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gonna love this town

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MEMBRE DU MOIS someone like you
Maxwell Hutchinson
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Maxwell Hutchinson
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Âge : 30 ans
Situation : « C'est compliqué » - parce que je ne peux pas me résoudre à l'idée de la laisser disparaître elle aussi.
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MessageSujet: gonna love this town gonna love this town Icon_minitimeLun 13 Fév - 21:12




« Ah non. C’est la règle d’or. » Je crois que si mes yeux étaient le canon d’un automatique, le type en face de moi serait criblé de balles, agonisant dans une mare de son propre sang. Je suis là depuis près d’un quart d’heure et c’est la septième fois qu’il me sort ça pour une raison à chaque fois différente. « On ne touche pas à la voiture d’un autre chauffeur. » La règle d’or précédente était qu’on ne dérangeait pas un collègue pendant ses vacances, peu importe la raison. Celle d’avant, qu’on ne mange pas un donut proposé par Jimmy la Graisse – si j’avais bien compris son nom, aussi peu intéressant m’avait-il semblé, lorsqu’il était venu interrompre le type à qui je m’adressais à l’instant où il comprenait que j’avais vraiment besoin de mes valises. « Je ne vous demande pas de toucher à sa voiture, je veux juste que vous ouvriez le coffre et que je puisse récupérer mes affaires. » Phrase courtoise, polie, tout à fait adéquate- voilà ce qu’elle aurait été, si je n’y avais mis rien qu’une once de sympathie, de bonne volonté. Évidemment, rien de tout cela n’accompagna ces mots qui s’échappèrent de ma bouche pour résonner froidement dans le garage, cet entrepôt pour les quelques taxis de ce patelin où l’on m’avait conseillé de venir pour récupérer ce que j’avais laissé dans le véhicule de mon chauffeur, à mon arrivée à Barrow, tombé en rade à quelques kilomètres de la ville. Mauvais conseil ; le type affiche une moue à la fois embarrassée et totalement indifférente. « C’est que je n’aimerais pas m’attirer des ennuis avec Martin, ‘voyez, depuis ce qui s’est passé avec sa femme je sais qu’il… » Bon Dieu de merde. Il n’y a que dans ma tête que le blasphème résonne – j’ai presque trente ans, je ne l’ai plus vue depuis des mois et des mois et pourtant je redoute encore que ma religieuse de mère apparaisse là derrière et vienne me passer un savon, au sens littéral -, pourtant, le gars s’interrompt au milieu de sa phrase comme si j’avais pensé assez fort pour qu’il entende. Peut-être est-ce le soupir profond qui m’a échappé au même moment, jet de vapeur qui sort d’une théière en ébullition ; je m’en fiche royalement. « Bon, je vais voir ce que je peux faire… » Au moins, c’est efficace. Il semble franchement ennuyé, quant à moi, je devrais être content ; mon expression n’a pas changé d’un poil. Stoïque, impassible, inviolable. J’ai envie de lui faire ouvrir ce coffre avec ses dents, mais j’afficherais la même tête si on me décelait un cancer ou qu’on me remettrait un chèque d’un demi-million de dollars. « … Pendant ce temps, vous feriez mieux d’aller vous prendre un café au pub d’en face, ‘semblez pas porter grand-chose sur le dos, avec ce froid. » J'hésite à laisser tomber le masque et oublier de contenir ma colère pour lui hurler dessus que je ne pourrai rien faire de ce qu'il me conseillera tant que mon sac et plus particulièrement mon portefeuille se trouvent dans le coffre de ce tas de ferraille maudit, me ravise à la pensée qu’il pourrait se vexer et me sortir une nouvelle règle d’or à la con.

