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Phoenix&Julia ৩ Hold my hand, don't drop me.

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Julia R. Lacourt
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Julia R. Lacourt
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Âge : 8 ans
Situation : Célibataire
Occupation : écolière
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▪ Pseudo : Julia R. Lacourt
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MessageSujet: Phoenix&Julia ৩ Hold my hand, don't drop me. Phoenix&Julia ৩ Hold my hand, don't drop me. Icon_minitimeVen 2 Mar - 18:15

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Phoenix&Julia ৩ Hold my hand, don't drop me. 1zf07sj

_Il faisait incroyablement froid aujourd'hui. Il faisait toujours froid à Barrow, mais aujourd'hui, la température était plus basse que la normale. J'avais passé la matinée emmitouflée dans ma couverture, dans mon lit de l'orphelinat, à regarder la neige tomber, encore et toujours, par la fenêtre de la chambre. Je n'étais pas habituée à des températures telles que celle-ci, et je me demandais vraiment où j'étais tombée. Les autres enfants, qui avaient vécu dans ce pays toute leur vie n'avaient pas l'air de souffrir du froid eux, alors pourquoi moi ? Je soupirais bruyamment. Je voulais rentrer chez moi, enfin par chez moi j'entendais en Europe, ou plus précisément en France, là où l'hiver est moins rude. Je me demandais si ici, en Alaska, il faisait chaud en été. Vu toute la neige et le froid de l'hiver, j'avais du mal à y croire, j'avais même du mal à croire que les températures pouvaient monter à plus de zéro degré. Mais pourquoi diable m'avait-on envoyé ici ? Je levais les yeux au ciel, je connaissais déjà la réponse et elle m'exaspérait plus que tout. On m'avait envoyé ici parce qu'une famille de riches chefs d'entreprise avaient décidé, pour bien se faire voir par la haute société, d'adopter une pauvre petite orpheline. Une pauvre petite orpheline dont ils ne se seront jamais occupés finalement et dont ils se seront lassés lorsqu'elle ne leur aura plus servi à rien, et qu'ils auront au final abandonné en prenant garde que personne ne l'apprenne. Du coup j'étais coincée ici, dans un pays que je ne connaissais pas, avec des gens dont je ne comprenais que la moitié de ce qu'ils me disaient. Bref, ma vie est un réel cauchemar !

Sauf que depuis peu, j'avais rencontré un homme, du nom de Phoenix January, qui lui, n'était pas comme les autres. Par "les autres" j'entends les personnes qui viennent rendre visite aux enfants de l'orphelinat, avec plein de pitié dans leurs yeux, qui nous offrent des peluches et des bonbons, que je n'ai d'ailleurs jamais accepté. Pour qui se prennent-ils ? Je n'ai pas besoin de pitié ! J'ai donc rencontré ce Phoenix lors d'une de ses visites à l'orphelinat, et lui, contrairement aux autres, il n'avait pas cherché à m'offrir de cadeaux, et le mieux : il ne semblait pas avoir pitié de moi, ou si c'était le cas, il le cachait bien. Je l'avais repoussé au début, je ne voulais que personne ne me parle, je ne voulais pas m'attacher à quelqu'un et encore moins que quelqu'un s'attache à moi, pour cause, j'avais pas envie d'être abandonnée encore une fois. Mais il avait tenu le coup, ouais il est tenace monsieur January, il revenait toujours, souriant. Au début, son sourire m'énervait au plus haut point. Mais je ne sais pas pourquoi, petit à petit j'ai cédé, et j'ai commençais à lui parler, à accepter d'aller me balader en sa compagnie. D'ailleurs, nous nous amusions plutôt bien, je trouve.

En parlant de Phoenix, il était censé venir aujourd'hui. Il m'avait dit qu'il m'emmènerait faire du patin à glace sur le lac gelé. À vrai dire, j’appréhendais un peu cette sortie pour plusieurs raisons. La première était que je n'avais pas envie de sortir dans ce froid, car je déteste le froid ! Quand la température est trop basse, on a la goutte au nez, on devient tout rouge, et on ne peut même plus bouger le bout des doigts tellement ils sont gelés. Et deuxièmement, c'est difficile de l'admettre, mais je n'avais jamais fait de patin à glace de ma vie. Pourtant je trouvais ça très beau, j'en avais déjà vu à la télévision, pour les jeux olympiques d'hiver je crois, et ça m'avait beaucoup impressionné. Je n'avais jamais eu l'occasion de me rendre dans une patinoire, et encore moins de faire du patinage en plein air. Et j'avais un peu peur d'être ridicule. C'est vrai quoi, tout les enfants d'Alaska savaient faire du patin, en tout cas c'est ce qui me semblait. J'étais mortifiée à l'idée que quelqu'un ne se moque de moi, et en particulier Phoenix. Et si après ça il refusait de me revoir ? Je préférais ne pas y penser.

