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Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso

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LA FONDATRICE we are the world
O. Caterina Ravenwood
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O. Caterina Ravenwood
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Âge : vingt-deux ans.
Situation : C'est compliqué.
Occupation : Infirmière.
Mon secret : Je vous confie que je suis encore vierge. Et oui, à 22 ans, je n'ai toujours rien fait avec un homme.

▪ Messages : 1173 ▪ Sociabilité : 1054
▪ Pseudo : almost lover.
▪ Célébrité : Nina dobrev.
▪ Crédits : © french kiss.
▪ Quote : « Un beau visage est un traître qui se fait craindre et qu'on regarde avec plaisir. »

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MessageSujet: Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Icon_minitimeMer 4 Jan - 13:36







« I can see through you See your true colors »


J’étais chez moi, complètement pétrifiée. J’avais peur, peur de sortir et de retomber sur cet homme. Mes doigts se resserrent contre le canon du fusil à pompes. Je n’avais encore jamais tiré et je n’aurai jamais cru que j’aurai besoin de le faire un jour. Que ne venait-il de se passer ? J’essayais de me remémorer ces images qui défilaient sans aucun sens dans ma tête et avec une rapidité hallucinante. Je tentais de les remettre en ordre, mon regard toujours rivé sur la porte d’entré où il s’en était allé. Un homme était rentré chez moi dans les alentours de vingt-deux heures et m’avait attaqué sans aucunes raisons prédéfinies. Je ne l’avais d’ailleurs jamais vu auparavant à Barrow. Etait-il nouveau en ville ? Mais surtout, que me voulait-il ? Il m’avait attrapé alors que j’étais descendue de ma chambre, vêtue d’une simple nuisette noire, en entendant le bruit de la baie vitrée se coulisser. Je pensais au départ que c’était ma mère, ou plutôt Evelynne, qui était rentrée de l’hôpital plus tôt que l’heure prévue. C’est alors qu’il est apparu de la pénombre pour m’attraper violemment. Alors que je me débattais, il m’a donné un violent coup de coude contre le haut de ma paumette en me projetant sur la table basse en verre qui vint se briser sous mon poids. J’étais très finement ouverte vers l’oeil et j’ai penné à me relever, quelques petites morceaux de verres s’était pénétrés dans mon dos. Je le sentais bien et par chance, rien n’avait touché ma moelle épinière qui aurait pu m’être fatal. Je me suis alors relevée tant bien que mal alors que je pouvais percevoir dans le noir son sourire mesquin et sadique qui trônait sur ses lèvres fines. C’est alors que j’ai attrapé le fusil à pompe que ma mère gardait au dessus de la cheminée pour les éventuelles attaques d’animaux sauvages qui s'aventuraient de trop près de la maison. Je l’ai braqué sur cet homme en noir avant de tirer en l’air pour lui prouver que je n’hésiterai pas. Il s’en est finalement allé… C’était il y a environ une demi heure et j’étais toujours dans la même position, tremblante. Je ne savais pas vers qui aller. Je ne souhaite pas aller à l’hôpital, de peur de voir cette femme qui m’avait menti durant toute ma vie et qui m’avait en réalité arraché de ma véritable famille. Mes pensées se sont alors tournées vers Jäxhen…

J’avais enfilé rapidement et avec maladresse un gilet brun qui était déposé sur une chaise en bois. Je suis ensuite sortie dans le froid de cet hiver d’Alaska après avoir hésitée longuement, de peur qu’il soit toujours là. J’ai ensuite marché avec prudence, mes bras resserrés autour de mon ventre pour me réchauffer et boitant légèrement de la jambe droite, jusqu’à l’hôtel où logeait Jäxhen. Je ne cessais de regarder dans les alentours et derrière moi pour essayer de discerner si quelqu’un me suivait, s’il me suivait. Je devenais parano et j’arrivais à voir des mouvements d’ombres alors que rien n’était. J’ai augmenté l’allure de mes pas lourds et douloureux. Après vingt bonnes minutes de marche, mes lèvres étaient devenues violettes et ma peau sèche accompagné d’un touché glacial. J’étais sur le paillasson de la porte d’entrée et j’ai frappé à sa porte tant bien que mal, priant le ciel pour qu’il soit chez lui à cette heure. Bien qu’il était minuit passé…



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MessageSujet: Re: Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Icon_minitimeMer 4 Jan - 18:17

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I let it fall, my heart,
And as it fell, you rose to claim it

Pour ne pas dire que Jäxhen ne faisait rien lorsqu'il se trouvait seul dans sa chambre d'hôtel, nous pourrions dire qu'il faisait quelque chose. Rien de bien précis, il vaquait juste à ses occupations qui semblaient ne regarder que lui et lui être aussi inutiles qu'à n'importe quelle personne. En vérité, oui, il ne faisait. Il réfléchissait, perdu dans ses pensées en imaginant son futur qui se profilait devant lui, dénué de toute menace. Il lui paraissait tellement calme, tellement prêt à lui tendre les bras et à l'emporter dans son océan de tranquillité et de bonheur que Jâxhen ne pouvait s'empêcher de s'y refuser, pour l'instant. Tout ce qu'il vivait en ce moment, l'amour qu'il éprouvait pour Callypso, l'intérêt qu'il avait pour ses études, tout était absolument nouveau, et c'était pour cela qu'il avait du mal à avouer toutes ces choses.

