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► Jäxhen ⚡ The past is a foreign country, they do things differently there.

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MessageSujet: ► Jäxhen ⚡ The past is a foreign country, they do things differently there. ► Jäxhen ⚡ The past is a foreign country, they do things differently there.   Icon_minitimeSam 4 Fév - 19:42

Jäxhen Andrew Calloway
featuring ian somerhalder

« Don’t ask what the world needs. Ask what makes you come alive, and go do it. Because what the world needs is people who have come alive. »
nom ৩ Calloway. prénom(s) ৩ Jäxhen Andrew. Y aurait-il une quelconque jalousie devant tant d'originalité ? surnom(s) ৩ Jax, mais il ne le supporte pas, et c'est donc un des nombreux moyens de l'énerver. âge ৩ 26 ans. date et lieu de naissance ৩ Très certainement un 28 juillet 1985, quelque part dans la ville de Luca, en Italie. statut civil ৩ Bien que ni Jäxhen ni Callypso n'osent se définir comme un couple, ils sont presque ensemble ; le plus juste serait de dire qu'ils sont liés par un lien très ambiguë. études/métiers ৩ Après avoir fait partie de la mafia italienne pendant plusieurs années, il a maintenant repris des études de droit et un poste de barman à mi-temps pour pouvoir repartir de zéro dans une nouvelle vie avec un nouveau métier. groupe ৩ C'est l'hiver, les arbres sont en bois. célébrité ৩ IanSEXYSomerhalder
Cynique Ϟ Réfléchi Ϟ Mystérieux Ϟ Méfiant Ϟ Distant Ϟ Doux envers ceux qu'il apprécie Ϟ Il a élevé l'ironie au rang d'art de vivre Ϟ Décomplexé Ϟ Courageux Ϟ Jamais il n'avouera quelque chose sous la contrainte Ϟ Jamais il n'avouera quelque chose tout court, s'il sait que cela pourra être utilisé contre lui Ϟ Il peut être très agressif et réagir au quart de tour, sachant qu'il n'a pas l'habitude d'attendre confirmation pour agir Ϟ Il ne fait quasiment confiance qu'à lui seul et à quelques proches ; sa méfiance due au mode de vie de la mafia est toujours imprégnée en lui Ϟ Il n'est pas volage et ne court pas les jupons, mais adore rendre jalouse Callypso dès qu'il le peut Ϟ chose à savoir Ϟ Le mot "excuses" est presque absent de ton vocabulaire ; si parfois il s'en veut, il ne le montrera jamais Ϟ Il est difficile de savoir quand il est heureux et quand il ne l'est pas, car il cache ses sentiments quasi en permanence Ϟ Loyal Ϟ Attachant lorsqu'on prend la peine d'apprendre à le connaître Ϟ Parfois TROP spontané Ϟ Il adore le couleur des arbres en automne, le bleu marine, ainsi que la couleur caramel et chocolat. Il aime la couleur des cheveux de Callypso Ϟ S'il est capable d'être hyperactif et d'être alerte en un instant, il a pris goût au plaisir de dormir sans être constamment sur le qui-vive, et ne supporte pas d'être réveillé pour rien Ϟ S'il vous a pris en grappe, n'espérez pas en ressortir sans égratignures ou un amour-propre au combien amoché Ϟ Diplomate, parfois, lorsqu'il lui prend l'envie de parler avant de frapper Ϟ Son pied gauche tressaute souvent tout seul ; c'est un éternel impatient, diraient les psys. Non, c'est juste un homme susceptible qui s'énerve pour un rien et qui est sensiblement agaçant et impatient quand il le veut.
→ ES-TU HEUREUX DE VIVRE A BARROW EN SACHANT QUE LE CLIMAT EST CONTRAIGNANT ?
Le climat est certes contraignant, mais je ne crois pas que cela empêche qui que ce soit d'y vivre, la preuve. Alors si certains y survivent, vous pensez vraiment que je ne serais pas de taille à faire pareil ? La volonté est bien plus importante que le corps, et dans mon cas, ce qui n'est visiblement pas celui de tout le monde si cette question existe, le froid n'est pas un problème particulièrement persistant.
→ DEPUIS COMBIEN DE TEMPS Y VIS-TU ?
Je vis à Barrow depuis cinq mois environ, après être arrivé ici dans le but de me faire soigner des blessures que j'avais reçues en Italie, dans ma dernière mission. Ces cinq mois me paraissent une éternité, pourtant. Mais maintenant, j'ai bien compris que le temps n'allait pas passer aussi vite, et que je ne désirerai au contraire qu'il ne fasse que cela, alors que je maudissais avant cette particularité qui n'apparaît que lorsque nous vivons de bons moments.
→ QUAND LES TRENTE JOURS DE NUIT ARRIVENT A BARROW, PRÉFÈRES-TU RESTER OU PRENDRE L'AVION POUR UN AUTRE ETAT ?
Excusez-moi de n'avoir pas encore soixante-quinze ans et de ne pas préparer trois ans à l'avance mes moindres déplacements. En vérité, je n'en ai absolument aucune idée. Trente jours de nuit, ça peut être intéressant, sous un certain angle. Trente jours dans le noir, dans tous les sens du terme, si vous voyez ce que je veux dire.
→ QU'EST-CE QUI TE MOTIVE A RESTER DANS LA VILLE DE BARROW ?
Ce qui me motive à rester ici ? Oh, absolument rien. Je m'ennuie, vraiment, je déteste affreusement cette ville, je me demande même pourquoi je me trouve encore ici. Non, honnêtement, je ne vois pas ce qui me motive dans cette vie. Plus sincèrement, je ne vous dirai pas ce que vous voulez entendre mais que vous savez déjà. Ça ne vous regarde même pas. Merci d'être passé, en espérant vous revoir jamais !
PSEUDO/PRENOM ৩ Cerise ou EVERDEEN►jay. / Clémence. ÂGE ৩ 16 ans. PAYS ৩ Fraaance. PRESENCE ৩ 4/7, voire 5/7 ; mercredi et week-end, la plupart du temps. COMMENT AS-TU DECOUVERT LE FORUM ? ৩ Sur prd, grâce à Callypso *w*. QU'EN PENSES-TU ? ৩ Je ne pensais pas m'inscrire sur un forum de ce genre (je suis une idéaliste, que voulez-vous, je cherchais le forum avec toutes les qualités qui ne vont PAS ensemble, QUOI), mais j'ai craqué. Les codes, le design (et pourtant je suis SUPER difficile sur ces deux points !), les histoires/liens, le contexte (j'adore le froid, on s'en fouuut), ET PUIS IAN, MON AMOUUUR TON PERSONNAGE EST-IL UN SCENARIO OU UN INVENTE ? ৩ Un inventé, il me semble bien 8D. CODE DU REGLEMENT ৩ JAC 85 Snow Falls -> J'étais même pas validée =O Je m'auto-valide. UN PETIT MOT POUR LA FIN ৩ YAZAAA.