Si j’avais été assez stupide pour laisser mes affaires au vieux gaillard qui était censé m’amener de l’aéroport jusqu’à Barrow et le croire lorsqu’il m’avait dit que sa panne ne serait qu’une question de quelques heures et, qu’ensuite, il m’amènerait le tout à l’hôtel où j’étais censé séjourner, il me restait au moins de ce que j’avais dans les poches de ma veste : portable, clés et cigarettes. Un portable dont le réseau ne semble pas avoir réussi à s’installer dans ce trou perdu au milieu d’une banquise inutile, des clés qui ouvrent la porte d’une maison à 6500 kilomètres d’ici et des cigarettes qui resteront sauves puisque le briquet qui les accompagnait a rendu l’âme ce matin, bien trop sensible au froid glacial après avoir passé l’essentiel de sa vie dans une bourgade du Texas. Sauves… Pas tant que ça. Je suis trop sur les nerfs pour me laisser emmerder une nouvelle fois, d’autant plus par un bout de silex qui refuse de produire une petite étincelle. Coup de chance, une voiture s’est garé à l’instant devant moi, appuyé contre la façade extérieur de l’entrepôt, et si j’en crois le nuage de fumée qui l’accompagne son conducteur va pouvoir m’aider, aussi détestable cette idée pourrait m’apparaître en temps normal. Pas d’autre choix, je sors de mon silence et de mon recoin un peu caché par les bennes qui l’avoisinent pour rattraper celle qui s’avère de dos être une femme et qui s’apprête déjà à traverser la route. « Hey, vous auriez pas… » Coup de chance… ou coup du sort. C’est à mon tour de m’interrompre au milieu de ma phrase ; peut-être que ma sœur vient également de blasphémer intérieurement assez fort pour que mon subconscient me dicte de me taire. Quoique. Si elle avait voulu balancer une atrocité sur celui dont notre mère nous a rabâché les oreilles durant les 18 années obligatoires à passer en sa compagnie, elle l'aurait fait, haut et fort. Une seconde est passée, les mots s'échappent finalement, faiblards comme jamais. « ... du feu ? »

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MessageSujet: Re: gonna love this town gonna love this town Icon_minitimeSam 18 Fév - 22:44

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La vie était monstrueusement sans grand intérêt. Il faillait bien avouer cela. Le fait de refaire et refaire la même chose chaque matin. Entendre le réveil sonnait, se lever, se laver, déjeuner. S'habiller, partir au travail à bord de sa voiture, prendre un café en passant chez le starbucks du coin et arriver au travail. Passer de long moment au travail, sortir du travail quand c'est l'heure et rentrer chez soit. Inlassablement la même chose, refaire et refaire.

C'est ce que pouvait penser la plus part des gens qui travaillaient dans des bureaux ou avaient un métier qui se résumait toujours à la même chose. Il faillait le dire, ce n'était pas vraiment le cas d'Elizabeth. La jeune femme avait tout les choix. Se lever ou non. Fumer ou non. Boire ou non. Ce qui était un peu une bonne chose de travailler à la morgue. Il était vrai que ce n'était pas vraiment amusant, bla bla, et autres. Mais, Elizabeth approuvait ce métier. Lorsqu'elle était partie de chez elle, il y a plus de deux ans maintenant, elle était partie sans diplôme, si on pouvait dire cela de cette manière. La jeune femme était une sorte de rebelle. À déjouer les règles et à faire l'inverse des choses, normalement correcte. Où l'on va à l'école tous les jours pour obtenir un diplôme, créer une famille, avoir un travail.. Ce n'était pas vraiment dans les cordes de la jeune femme autrefois. À présent, maintenant qu'elle avait quitté sa famille, et donc, n'avait plus d'argent. La jeune américaine avait dû trouver un travail dans ses cordes. Qui ne soit pas trop épuisant, voici l'une des principales choses que voulait Elizabeth. Et puis, c'était plutôt pas mal de voir les morts.

La journée était à présent terminer pour la brunette aux longs cheveux. Après avoir passé la journée à la morgue pour s'occuper de certains corps, des paperasses, et autres problèmes. Comme des clients assez.. chiants ! Elizabeth pouvait enfin décompresser. Fumer par exemple. C'est ce qu'elle fit dès lorsqu'elle passa la porte du bâtiment de la morgue. La cigarette entre ses lèvres, elle l'alluma et la fuma en se dirigeant vers sa voiture. Voiture qu'elle avait déjà en partant il y a deux ans. Il faillait avouer que la famille Hutchinson avait de l'argent et avait ,grâce à eux, eu une petite mini cooper, quelque chose de discret, ce qu'aimait Elizabeth. Elle l'avait toujours après deux ans. Une mini cooper ne se démodait jamais et puis, c'était certainement la dernière chose qui la rapprocher de sa famille. Même si elle ne voulait plus en entendre parler. Après tout, elle n'avait pas le luxe de s'en payer une toute seule. Elle avait dû se débrouiller par elle-même, lorsqu'elle était partit.

Ce n'était pas sa première cigarette de la journée. Mortelle, peu importe. Il faillait bien mourir de quelque chose un jour. Elle préférait mourir de ça que de mourir d'avarice ou comme ses parents et son frère. Comme d'habitude, après le travail, la jeune femme se rendait au starbucks, qui se trouvait à quelques rues de la sienne.