D'un geste désinvolte qui devint cependant intéressé quand la couverture apparut à ses yeux, il saisit un bouquin que les profs de la fac leur avait conseillé de lire, en vue d'un examen qui n'était pourtant pas si proche. Jäxhen l'avait acheté, pour se donner bonne conscience et parce que, en effet, cela l'intéressait, mais il était pourtant persuadé qu'il ne le lirait jamais. Dans la mafia, on se forge plus que n'importe où. Sans avoir jamais faire d'études, il connaissait le fonctionnement de bon nombre de processus économiques comme peu d'autres. Pourtant, il ouvrit ce livre, qui paraissait finalement intéressant à ses yeux. Il était temps de faire comme tout le monde ; de se cultiver, et de mener une vie simple, ou lire serait une activité tout à fait habituelle. Intérieurement, il grimaça en s'imaginant vieillard sur une chaise en bambou, se balançant au gré des injonctions de ses pieds, lisant toujours le même livre... NON. Ça ne lui arriverait pas. Sans se surestimer, il pouvait avouer qu'il n'était pas comme les autres.

Lorsqu'il entendit quelqu'un toquer à la porte de sa chambre, il ne put s'empêcher de sursauter et d'être debout instantanément, lâchant son libre au milieu d'une phrase pourtant riche en connaissances. Et puis, lorsque ses instincts se furent évanouis, il se concéda que ce ne devait être que le patron de l'hôtel, sans doute venu lui apporter quelque chose ; en effet, il lui manquait une serviette de bain, lui qui était sensé en avoir deux. Détail inutile, qu'il avait pourtant vite remarqué en rentrant chez lui. S'il n'avait pas su contenir ses émotions et presque ne rien laisser paraître sur son visage, il aurait sans doute écarquillé les yeux et ouvert la bouche comme un imbécile fini. Mais ce n'était pas son style, non, lorsqu'on s'appelle Jäxhen, on se contrôler un minimum, tout de même.

    « Callypso ? »

Il marqua une pause. Instinctivement, il avait vu que quelque chose n'allait pas. Mais il ne put s'empêcher de la gêner, c'était tellement habituel.

    « Laisse moi deviner... ta douche ne fonctionne plus ? Tu peux utiliser la mienne, bien sûr. Par contre, il ne reste plus qu'une serviette, et elle est pour moi. Mais j'accepte de partager, si tu insistes... »

Puis, sans regret, il redevint sérieux. Peut-être que cette vaine tentative d'humour avait même pour but de l'éloigner de ce qu'il ne voulait pas voir. Pas ça. Ce n'était pas possible.

D'un geste brusque en comparaison des mots prononcés avait ironie et lenteur à peine quelques secondes auparavant, il saisit son bras, la regarda une fraction de seconde dans les yeux et l'attira à l'intérieur, plus doux cette fois. D'un coup de pied, il referma la porte et se retourna vers elle, avant de saisir le visage de Callypso à deux mains, tentant de ne pas craquer en voyant l'état de terreur dans lequel elle était. Puis, avec une infinie douceur, il passa une main derrière l'oreille droite de la jeune femme, et attira sa tête à elle.

    « Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais quoi que ce soit, tu es en sécurité maintenant. Je suis là et je n'ai pas l'intention de te quitter. Tu vas m'expliquer calmement ce qui t'est arrivé, mais avant... est-ce que tu es blessée ? »

Ses derniers mots semblaient implorants, tandis qu'il priait réellement pour qu'elle n'ait rien, ne sachant pas ce qu'il s'était passé. Malheureusement, une idée s'insinua dans son esprit, idée présente depuis qu'il l'avait aperçue sur le pas de la porte...
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MessageSujet: Re: Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Icon_minitimeJeu 5 Jan - 13:03







« I can see through you See your true colors »


Les secondes à attendre devant la porte d’entrée de sa chambre d’hôtel me paraissaient aussi longues que les trente jours de nuit qui persistaient l’hiver à Barrow. Mes doigts se crispèrent sous la faible graisse de mes bras pour m’apporter un peu de chaleur. Je fixais un point perdu alors que mon esprit demeurait vide. Aucune pensée ne jaillissait à ce moment précis et j’étais un cadavre qui peinait à rester sur ses jambes. Mes yeux rouges à cause des larmes qui s’y étaient invitées quelques minutes plus tôt sur le long trajet qui distançait son hôtel de ma maison désormais saccagée. Tel un film d’horreur où le tueur prend plaisir à torturer ses victimes psychologiquement avant de les libérer de cette souffrance, j’étais le petit agneau attaqué par le loup.