Code:
[color=#c7b798][b]IAN SOMERHALDER[/b][/color] Ϟ jäxhen a. calloway


Dernière édition par Jäxhen A. Calloway le Dim 5 Fév - 16:58, édité 4 fois
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► Jäxhen ⚡ The past is a foreign country, they do things differently there.   Empty
MessageSujet: Re: ► Jäxhen ⚡ The past is a foreign country, they do things differently there. ► Jäxhen ⚡ The past is a foreign country, they do things differently there.   Icon_minitimeSam 4 Fév - 19:42


L'endroit et la date de notre naissance, est-ce si important ? Je ne suis pas sûr d'être né ce mois-ci, ce jour-ci, à cet endroit-là. Je ne suis pas sûr de mon origine, et je doute sincèrement de la bonne conduite de ma mère qui m'a abandonné, sans doute parce qu'ainsi, j'étais sensé avoir une meilleur enfance. Quant à mon père, je ne peux douter de quelqu'un qui n'existe pas ; ma mère est tombée enceinte toute seule, c'est certain, un tel salaud ayant engendré une merveille comme moi ne peut exister, c'est sensiblement contre nature. J'exagère à peine, et uniquement pour la dernière partie. Mon père est un salaud, et ma mère une traînée, ou une pauvre locque pathétique qui n'avait rien de mieux à faire qu'abandonner son enfant, un jour, et qui en a donc pris un amusement éphémère. A mes yeux, ni l'un ni l'autre n'existent, et inutile de penser qu'intérieurement, je me pose des questions et me sens bouleversé. Je déteste qu'on me parle d'eux, uniquement parce que je déteste que l'on me parle pour ne rien dire. Enfin fixés ? Ou je répète tout cela en fronçant les sourcils, histoire de vous faire comprendre que vous me boursouflez le cortex au plus haut point ?

✔ Tout lasse, tout casse, tout passe.

