu’elle a de plus cher. Je voudrais faire marche arrière. En fait, je voudrais, une fois seulement, être un lâche. Un vrai lâche. Pas comme peut l’être un gamin de dix-sept qui réduit un homme à la paralysie. Non. Lâche comme un homme incapable de supporter les tensions. Je pourrais... ou plutôt, j’aurais pu si je n’avais pas commis ma seconde erreur : J’ai ouvert les yeux et j’ai vu un ange. Un ange sexué transi par la passion et le désir. Un ange voluptueux qu’il me tarde d’embrasser. Alors, n’écoutant que mon cœur, je l’ai fait. J’ai initié un baiser tendre et délicat. Puis un second, plus passionné. Et finalement, un troisième empreint d’une certaine ferveur toute contenue tandis que je la soulève un peu pour la poser sur mon lit, refusant de l’y renverser brusquement comme l’une de mes vulgaires conquêtes. Juliette vaut mieux que çà, Juliette est bien plus pour moi. Juliette est un tout. Mon tout. Un tout dont je suis un peu trop épris. «Juliette. Si tu as peur, tu dois me le dire.» lui chuchotais-je me penchant sur elle en appui sur mes paumes. « Et tu dois me promettre de ne pas hésiter à m’arrêter si tu changeais d’avis. OK ? Tu n’es obligée à rien et tu n’as pas à t’inquiéter pour moi.» Je pourrais lancer la machine maintenant mais j'attends. J'attends qu'elle consentisse à cette promesse. Ce qu’elle fait dans d’humbles excuses. Elle fait carton plein. Elle grimpe au sommet de mon estime et, divorçant de ses lèvres à contre cœur et expirant longuement pour calmer ma respiration et mon cœur, je fais de mon mieux pour la rassurer, mitigé entre mes désirs inassouvis et la morale. Je dus respirer longuement avant de dire un mot : « Ne sois pas désolé. C’est mieux comme ça. Ce qui a failli se passer ce soir aurait été une erreur monumentale. A part l’alcool, on n’a aucune bonne raison de faire ça et on aurait tout gâché. »déclarais-je un peu penaud alors qu’elle quitte mes bras trop brusquement à mon goût.

***

On s’est disputé ce soir-là. Non pas parce que je lui en voulais de m’avoir abandonné. Non. On s’est disputé parce qu’elle a prétendu m’aimer. Je crois que dans le fond, elle m’a fait peur. Alors, je suis partie. J’ai quitté l’appartement en sachant qu’à mon retour, elle ne serait plus là. Je suis donc parti vivre chez une copine, attendant patiemment de ses nouvelles.

Âge

AARON

Escuse la groupie qui sommeille en moi carton

Bienvenue ici

Si tu as la moindre question, le staff est là pour toi love

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Merci Alexander.

Je suis un peu comme toi quand quelqu'un interprète Aaron sur un forum. Je l'aime. C'est mon Dieu vivant. Je peux d'ailleurs pas jouer un homme avec un autre personnage. Il m'inspire... Quelle bouille.

Et t'inquiète pas. Je n'hésiterai pas si j'ai la moindre question.

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Bienvenue !! Sympa la coupe de cheveux XD

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ohhh quelle jolie jeune fille !!!
Tu es trop mignonne.
Je veux la même Very Happy

Âge

aaron

bonne chance pour ta fiche.

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Haha faut me mériter moi na!

En plus je sais même me servir d'une brosse à cheveux Very Happy

passe par ma fiche de lien si ça te tente (je suis pas coiffeuse professionnelle mais je peux te couper ces tifs trop longs Very Happy

) !

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Birdie : Merci mademoiselle. SMG est tellement rare je trouve. ça fait plaisir de la voir. Je vais de surprise en surprise avec vos avatars.

Anka : Je ne manquerai pas de faire un tour dans ta fiche de lien. Quitte à me faire couper les cheveux, autant confier ma tête à une gamine de 11 ans. Après tout, qu'est ce que je risque n'est ce pas ? lol!

Âge

tout à fait d'accords avec toi. on l'a voit pas assez pourtant elle déchire tout.

Âge

Excellent choix d'avatar omg

J'aime beaucoup ton prénom. love

En tout cas bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche. I love you

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Penelope cruz.
j'y crois pas !!! Je vais de surprise en surprise. Vous avez du goût par ici...

Âge

Bienvenue parmi nous (:

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Merci jeune fille.

Âge

Ezechiel, je suis folle de ce prénom please

Bienvenue à toi dans tous les cas, bonne chance pour l'écriture de ta fiche Very Happy

Âge

BIENVENUE PARMI NOUS ET BON COURAGE POUR TA FICHE !
Bien que je ne connais pas ton avatar, il est canon **
Si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésite surtout pas !