La porte s’ouvrit et mes yeux se levèrent vers les siens, espérant y trouver ce dont j’avais besoin. Je ne sais pas ce s’il fallait me rassurer, me réconforter, me sermonner ou quoique ce soit d’autres, mais j’ai toujours trouvé dans son regard ce que je cherchais même si je n’en savais pas l’identité. J’avais besoin, Jäxhen m’apportait, aussi immatérielle et inconnue qu’était cette chose. Mais mon regard n’était pas aussi descriptible qu’à mon habitude, il ne disait pas grand-chose, et quelques mèches de mes cheveux cachaient mon visage.

Je l’ai laissé faire. Il a tenté un humour dont je n’ai pas réagis avant de m’attraper par le bras brusquement et me faire entrer. Mes lèvres se sont retroussées sous son étreinte involontairement brutale, découvrant mes dents blanches et des plis crispés sur la commissure de mes lèvres. Je devais avoir un bleu ou mettre coupée une fois de plus avec le verre de la table basse éclatée dans mon salon. Me faire mal n’était pas dans son intention, il ne savait pas simplement pas s’y prendre. Depuis notre rencontre aux urgences de l’hôpital, il essayait d’être doux avec moi comparé à sa furie pour le recoudre. La pensée de mes doigts de nouveau contre son abdomen fut la première qui me sortit de mon absence.

Comme le flocon de neige qui fond en se déposant sur l’herbe chaude aux premières lueurs du soleil, la caresse pourtant douce et rassurante de Jäxhen me fit l’effet d’une brulure sur ma peau glacée. J’ai fermé les yeux alors qu’il rebroussait mes cheveux derrière mon oreille avec de tendres paroles protectrices. Ma plaie au dessous de l’oeil s’est alors montrée, le contour étant bien rouge signe d’infection probable. Mais je n’ai pas ouvert les yeux, n’essayant pas de me remémorer les événements récents pour rester dans notre bulle. Malgré les douloureux persistantes et mes jambes qui devenaient aussi lourdes qu’un buffle pour ma personne, j’ai fini par me dire que j’étais avec lui et que plus rien ne pouvait m’arriver.

Je me suis tus un long moment, perdue dans ses yeux bruns. Je n’ai prononcé mots, n’arrivant même pas à décrire ce à quoi j’ai pu prendre part puisque je ne comprenais pas moi-même. Tout était à nouveau confus dans ma tête et les morceaux de verres dans la chair de mon dos que je n’arrivais réussi à éteindre se faisaient ressentir à nouveau et il ne m’aurait pas étonné que des taches de sang se soient imbibées sur ma nuisette noire. J’ai fini par murmurer tant bien que mal et j’ai conté mon récit qui demeurait encore inimaginable dans ma tête.

« J’étais chez moi et j’ai cru en entendant la baie vitrée que ma mère… Evelynne, était rentrée plus tôt de l’hôpital. Quand j’ai descendu les escaliers, un homme m’a attrapé par le bras et.. » Commençais-je alors que des images me revenaient en mémoire, ou plutôt des flashs. J’avais son visage malgré l’obscurité. « Il m’a frappé là.. » Ajoutais-je en désignant la plaie sous mon œil. « Et il m’a poussé contre ma table en verre.. Je crois que j’ai encore des morceaux dans le dos en plus de coupures… » Ais-je finis en ouvrant mon gilet brun et le laissant glisser pour regarder les marques que je pouvais avoir. J’avais une coupure sur les bras et quelques bleus qui commençaient à sortir sur mes cuisses.

Je me suis soudainement rendue compte de ma tenue inappropriée. En effet, je portais toujours ma nuisette noire que j’enfilais pour dormir. Elle n’avait rien de vulgaire, elle était ce qui avait de plus simple, mais c’était la première fois que j’étais aussi peu vêtue lorsque je le voyais. Mes joues se sont mises à prendre quelques couleurs et non à cause du froid cette fois-ci. « Hum… J’étais prête à me coucher quand il est arrivé… » Commentais-je timidement.



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MessageSujet: Re: Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Icon_minitimeMer 11 Jan - 18:00

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Once again I feel
The hole growing inside
I'm still running
Running throw the grass
Once again I dream
I can touch the sky
I keep on running
I keep on running
To the perfect world

    « J’étais chez moi et j’ai cru en entendant la baie vitrée que ma mère… Evelynne, était rentrée plus tôt de l’hôpital. Quand j’ai descendu les escaliers, un homme m’a attrapé par le bras et... Il m’a frappé là... Et il m’a poussé contre ma table en verre. Je crois que j’ai encore des morceaux dans le dos en plus de coupures. Hum… J’étais prête à me coucher quand il est arrivé… »