Elle descendit de sa voiture, après avoir rallumé une cigarette, qu'elle coinça à nouveau dans sa bouche, pour pouvoir fermer sa voiture et faire le tour de la voiture pour prendre son sac de l'autre coté, coté passager. La jeune femme semblait chercher quelque chose lorsque tu l'interpella. « Hey, vous auriez pas… » Elizabeth se redressa, lunettes de soleil en main, alors qu'elle tournait son regard vers toi. D'un seul coup, elle sembla électrifier de ta présence et même de te voir. Qu'un visage de surprise commença à apparaitre sur le doux visage de la jeune femme. « ... du feu ? » tu finis par terminer. Une injure. Voilà ce qu'Elizabeth pensait après ta phrase. Elle ne s'attendait pas vraiment à te voir et elle ne semblait même pas heureuse de te voir. Elle ne voulait pas te voir. L'expression de son visage se changea instantanément. Comme de colère, mélangeait à la mélancolie, l'atrocité et la surprise. Pour autant, elle ne dit rien. Tes derniers mots lorsque vous vous étiez vu, et lorsqu'elle était partit, lui était resté dans la gorge.

La jeune femme te regardait sans répondre, le regard certainement froid. Elle prit son sac sans te quitter des yeux, claqua sa portière. Elle tira sur sa cigarette lorsqu'elle eut fait ses actions et te souffla la fumer sur ton visage, avant de te contourner et de se mettre à marcher sans aucun regard ni même réponse pour toi.
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MessageSujet: Re: gonna love this town gonna love this town Icon_minitimeDim 26 Fév - 18:10






Ces moments de rigolade. Ces disputes, jamais bien longues, ni même bien graves. Ces heures passées à discuter de tout et rien, à faire rager nos parents, à critiquer le voisinage. Ces soucis, ces ennuis réglés à deux. Je n’y pensais plus, à force de m’interdire de le faire. Ca ne me manquait pas. Rien ne me manquait, sinon celles qui avaient fait de moi ce père de famille, cet homme qui désormais appartenait au passé. Il n’y avait plus la place dans mon cœur pour que qui que ce soit d’autre ne puisse me faire souffrir par son absence. Pas même elle, Elizabeth, alors qu’elle avait pourtant toujours été une part importante de ma vie, essentielle, exceptionnelle. Elle ne m’avait pas manqué, pas plus que nos parents, pas plus que le livreur de la pizzeria du vieux quartier de Boston. Je n’avais eu aucun mal à la repousser, encore et encore, jusqu’à ce que sa ténacité l’abandonne face à mes mots durs, mon ignorance meurtrière. Elle avait disparu et ma vie, si on peut encore mettre son nom sur l’existence que j’avais mené, avait repris son cours, ni plus belle, ni plus morose. Un pion de l’adversaire sur un échiquier, qu’on balaye et supprime d’un coup trop facile pour y accorder de l’importance. Je ne pensais plus à elle, elle appartenait à ce passé que je ne tolérais plus, mais son regard vient se planter dans le mien, et tout revient.

Un boulet de canon, un boomerang à qui le temps passé au loin avant de revenir a donné une force, une dureté exceptionnelle. Ses pleurs, à l’époque où j’avais exactement le double de son âge et que je l’avais fait tomber devant la porte de ma cabane où je ne voulais pas qu’elle entre. La raclée qu’elle avait mise à ce type, un an plus vieux que moi, après qu’il ait renversé une fois de trop mon plateau à la cantine. Les cailloux qu’elle lançait à ma fenêtre au petit matin, alors qu’elle revenait d’une de ces fugues d’une nuit, pour que je la couvre en attirant l’attention de nos parents, avec un boucan du diable ou une prise de bec improvisée. Sa gentillesse envers Zoey, ce premier Noël où je l’avais ramenée au Texas avec moi. Son sourire, en prenant pour la première fois Heather dans ses bras, elle qui n’avait jamais caché son intolérance aux enfants. Les images affluent, comme un torrent qui se déverserait dans une clairière après que le barrage n’ait sauté sans prévenir, inondant d’un seul coup chaque centimètre carré, détruisant, effaçant tout ce qui pourrait s’y trouver. La clarté de son regard se fige dans la noirceur du mien, la surprise que je crois avoir vu y briller un instant plus tôt ne met qu’une fraction de seconde pour s’éteindre, passer le relais à cette lueur glaciale, tranchante qui s’empare de ses traits. Je baisse subitement la tête, comme si la balle venait de toucher ma peau, l’écharde s’enfonçait en plein dans mon cœur. Les mots s’échappent de ma bouche alors que je me fiche bien d’avoir du feu ou non, j’ai l’impression qu’il ne s’agit plus que de sons, des syllabes mises ensemble, insensées, d’un autre espace temps. Mes lèvres restent entrouvertes, alors que mes sourcils se froncent et que la portière de la voiture claque brutalement. Je sens que je devrais dire quelque chose, qu’il faut que je le fasse, et pourtant, j’en suis parfaitement incapable à cet instant, et la lourdeur du regard que je ne veux pas plus affronter posé sur moi me dit que ma petite sœur n’en attend pas plus de moi. Je redresse la tête, juste ce qu’il faut pour que je ne vois que sa bouche me cracher au visage la fumée de sa cigarette. L’instant a des allures de scène de film, j’entendrais probablement une musique, savamment choisie par un réalisateur soucieux de donner une tournure poignante à cet échange muet, résonner dans ma tête si la tornade de pensées n’occupait pas déjà toute la place. Alors qu’elle disparait du champ de vision restreint que j’ai osé relever vers elle, je serre les mâchoires, mes prunelles se posent dans le vide pour ne plus s’en détacher, pas même lorsque je la sens me contourner, silencieuse, de glace. J’ai déjà vécu cet instant, du moins, ces circonstances.