Quand il fût presque l'heure qu'il arrive, je décidais de sortir de mon lit pour me préparer. J'ouvrais le tiroir de la commode qui m'étais destiné. Dedans tous mes vêtements y étaient entassés. Je prenais un vieux jean et un gros pull bleu marine ainsi qu'un débardeur pour mettre en dessous, car autant mettre plusieurs épaisseur de vêtements, j'aurais ainsi peut-être moins froid. C'est bizarre, ça me faisait penser à une publicité française qui passait quelques années plus tôt. Une femme enfilait à son enfant une multitude de couches de vêtements, pour je ne sais plus quelle raison. Publicité pour la marque petit bateau me semble t-il ? Peu importe, je me souviens que cette pub m'avait beaucoup fait rire ! Je m'habillais donc avec ces vêtements puis j'enfilais de grosses chaussettes de ski pour ne pas avoir froid aux pieds. Ensuite je me peignais longuement les cheveux devant mon miroir. Il me semblais être prête. Je n'aurais plus qu'à mettre mes chaussures au moment de sortir, car c'était interdit de marcher avec des chaussures aux pieds à l'intérieur. Maintenant je n'avais plus qu'à attendre que Phoenix vienne me chercher.
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MessageSujet: Re: Phoenix&Julia ৩ Hold my hand, don't drop me. Phoenix&Julia ৩ Hold my hand, don't drop me. Icon_minitimeSam 3 Mar - 21:48

Phoenix&Julia ৩ Hold my hand, don't drop me. 5z4k90

J'avais pris la direction de l'orphelinat de Barrow. Drôle d'idées pourront penser certains... Non, je n'allai pas devenir père en adoptant un enfant, j'étais un parrain de cœur. Cela signifiait que je prenais en charge quelques heures par semaine un enfant. Je sortais avec lui pour lui faire changer les idées de son quotidien pas très glorieux. La première fois que j'étais entré dans l'orphelinat j'avais ressenti un véritable pincement au cœur. Toutes ces petites têtes qui ne demandaient qu'à être câliné et à avoir des bisous possédaient des sourires tristes. L'insouciance n'était pas du tout inscrit sur leurs visages. Ils avaient souffert d'abandon. J'avais beau réfléchir je ne trouvais pas la réponse à ma question: Comment des parents pouvaient-ils abandonner leurs propres enfants? L'orphelinat de Barrow avait fait une campagne en ville pour que des bénévoles viennent donner un peu de gaieté à ses enfants qui ne demandaient qu'à avoir un peu d'amour. Je m'étais porté volontaire avec plaisir. J'aimais les enfants, à chaque fois que je voyais un petit bambin je ne pouvais m'empêcher de fondre devant. Non je n'étais pas une femme, mais moi je rêvais éperdument de fondre une famille. En tout cas à ma première visite on m'avait présenté des enfants aux caractères bien différents, mais mon regard s'était porté sur une petite fille bien timide, qui ne se laissait pas facilement approché. Ce n'était pas un tel défi qui me faisait peur. Je lui apportais des friandises, j'essayais de lui parler mais elle ne me répondait jamais. A croire qu'enfin de compte elle ne voulait pas de moi dans sa vie. Dans son regard, je voyais un flot de souffrances. Comment à son âge on pouvait être privé de l'insouciance? Je ne connaissais pas ses parents, ni même ceux qui l'avaient adopté – à ce que j'ai compris quand une des employées de l'établissement m'avait raconté comment elle avait atterri ici – mais je maudissais ses gens sans cœur. Un enfant ce n'était pas un objet que l'on pouvait jeter. Un enfant avait besoin d'être rassuré, d'être protégé et on devait passer du temps avec lui. Ils nous apportaient une joie indéfinissables. Car c'était aussi grâce à eux que l'on se sortait important.

Aujourd'hui je devais l'emmener patiner sur la glace. C'était rare que je faisais ça mais pour donner un soupçon de sourire à Julia je ferai tout et n'importe quoi. J'arrivais enfin à l'orphelinat, emmitouflé dans ma veste. J'avais fait le trajet à pied, poignet droit immobilisé par ce stupide accident de travail, la neige tombait toujours, mais étant de Barrow depuis la naissance je ne trouvais pas le froid spécialement vif. Je gravissais les deux-trois marches qui donnaient sur la porte de l'orphelinat avant d'y entrer. Je commençais à être connu ici. Je dis bonjour à quelques employées avant de monter les escalier en direction de la chambre de la petite. J'avais l'habitude d'aller la chercher ainsi. Arrivée sur le palier de l'étage, je marcha dans le couloir croisant des enfants. Ils étaient tous si mignon. Ils méritaient de trouver une famille. Je frappa trois coups à la porte avant d'ouvrir la porte: « Tu es prête princesse? » C'était le surnom affectueux que je lui avais attribué. Elle avait mis longtemps à me faire confiance, à m'apprécier. Sans doute avait-elle peur que je lui fasse faux-bond comme sa dernière famille d'accueil. Or, moi quand je faisais une promesse, une proposition je la tenais toujours. Je ne me rappelais plus la dernière fois où j'avais été patiné, mais c'était sans doute durant mon adolescence. Pas sûr, que je tienne encore sur mes deux jambes à l'heure actuelle. « Parer pour les jeux olympiques d'hiver? » Déclarais-je toujours un sourire aux lèvres, essayant qu'elle me montre un peu de joie sur son visage à la perspective de faire cette sortie. On m'avait dit, qu'elle ne souriait que rarement, mais quand on sortait, j'essayais de tout faire pour que cela se passe bien et qu'elle ait un minimum de bonheur dans cette journée.
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MessageSujet: Re: Phoenix&Julia ৩ Hold my hand, don't drop me. Phoenix&Julia ৩ Hold my hand, don't drop me. Icon_minitimeDim 4 Mar - 18:13