Dieu qu'elle était belle, dans sa petite nuisette qui ajoutait à ses charmes. Cependant, Jäxhen se contenta de lui adresser un infime sourire, signe que cela ne lui déplaisait pas, puis il demanda à Callypso de s'asseoir sur le lit, qu'il puisse lui enlever les bouts de verre qui persistaient encore dans son dos, avant de désinfecter toutes ses autres plaies. Heureusement, même si Jäxhen était un dur ayant appris à souffrir, il avait trouvé dans le confort des médicaments et des soins visant à atténuer la douleur un certain contentement. Aussi en possédait-il quelques-uns dans sa chambre, qui lui permirent de désinfecter sans brûler les petites plaies par lesquelles étaient entrées les morceaux de verre. Quand il se mit à les retirer, il n'eut aucune idée de si Callypso avait créé ou non, tout occupé qu'il était à réfléchir sur la raison qu'avait eu cet individu, qui qu'il soit, pour attaquer ainsi Callypso. Il n'avait quasiment aucun doute que c'était à cause de lui que cela était arrivé, mais il ne savait pas qui avait été envoyé pour le retrouver, et rien que d'y penser, il en ressentait des frissons. Sa petite vie tranquille version « j'ai 80 ans, tisane et thé sont mes mots favoris » n'avait pas duré longtemps, et il se sentait tout d'un coup piégé, exténué, atterré, désespéré que son ancienne vie le rattrape aussi vite. Surtout en visant la jeune femme en premier lieu ! Le salaud, ou les, qui lui avaient fait ça ne méritait rien d'autre que toute la haine qu'il avait à leur jeter, alors qu'ils osaient s'en prendre ainsi à une femme.

Se sentant tout à coup extrêmement coupable de tout ce qu'avait enduré Callypso à cause de lui, il préféra se détourner d'elle et désinfecter toutes les plaies de son dos et de ses bras d'un coup, évitant de lui montrer son visage déformé pour l'inquiétude et la colère. Lorsqu'il en eut fini avec son dos et ses bras, il changea tout de même de position et se plaça face à elle, évitant cependant toujours de la regarder. Il savait que s'il le faisait, il allait hurler de rage envers qui avaient osé lui faire cela alors qu'elle n'avait rien demandé, et que la faute lui incombait, à lui. Lorsqu'il passa un nouveau coton sur son œil rougi, Jäxhen posa délicatement son autre main sur la base du cou de Callypso, la caressant d'un doigt. C'était tout ce qu'il était capable de faire, pour lui montrer qu'il ne l'oubliait pas, même s'il ne la regardait pas. Après tout, il espérait juste passé pour concentré, et non pour troublé.

Puis seulement enfin, il osa plonger son regard sombre et impénétrable dans le sien. Durant de longues minutes, il la regarda, profitant du silence s'établissant autour d'eux et les rendant seuls au monde. Alors qu'il aurait voulu lui demander à quoi ressemblait son ou ses agresseurs, il se retint. Cette question lui tordait l'estomac, alors qu'il ne savait pas encore à quel point il devait s'inquiéter. Il se sentait dévoré par ce passé qui le rattrapait et l'enrôlait une fois de plus dans une histoire qui ne le concernait pas lui ; qui ne l'avait jamais concerné. La mafia, il n'en avait jamais fait partie que par manque d'intérêt pour autre chose, mais tuer des gens, il n'avait presque jamais aimé ça, cela ne lui apportait pas de délectation, de plaisir particulier. Il n'était pas un sanguinaire. Se taisant donc malgré son impatience grandissante, il fit là un effort immense pour ne pas paraître trop pressant ou trop coupable aux yeux de Callypso, qui comprendrait tout de suite qu'il était en quelque sorte concerné par ce qu'il venait d'arriver...

Il n'était pourtant pas d'humeur, et ne l'avait jamais aussi peu été, mais il fallait croire que la présence de Callypso le transformait ; malgré tout ce qui assiégeait son esprit à ce moment précis, il trouva encore la force de plaisanter. Plaisanterie qui ne seraient pas désagréable si elle touchait sa cible, même...

    « Ta nuisette est inutilisable, il me semble. Maintenant que toutes tes plaies sont désinfectées, ce serait dommage de garder ce vêtement sur toi... Alors qu'il serait si simple de l'enlever. Je te propose ma serviette, une fois encore, si une douche te tente. »

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MessageSujet: Re: Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Icon_minitimeMer 25 Jan - 13:21







« I can see through you See your true colors »


Je me suis alors installée sur son lit pendant qu’il s’occupait de mes blessures. D’un geste léger et extrêmement timide, j’avais retiré ma nuisette en attrapant le bas de celle-ci. Je l’avais fais remonté jusqu’à la passer par-dessus ma tête. Je les directement plaqué contre ma poitrine nue pour me la cacher. Jäxhen s’est mit à retirer tous les morceaux de verres qui logeaient encore dans ma chair. Mon visage se grimaçait sous la gêne que cela me causait lorsqu’il les sortait. Une fois passé ce moment, il a désinfecté les plais de mon dos avant de se mettre face à moi. J’étais incroyablement gênée et sans que je m’en rende compte, mes joues se sont empourprées. J’ai baissé instinctivement les yeux vers les draps beiges alors que ses doigts vinrent poser sur le coton sous mon oeil. La situation me gênait quelque peu puisque mon corps n’était pratiquement pas couver et malgré le chauffage qui était allumé, quelques frissons me parcouraient se faisant voir sur ma peau. Mes bras se sont resserrés autour de ma poitrine, gardant bien ma nuisette contre moi.