Jäxhen est né en Italie, à Lucca, il y a de cela 26 ans. Si lui-même n'est pas certain du jour de naissance, il est en revanche conscient qu'il a été abandonné à la naissance, et qu'il aurait pu ne pas survivre, seul dans les rues, si une vieille femme n'avait pas pris pitié de lui. Comme il est souvent préjugés, et pour une fois exact, la famille est quelque chose de particulièrement important en Italie ; abandonné dans un immeuble délabré, à peine entouré d'un drap le protégeant du froid pour quelques heures, il fut trouvé par cette vieille femme, donc, qui fut alerté par ses cris. Lorsque celle-ci lui raconta cette histoire, alors qu'il avait 5 ans, il ne put s'empêcher d'être fier de lui et de faire remarquer qu'à l'époque, il avait déjà des cordes vocales bien aiguisées, et qu'il était câble d'attirer une fille (à l'époque, il était précautionneux envers les mots) à des kilomètres.

Bien que sa mère adoptive eut des revenus, ceux-ci étaient bien trop modestes pour supporter un enfant à charge, raison pour laquelle elle avait décidé de ne pas en avoir. Jäxhen se félicitait donc d'avoir pu lui apporter le bonheur à cause de son propre malheur ; elle riait toujours, quand il se vantait pour en fait ne pas révéler à quel point il lui en serait jamais reconnaissant. Seulement, ce manque de revenus finit par se faire trop important, et Jäxhen fut obligé de mendier pour ramener un peu d'argent chaque jour, comme le faisaient d'autres gamins autour de lui, qui finirent par constituer sa bande d'amis. Sa mère faisait comme si elle ne savait pas d'où cet argent venait, mais elle savait très bien qu'il ne tombait pas du ciel, et se reprochait d'obliger Jäxhen à faire cela pour eux. Le garçon était déjà très débrouillard à l'époque, et il était même empli de joie lorsqu'il pouvait acheter quelque chose à sa mère, tel un cadeau ; empli de joie à la foi pour sa prise de conscience de leur situation pour son âge et sa maturité, mais aussi par ses facultés d'adaptation de ses émotions et de ses actions selon les gens qu'il voulait amadouer. Ses facultés d'adaptation lui furent essentielles, peu de temps après. Même si elle ne paraissait pas son âge, sa mère vieillissait, et il arriva un moment où son cœur lâcha. Jäxhen la retrouva, seule, dans leur petite chambre. A la suite de cela, le petit garçon de 7 ans qu'il était alors, ne revint jamais dans le quartier qui avait un temps été le sien ; il s'installa dans un vieil immeuble faisant officie de squat où se réunissaient régulièrement une vingtaine d'enfants plus ou moins sans parents, plus ou moins abandonnés. Mais tous aussi avides d'argent, uniquement pour survivre, cependant. Au moyen d'une solidarité, d'une répartition des tâches, ils réussirent à survivre, des mois et des mois ; Jäxhen apprit à voler, à détourner l'attention, à se montrer plus intelligent, malin et rapide que n'importe quel promeneur habituel. Il devint une ombre, un rapace, un fantôme. Si certes, il lui arrivait toujours d'être l'enfant rieur et souriant qu'il avait été avec sa mère adoptive, il maigrit sensiblement et devint plus austère. La vie qu'il menait ne s'embarrassait pas de sentiments, et il eut bien vite fait de le comprendre. Il n'avait plus vraiment de limites ; car même s'il lui restait l'envie de se vivre et de sa battre pour cela, il n'avait plus de but heureux, plus rien de concret. Rien que de la survie, au jour le jour, parfois des contacts humains qui réchauffent le cœur, des amis, ou des ennemis. Rien que de l'éphémère.