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Phoenix&Julia ৩ Hold my hand, don't drop me. Fn9zyb

_En attendant que mon parrain de cœur vienne me chercher, j'étais accoudée au rebord de ma fenêtre. J'avais longuement observé les enfants qui jouaient au ballon, dans le jardin de l'orphelinat. Mais mon regard avait vite divagué vers l'horizon. Mes yeux étaient braqués vers le ciel, comme s'ils étaient fixés sur un point précis, mais ce n'était pas vraiment le cas. Je regardais un avion qui avançait au loin dans le ciel. Il y a quelques mois, moi aussi j'avais pris un avion du même type. Ça avait été la première fois que l'avais pris. Nous avions embarqué à l'un des aéroports de Paris et quand je suis descendue de l'avion, après un très long voyage, nous étions en Alaska. La première chose qui m'avait marqué c'était le froid. J'avais quitté mon pays natal vêtue d'une jolie robe, j'avais beaucoup insisté pour la mettre car c'était ma préférée et j'espérais qu'elle plaise aussi à ma nouvelle famille. Et quand je suis descendue de l'avion une vague de froid m'avait frappé de plein fouet. N'étions nous pas pourtant censés être en plein mois d’août ? J'avais dû enfiler un gilet en laine qui piquait mes bras nus. Peut-être que dans cet avion il y avait un enfant, comme moi. Peut-être que lui aurait plus de chance et tomberait dans une famille qui ne l'abandonnerait pas. Je l'espérais pour lui.

J'étais perdue dans mes pensées. Je n'entendis donc pas Phoenix monter et ce ne fût que lorsqu'il frappa à la porte de ma chambre que je sursautais et que je sortais de mes rêveries. « Tu es prête princesse ? » me demanda t-il. Je me tournais vers lui. J'aimais beaucoup ce petit prénom affectif, en grande partie parce qu'on ne m'avait que rarement donné de tels surnoms. Bien souvent on m'appelait juste Julia. Mais à vrai dire je n'avais rien d'une princesse, quoi que si je devais trouver la princesse qui me correspondais le mieux, je dirais Cendrillon, car comme elle je suis orpheline et comme elle je n'ai pas une vie très glorieuse. Mais pouvais-je espérais que ma vie finisse comme la sienne, que quelqu'un vienne me délivrer de cette vie horrible ? Je hochais lentement la tête, pour signifier à Phoenix que oui, j'étais prête. Javais de la chance, parce que lui, il me délivrait quand même un peu, juste pendant quelques heures, quelques heures qui faisaient tellement de bien. Car oui, ça fait du bien d'oublier ces problèmes et de redevenir une enfant juste pendant quelques temps. J'attrapais mon manteau et mes bottes que j'avais posé près de mon lit. J'enfilais le premier avec quand même un peu de mal à cause de l'épaisseur du pull que j'avais mis. « Parer pour les jeux olympiques d'hiver? » demanda t-il, avec un léger sourire aux lèvres, sourire qui se voulait certainement réconfortant. Je le regardais quelques instants, il avait l'air vraiment heureux de m'emmener, de passer du temps avec moi, et ça me rassurait un petit peu. Je haussais les épaules tandis qu'un tout petit sourire se dessinait sur mes lèvres. C'était un sourire quelque peu forcé certes, mais c'était un sourire quand même.

Je sortais de la chambre en passant devant lui, mes bottes d'une main et de l'autre je pris timidement la main de Phoenix et nous descendîmes ainsi les escaliers. Une fois arrivés au rez-de-chaussée, je m'assis sur une chaise placée dans l'entrée et j'enfilais mes bottes noires. Je me relevais et je levais les yeux vers mon parrain de cœur. « On peut y aller. » dis-je d'une petite voix. J'avais un accent français fort prononcé, à cause de lui je subissais souvent les moqueries de mes camarades d'infortune. C'est pour ça que je ne parlais quasiment pas. C'était d'ailleurs les premiers mots que j'adressais à Phoenix depuis son arrivée aujourd'hui. Je tournais la poignée de la porte d'entrée et je sortis, attendant sur le trottoir que les surveillantes énumèrent, pour la énième fois, les conseils et les règles de sécurité à Phoenix.
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