Mes pensées divaguaient. Pourquoi cet homme s’en était pris à moi ? Ma maison n’était pas éloignée des autres, il aurait pu choisir n’importe laquelle mais il a jeté son dévolu sur celle-ci. L’avais-je au moins déjà rencontré ? Notre rencontre était-elle survenu à l’hôpital ? Pourtant, je devais être probablement l’une des plus douces infirmières de mon service. Je ne comprenais pas pourquoi tant de violence s’était rejetée sur moi.

« Ta nuisette est inutilisable, il me semble. Maintenant que toutes tes plaies sont désinfectées, ce serait dommage de garder ce vêtement sur toi... Alors qu'il serait si simple de l'enlever. Je te propose ma serviette, une fois encore, si une douche te tente. » M'a soudainement dit Jäxhen. J’ai levé alors mon regard vers lui qui s’était levé du lit. Il a tenté la carte de l’humour et à cet instant précis, c’était approprié. J’ai laissé échapper un léger rire de ma gorge en secouant légèrement la tête. Il est vrai que ma nuisette était foutue. Déchirée, elle ne me servait plus à rien. Je me suis alors levée, la gardant contre ma poitrine. « Une douche, ça serait bien oui. J’en ai besoin, je crois. Ca me réchauffera.. » Lui ai-je alors annoncé. J’espérai simplement qu’il possède des serviettes assez longues pour m’enrouler à l’intérieur.

[assez court je l'avoue, je me rattraperai sur le prochain post !]



Dernière édition par A. Callypso Midnight le Dim 26 Fév - 9:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Icon_minitimeVen 10 Fév - 19:40

[font=Arial]
Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Tumblr_lz6p8my7ug1qemoed

Just show your face
In broad daylight
I'm telling you
On how I feel
Gonna hurt your mind
Don't shoot to kill
Come on.

    « Une douche, ça serait bien oui. J’en ai besoin, je crois. Ca me réchauffera.. »

Le petit rire qui s'échappa de sa gorge lui desserra un instant le cœur, heureux qu'elle puisse encore réussir à sourire malgré le choc qu'elle devait avoir subi.

Alors qu'il faisait quelques pas pour aller chercher l'unique serviette qu'il avait dans le salle de bain, il veilla à bien laisser la porte ouverte, de manière à toujours avoir Callypso en vue. Surtout par qu'il était très inquiet sur la suite du déroulement des choses, mais également parce qu'une fois sa nuisette retirée, il ne lui restait évidemment pas grand chose sur elle, et qu'il restait un homme. Il revint vers elle, puis haussa les épaules.

    « Ne t'inquiète pas pour les tâches éventuelles sur la serviette, je n'en ai pas obligatoirement besoin. J'aime bien m'exhiber nu dans ces dix mètres carrés après chacune de mes douches. »

Il se tut enfin, et tendit sa serviette à la jeune femme, ne cessant de la regarder du fond des yeux. Pendant quelques secondes, il oublia toutes ses craintes, tous ces remords et se contenta de profiter de la lueur intense qui se dégageait de ses magnifiques yeux, de sa peau qui semblait si douce et de ses lèvres qui lui lançaient un appel irrémédiable. Tournant subitement la tête, il pinça ses lèvres puis passa une main sur derrière la tête de Callypso. Il se pencha, d'abord imperceptiblement. Hésita un infime instant. Il n'avait pas le droit de choisir pour elle, et même s'il avait su de manière certaine et absolue qu'elle éprouvait la même chose que lui, il n'avait pas le droit de la mettre en danger encore plus qu'il ne l'avait fait. Cela lui était interdit. Il se pencha pour l'embrasser, oubliant toute sa retenue. Jäxhen pressa délicatement ses lèvres contre celle de la jeune femme, puis se recula très vite, touché par la réalité. Trop vite. D'une voix neutre, il lui intima d'aller se doucher avant de geler sur place, tandis qu'il levait son bras droit en direction de la salle de bain.