Ce fut sans doute cela qui le poussa à s'en prendre à un membre de la mafia. Même s'il n'avait pas conscience de la position de l'homme, il n'était pas bien compliqué de deviner qu'un homme portant des lunettes noires entourés de plusieurs hommes portant EGALEMENT des lunettes noires n'est pas un enfant de cœur. Si, certes, les lunettes noires n'ont aucune signification pour un enfant de 8 ans, les mines patibulaires, méfiantes et renfrognées de cinq hommes ont une attache bien plus concrète dans son esprit. Pourtant, cela ne sembla pas poser de problème à Jäxhen qui vola le portefeuille d'un certain Gaspard, parrain de la mafia italienne, comme il l'apprit plus tard. Ce même Gaspard n'écouta pas ses hommes de main, et au lieu de trancher simplement et purement les mains du jeune garçon trop avide de ce qu'il ne devait pas envier, pas à lui, il l'accueilli chez lui. Ce fut presque sans sentiments que Jäxhen quitta l'endroit qui l'avait à nouveau accueilli, mais pour à peine une année, cette fois-ci. Dans la volonté de Gaspard de le voir devenir un tueur à son service, un allié, un bras de plus, il obtint ce qu'il désirait depuis plusieurs mois : l'oubli. L'oubli de lui-même. Les années passèrent, années où il exécuta nombre de petits larcins adaptés à son âge, et où il perfectionna ses techniques, autant physiques que psychologiques. A l'adolescence, il muscla enfin ce grand corps dégingandé, apprit à ne pas laisser filtrer ses émotions sur son visage, à se sentir vide. Il était vide. Mais cela lui convenait, car bien qu'il n'ait pas de but personnel, il avait trouvé quelque chose de rassurant dans la certitude d'une vie confortable que lui offrait Gaspard ; un certain respect de la part des autres lorsqu'il grandit, aussi. Avec le temps, et la majorité, les petits délits, puis les meurtres, il n'eut même plus besoin de refouler ses sentiments, tant ceux-ci étaient absents. Il ne ressentait PLUS rien. Peut-être avait-il conscience qu'un jour, il se sortirait de la spirale de la mafia, qu'il finirait par trouver une raison d'évoluer et de redevenir comme avant, de profiter de la vie. Peut-être pas. Peut-être avait-il juste envie de survivre, de combattre, sans pour autant n'avoir aucune idée de ce que lui réservait le lendemain.

✖ Tout est contre nature, tout nie tes principes, tout ce que tu sais.

La vie aurait été trop facile pour lui s'il l'avait passé à nier son humanité, à tuer, encore et toujours. Jäxhen n'aime plus la facilité, maintenant. Depuis qu'il a passé 18 ans au service d'un tueur, d'un inhumain, il ne peut plus se résoudre à parer au plus facile, au péril d'une vie, d'une réflexion trop complexe. Il repense sans cesse à ce jour, qui fut celui qui réussit à l'extraire du milieu dans lequel il s'était embourbé. Longtemps, il regretta ce qu'il avait osé faire, avant sa prise de conscience ; puis, peu à peu, il réussit à se déculpabiliser autant qu'il le put, sachant pertinemment qu'ainsi, il sauva sans doute plus de vies qu'il n'en avait prises ; ainsi, il ne tuerait plus jamais personne.

C'était un jeudi. Peut-être un vendredi. Un jour gris, pluvieux, un jour où les familles s'étaient réfugiées dans leur petit cocon familial, où l'Italie entière était emplie d'une lueur chaude, d'une intimité qu'on ne trouvait pas dans le soleil, dans le besoin de sortir, de profiter de l'extérieur. En tant que docile serviteur, d'accompli tueur et d'aussi aguerri bras droit de Gaspard, Jäxhen se vit confier la mission de réduire au silence, dans son cocon familial, dans sa chaleur humaine, un homme qui avait trahi le parrain. Jäxhen était plus ou moins au courant de l'affaire, et savait donc que pour une fois, il y avait peut-être une ébauche de raison dans la mort qu'il allait donner de sang-froid. Il prit sa voiture, sans doute. Il ne se souvient plus, tout est flou dans sa mémoire, depuis qu'il a plus ou moins terminé en version steak haché au bout du compte. Il a prit sa voiture, est arrivé devant le domicile de cet homme, dont il connaît à peine le nom, pour l'avoir entendu, plusieurs fois. Ce jour-là, Jäxhen n'eut aucun mal à abattre cet homme, sous couvert de la trahison qu'il avait faite à son mentor, au grand Gaspard. Mais lorsqu'il dirigea l'arme sur la femme, la mère, le pilier central du foyer, et qu'il vit les enfants apeurés se réfugier sous ses jupes, il eut un infime instant d'hésitation. Un instant qui fut fatal à l'oubli qui s'était installé en lui, à sa volonté de tuer sans sentiments ni sans même savoir pourquoi. Ces enfants furent sa croix, sa haine, sa reconnaissance. Il n'acheva personne de plus. Cet instant se transforma en secondes, puis en minutes, jusqu'à ce qu'une pulsion de survie se mette à battre en lui. Au loin, il entendait les gyrophares des voitures de polices hurler au son des battements de son cœur, cracher leur promesse d'emprisonnement. Il ne put se résoudre à rester sur place, tout d'abord parce que pour la première fois depuis des années, il n'avait pas accompli son mal jusqu'au bout, mais également parce qu'il avait enfin l'impression de se détacher de l'influence qui l'avait fait taire des années durant. Il retrouva ses instincts, ceux qui lui permirent d'apprendre à voler pour manger, de tuer pour satisfaire ; en un instant, il s'extirpa de la maison et s'enfuit à travers bois. Malheureusement trop proche des autorités pour s'en sortir indemne, il reçut trois balles à divers endroits du corps, qui heureusement ne touchèrent aucun organe vital, et ce fut grâce à sa condition physique presque hors du commun dû à son appartenance à la mafia et à son obligation de toujours avoir une longueur d'avance sur ses adversaires, qu'il réussit à disparaître aux yeux de ceux qui le pourchassaient. Cacher ses blessures et souffrir en silence ne fut pas bien compliqué pour lui par la suite ; prendre l'avion non plus, sachant qu'aucun avis de recherche n'avait été lancé contre lui, puisqu'il était bien trop loin pour être reconnu, et qu'il n'avait également jamais existé aux yeux de la loi. Sa mère biologique n'avait jamais déclaré sa naissance dans une quelconque mairie, et il n'était donc présent sur les fichiers d'aucun état. En revanche, il avait nombre de faux papiers qui lui permettaient de se faire passer pour autant de personnes qu'il voulait, aussi longtemps qu'il le voulait. Il prit un avion qui ne décollait que toutes les deux semaines, tant l'endroit où il allait était perdu, pour ne pas dire quasi-inexistant sur la carte. Une fois qu'il eut atterri, il prit le bus pour la petite ville de Barrow, là où personne ne pourrait le retrouver - ou d'ailleurs même n'avoir que l'envie de le chercher ; après, il ne fit rien d'autre. Il s'évanouit.