Je ne l’avais pas suivi du regard non plus, lorsqu’elle avait cédé à mes demandes et pris le chemin de la porte de la maison qui nous avait vus grandir. Elle n’avait rien dit, pas plus que moi. Seul le bruit de la porte qui se refermait m’avait convaincu de détacher mon regard du vague et de tirer un trait sur son visage. La scène se répétait, encore une fois, à chaque détail près. Il n’y avait peu être pas de porte à claquer derrière mon dos, ici, seulement, les faits étaient là. Je n’ai pas la moindre idée d’où elle va, je ne sais même pas où je suis moi-même avec exactitude, mais je sais qu’elle va disparaître, une nouvelle fois. Si, il y a deux ans, l’impassibilité aurait été maître de mes émotions… Aujourd’hui, mes paupières viennent briser le face à face de mon regard avec le vague en se refermant, figent la torpeur de mes songes en me poussant à agir. « Jo, attends. » Ma voix est rauque et faible, mais je sais bien qu’elle m’a entendu. Même si elle ne saisit pas avec justesse mes mots, entendre ma voix, alors que la logique de cette scène que nous avions déjà vécue imposait le silence, devait suffire à la faire réagir. Et pourtant, je n’ai en réponse que le crissement de ses pas sur la neige qui recouvre la rue. Pas un écart dans le tempo, pas une hésitation. J’ouvre les yeux, pour les tourner par-dessus mon épaule et la voir s’éloigner, sans plus d’intérêt, sans plus de malaise, alors que je sens de vieilles plaies labourer mon cœur. Elle s’en va, se désintéresse de moi comme je m’étais coupé d’elle, sans scrupule, sans l’ombre d’un remord. Je sais bien qu’elle agit de la même manière que moi. Je sais bien qu’elle me fait subir ce que je lui ai fait subir. Je le comprends, au fond de moi, mais je suis incapable de maitriser mes émotions, comme elle l’avait fait, en acceptant son sort. C’est bien de la souffrance qu’elle m’inflige, mais j’ai trop souffert, ces deux dernières années, pour agir en concordance. Aussi, ce n’est que la colère que je laisse filtrer à travers la carapace qui vient brusquement de se reformer autour de ma personne. Je devrais la laisser s’en aller et continuer comme si de rien n’était, me réjouir qu’elle ait pris au pied de la lettre ce que je lui avais dit ce fameux jour, de ne plus chercher à m’aider, ni même à me côtoyer. Je devrais apprécier sa fuite, comme j’aimerais souvent que d’autres m’évitent, m’ignorent… Mais cette volonté vient d’être salement amochée, lorsque, surpris en tout point de voir son visage à elle apparaître devant moi, je me suis laissé aller à repenser à toutes ces petites choses, ces souvenirs qui me rappelaient à quel point elle était importante pour moi. « Hey, je te parle ! » Ma voix est bien plus forte et bien moins douce, les intonations claquent cette fois-ci dans l’air avec autant de froideur que son regard avait eu pour moi, alors que je me suis retourné et que j’ai fait quelques pas en sa direction. « C’est quoi ce numéro de garce ? T’as pris des cours pour être aussi théâtrale ? » Si les mots s’échappent de mes lèvres avec sécheresse, ils résonnent pourtant terriblement faux dans ma tête. J’aimerais lui confier tous les regrets que j’ai et je n’arrive qu’à user de ce cynisme dont je me suis si bien armé, j’aimerais lui dire que je suis désolé mais je ne fais que lui parler sur le même ton que celui que j’ai utilisé pour la virer de ma vie.

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