Il attendit qu'elle fut à l'intérieur pour coller son front à la porte, tout en expirant lentement. Même dans la pire des situations, il était incapable de se montrer raisonnable et responsable, ce qu'il détestait. Il avait perdu son maintien de soi, et n'avait plus de cesse que de céder à ses désirs ; sa vie avait tant changé, depuis quelques mois. Il finit par abandonner toute immobilité qui lui demandait un effort trop important, et commença à tourner en rond. Sur place, il effectua des tours et des tours, une main passant et repassant sur la bouche. Il passa une main dans ses cheveux, les ébouriffa, s'arrêta. Prit sa tête dans ses mains. Il n'arrivait plus à suivre tout ce qui se déroulait si subitement dans sa vie. Il fallait qu'il se reprenne absolument et qu'il cesse de penser à lui même mais plutôt à ceux qui risquaient d'être blessés à cause de lui. Callypso. Proche de la fenêtre, le regard perdu dans la neige tapissant l'endroit, il tenta de se calmer. L'extérieur transpirait d'une étonnante douceur, et offrait une vision onirique de ce que pouvait être le calme d'une nuit loin des conflits des hommes. Quelques flocons vinrent se ficher sur la vitre et commencèrent à fondre en rampant vers le bas de la fenêtre, courant à leur perte. Jäxhen ouvrit brusquement la fenêtre et frissonna en sentant le froid mordant pénétrer sa chair et rougir sa peau. Il sentit un souffle glacé s'insinuer dans son sang mais continua à offrir son visage au vent qui l'anesthésiait. Un instant, il retrouvait l'illusion d'une vie où il lui suffisait de s'écarter pour respirer. Un instant, il semblait seul décisionnaire dans sa propre vie, sans influence sur les autres. Homme. Libre.
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MessageSujet: Re: Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Icon_minitimeSam 11 Fév - 19:56



Alors qu’il partait dans la salle de bain, je tournais la tête vers la fenêtre pour observer de loin l’extérieur. Il faisait nuit noire et quelques flocons venaient s’écraser contre la vitre. Jäxhen revint avec une serviette que je pris en tenant bien ma nuisette contre ma poitrine afin de la cacher. Je l’ai remercié d’une voix qui semblait à un murmure.

« Ne t'inquiète pas pour les tâches éventuelles sur la serviette, je n'en ai pas obligatoirement besoin. J'aime bien m'exhiber nu dans ces dix mètres carrés après chacune de mes douches. »

Ces paroles m’ont arraché un sourire doux. Malgré son sérieux, je savais qu’il plaisantait. Du moins, je l’espérais. Se promenait-il vraiment nu dans ces pièces parfois ? Je me surpris moi-même lorsque je pensais que je devais venir plus souvent dans ce cas. Quelle femme n’en penserait pas moins ? Jäxhen était tout à fait désirable. Un visage fin accompagné par un corps assez musclé pour ne pas tomber dans l’excès, sa personnalité douce et attentionnée avec un brin de méfiance le rendait encore plus charmant. En relevant mes yeux de sa serviette jusqu’aux siens, je les laissais s’engouffrer à l’intérieur en essayant de décrypter ce à quoi il pensait. A ce qu’il m’était arrivé, à moi, à nous ? Je n’en savais rien mais il s’est approché en passant sa main sur ma nuque. C’est alors que mon souffle s’est coupé l’espace de quelques secondes, celles-ci aussi courtes que la distance qui séparait nos lèvres. Il hésitait. Tenant la serviette de la même main qui tenait mon vêtement, j’ai laissé l’autre remontait dans son cou touchant maladroitement sa peau du bout de mes doigts tout en voulant paraitre rassurante. Ses lèvres ont finalement atteintes les miennes en même temps que mes yeux se sont clos. J’étais comme une adolescente au collège qui reçoit son premier baiser, remplie d’appréhension de peur de ne pas satisfaire et de décevoir son partenaire mais sur un nuage car le coeur devient léger et le corps légèrement tremblant.

Trop vite, il se détachait de moi pour m’inviter à aller me doucher d’une voix détachée et neutre. Ma tête s’est simplement baissée et mes pas ont passé la porte de la salle de bain. J’ai poussé la porte d’une main sans pour autant la fermer à clé et j’ai laissé tomber ce que je tenais à côté du lavabo. Tournant le robinet de l’eau chaude, j’ai laissé couler celle-ci un moment par le jet en laissant de temps à autres mon poigné le rencontrer pour régler la température. Une fois à l’intérieur, je me suis mise sous l’eau. Mes fins doigts posés sur mes lèvres, je me remémorais cet instant dans la tête. L’eau chaude se déversait sur ma peau comme une cascade et de la vapeur se formait alors sur les vitres. Je n’avais plus les idées très claires suite à ce baiser. Je n’étais plus sure de sa signification mais aussi des intentions de Jäxhen et pourtant, mes joues se sont empourprés en pensant à l’idée qu’il pouvait me rejoindre. Je pensais le connaitre assez pour me douter qu’il n’oserait jamais. Malgré sa maladresse, Jäxhen me respectait et comme pour le baiser, il attend une approbation.

Cela faisait plusieurs minutes que j’étais sous l’eau pratiquement brulante. Le jet dirigé vers mon dos, je grimaçais légèrement à sa rencontre avec mes plaies et je voyais l’eau qui s’évacuait légèrement rouge pour finir progressivement par redevenir claire. Je me suis lavée le corps soigneusement pour finir par les cheveux. Je suis sortie de la salle de bain pour m’enrouler dans une serviette que j’ai noué par un noeuds vers ma poitrine. Me penchant en avant, j’ai essoré longuement mes cheveux dans la douche avant de me redresser. Mes cheveux mouillés sont retombés sur mes épaules, les perlant de quelques gouttes. J’ai attrapé ma nuisette pour la plier proprement et la déposait à côté de l’évier avant de sortir de la salle de bain. C’est alors qu’un vent froid percutait ma peau chaude. J’ai frémis légèrement lorsqu’un frisson prit possession de toute ma peau.