Jäxhen se réveilla à l'hôpital. Il n'avait jamais aimé les endroits clos, même s'il s'y était habitué, mais surtout, il ne supportait pas d'être dans la position du malade, du faible. Il savait très bien qu'il aurait dû se faire soigner pour ses blessures et qu'il ne s'en tirerait pas sans rien, mais il n'avait étrangement pas imaginé se retrouver dans un hôpital. C'est pour cela qu'il ne put s'empêcher de réagir violemment quand on proposa de l'endormir, alors qu'il était déjà sans défense. Proprement inacceptable, selon lui. Puis vint cette infirmière, ELLE. Plutôt mignonne, assez discrète, ne désirant pas imposer ses idées si elle ne convenaient pas à Jäxhen, et qui accepta même de le recoudre sans anesthésie, comme il l'avait demandé. Ça brûlait, c'était insoutenable. Mais il s'en foutait. Elle s'appellait Callypso ; ce prénom vrillait sous sa langue, virevoltait dans son esprit.

Peut-être qu'il y était allé un peu fort ; il devait s'excuser pour sa conduite pour le moins... agressive, quelques jours auparavant, à l'hôpital. De son hôtel, il s'était renseigné - ce qui n'était pas vraiment compliqué, vu le nombre absolument impresionnannnnt d'habitants à Barrow - et avait trouvé l'adresse d'une certaine Callypso, infirmière. Arrivé chez elle, il s'excusa aussi platement qu'il lui était possible, à lui qui ne regrettait habituellement jamais rien, et l'invita à prendre un café. A partir de là, elle ne quitta plus jamais son esprit. Même lorsqu'il la soupçonna de travailler au nom de Gaspard et d'être venue le chercher, il ne réussit pas à lui faire de mal. Pour autant, il ne lui a toujours pas révélé son ancienne appartenance à la mafia italienne, alors qu'il lui fait pleinement confiance, et qu'elle lui a de son côté rapporté tout ce qu'elle a apprit sur sa naissance. Mais il reste méfiant, sur ses gardes, en permanence. L'arrivée récente d'Alexander, un ancien "collègue" chargé de le retrouver et de se venger contre sa trahison, ne fait que le rendre encore plus froid avec chacun, réticent à laisser échapper la moindre information. Il ne sait pas encore comment il réussira à se sortir de cette situation, mais il est conscient de ce qu'elle lui a apporté, et ne veut en aucun cas laisser filer le peu de bonheur qu'il a réussit à conserver entre ses doigts. Callypso est trop douce, trop généreuse, trop naïve, trop belle, pour qu'il ne se résolve pas à la protéger. Même s'il faudrait le convaincre de boire, de boire encore et encore, et de nouveau le contraindre à parler, pour qu'il avoue ceci.

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