Jäxhen était devant la fenêtre et il avait l’air apaisé lorsqu’il tendait son visage au vent. Pendant plusieurs minutes, j’étais là à le contempler, ne voulant pas le retirer de cette plénitude qui était installé sur son visage. J’ai finalement marché pieds nus jusqu’à lui pour venir déposer ma main sur son épaule. Lorsqu’il a tourné son visage vers moi, je lui ai souris tendrement. Mon regard s’est détourné vers la fenêtre pour regarder par l’extérieur.

« A quoi pensais-tu ? » Lui ai-je alors demandé.
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MessageSujet: Re: Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Someone like you. Ҩ Jäxhen&Callypso Icon_minitimeSam 18 Fév - 14:14

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    When you feel like you're feeling now
    And doin' things just to please your crowd
    When I love you like the way I love you
    And I suffer but I ain't gonna cut you 'cause

Jäxhen entendit le cliquetis que produisit la porte de la salle de bain lorsque que la poignée tourna, avant même qu'elle ne fut ouverte. Pour autant, il ne tourna pas la tête vers Callypso, quand il comprit qu'elle s'était arrêtée sur le pas de la porte et l'observait. Ce n'était tout de même pas son genre de ne pas entendre des bruits pareils. Mais bien sûr, elle n'était pas au courant de son passé et de son aptitude à tout entendre, à tout voir. Ou presque, maintenant. Tout en la regardant très discrètement du coin de l'œil de manière à ce qu'elle ne le voit pas, il continua à regarder dehors, puisque que c'était ce qu'il était en train de faire, et qu'elle ne voulait pas le déranger dans sa contemplation. C'était si étrange, comme si elle cherchait à le protéger en le laissant penser à ce dont il avait besoin, avant de s'immiscer dans son environnement. Cela n'aurait pas dû marcher comme ça, ne devrait jamais marcher comme ça, pour n'importe quel couple, n'importe quel homme et n'importe quelle femme. Encore plus pour lui, qui aurait dû être apte à la protéger de ce qu'elle venait de subir. Il en avait plus que marre de cette culpabilité qui lui rongeait la tête et qu'il ne cessait de ressasser depuis qu'il l'avait vue arriver, même s'il cachait ses pensées sous un masque d'humour.

Enfin, il recommença à sourire, de manière à la fois forcée, pour la tromper et ne pas lui montrer son inquiétude, mais aussi sincèrement parce qu'il l'avait de nouveau en face de lui, et qu'il était maintenant capable de la protéger et de la regarder autant qu'il le souhaitait.

    « A quoi pensais-tu ? »

Lorsqu'elle posa une main sur son épaule, il frissonna et oublia ce qu'il voulait dire et ravala la remarque méchante envers lui-même qu'il avait l'intention de lui avouer sous le coup des remords et de la culpabilité qui l'envahissaient. Seulement, ce frisson le ramena aux préoccupations instantanées et quand il la vit, épaules nues et juste couvertes de la serviette qu'il lui avait donné - ce qui paraissait au demeurant logique - il se détourna rapidement et ferma la fenêtre. Il était hors de question qu'elle soit malade en plus de cela, ce qui la rendrait encore plus vulnérable devant l'ennemi qui l'attendait dehors.

    « Je regardais une charmante jeune femme qui se promène nue sur les trottoirs à cette heure tous les soirs. C'est un spectacle tout à fait édifiant, si tu savais. »

Dit-il en lui souriant, ne pouvant s'empêcher de la tromper une fois de plus sur ses véritables pensées, en plaisantant à la place. Mais il sentait bien que cela n'allait pas durer éternellement et qu'il faudrait bien qu'il lui avoue certaines choses. De toute façon, rien n'allait plus être possible maintenant qu'Alexander s'était de nouveau immiscé dans sa vie, et par la même occasion dans celle de Callypso. Envolés ses désirs de changements qui commençaient enfin à se réaliser. Jäxhen savait pertinemment qu'Alexander était venu pour le tuer, et si par chance c'était lui-même qui le tuait à la place, quelqu'un viendrait le remplacer. Et quand bien même ce serait le cas, il aurait de nouveau tué quelqu'un, et il ne réussirait pas à s'en départir aussi facilement, même si c'était pour protéger Callypso. Ce jour-là, devant ces enfants, il s'était juré de ne plus jamais attenter à la vie de personne, et tout reviendrait à l'enchaîner à son ancienne vie s'il le faisait à nouveau, s'il redevenait celui qu'il avait refoulé et expulsé hors de lui tant il le dégoûtait. Il n'était plus un assassin mais un homme au lourd passé, passé qui se faisait une joie de le rappeler à l'ordre. Jäxhen avait envie de frapper les murs devant cette réalité qu'il connaissait et qu'il avait refusé de manière tellement bête : on ne sortait jamais du circuit. Sauf mort. Pourtant, quand il se tourna de nouveau vers Callypso, les yeux emplis d'une dévotion amoureuse, sa voix était triste comme jamais, sans le moindre soupçon de combativité.

    « Je pensais que je regrette ce que je viens de faire. Non que... Ce n'est pas... Ce n'est pas toi, mais moi. Je ne suis pas celui qu'il te faut. »

Et que se passait-il, maintenant ? Il s'en allait, en laissant le peu qu'il avait construit dans sa vie derrière lui ? Impossible.

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LA FONDATRICE we are the world
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Âge : vingt-deux ans.
Situation : C'est compliqué.
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Mon secret : Je vous confie que je suis encore vierge. Et oui, à 22 ans, je n'ai toujours rien fait avec un homme.

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« I can see through you See your true colors »

« Je regardais une charmante jeune femme qui se promène nue sur les trottoirs à cette heure tous les soirs. C'est un spectacle tout à fait édifiant, si tu savais. » A-t-il ajouté. Je laissais échapper un doux rire d’entre mes lèvres tout en ne m’empêchant pas de jeter un coup d’oeil par la vitre pour vérifier les trottoirs. Bien évidemment, il n’y avait personne. C’était surement ma curiosité inébranlable qui refaisait surface. Une main posé à plat contre le rebord de la fenêtre, je laissais le vent froid s’engouffrer dans mes cheveux, les séchant légèrement. Je me suis néanmoins rapidement détournée de la fenêtre pour éviter les regards indiscrets de dehors devant ma faible tenue alors que Jäxhen vint la fermer probablement pour ne pas me rendre malade. Tenant le noeud de ma serviette fermement dans ma main, j’ai risqué un regard vers le sien. Je l’ai trouvé triste et anxieux. Jäxhen se perdait dans ses pensées et nous pouvions parfois rester plusieurs minutes dans le silence, moi à le contempler. Son humour cache souvent une certaine tristesse et inquiétude. Seulement, je ne pouvais pas le forcer à m’en parler. C’est de lui-même qui doit venir en apprenant à me faire confiance. Pour ce genre de choses, il faut du temps et je suis prête à patienter.

J’ai soudainement repensé à ce baiser, mes doigts se joignant rapidement à mes lèvres. Il était tellement doux et pourtant, il demeurait cette passion comme une peur de voir l’autre s’éloigner. Ce premier baiser, je l’avais imaginé sous tous les angles. Je l’ai rêvé, je l’ai espéré. Mais ce n’était rien de comparable à ce qu’il s’était produit. Les sensations qu’on ressent. La bouffé de chaleur qui nous envahi alors que notre peau frissonne. Ce papillonnement lourd dans le ventre alors que nous nous sentons voler. Les tremblements qui surviennent légèrement. C’est ça l’amour ? Je n’en sais rien. Mais c’est étrange.

« Je pensais que je regrette ce que je viens de faire. Non que... Ce n'est pas... Ce n'est pas toi, mais moi. Je ne suis pas celui qu'il te faut. » Suite à ses mots, j’ai directement levé les yeux vers lui. Ceux-ci légèrement choqués, j’ai entrouvert quelque peu les lèvres en essayant de sortir un mot, un son mais c’est le silence qui dominait. J’ai alors détourné les yeux pour fixer les immeubles d’en face à travers la fenêtre. Que pouvais-je dire ? Il m’embrassait puis me repoussait. J’ai attrapé ma lèvre inférieure entre mes dents et je l’ai mordu légèrement, désemparée bien que je le dissimulais.

Il regrettait. Je me suis mise à avoir des pensées diverses. Est-il déçu ? Je suis peut être totalement nulle au niveau baiser. Ce n’était peut être pas ce qu’il espérait. Ou peut être qu’il n’espérait rien. A-t-il déjà quelqu’un ? Est-il marié ? Je ne comprenais plus. Ce n’est pas comme si c’était moi qui l’avais embrassé contre son grès. « Ce n'est pas toi, mais moi. Je ne suis pas celui qu'il te faut », le nombre où je me suis faite larguer avec cette phrase.

Suite à cette dernière, j’ai pouffé légèrement de rire avant de passer ma main dans mes cheveux. « Ouais… » Ajoutais-je simplement. J’en étais sure, il ne m’appréciait pas comme je l’appréciais. Cette phrase, tout le monde la sort pour éviter de faire souffrir mais ce n’est rien d’autre qu’un automatisme qui signifie maintenant qu’il te dit non sans aucune raison. Parce que tu ne lui plais pas, qu’il ne t’aime pas, qu’il est dégouté. Dans tout les cas, c’est bien toi et non lui. J’ai tenté de sourire en essayant de ne rien laisser paraitre. Je suis allée chercher ma nuisette déposé sur le lit. « Je vais.. Hum.. Je vais m’habiller et je vais y aller.. Merci pour les soins. » Disais-je finalement d’une voix peu sur d’elle. Je n’étais pas très bien, triste peut être. Je lui ai néanmoins souris tendrement, signe que je comprenais, avant de repartir dans la salle de bain pour me changer.
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